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Lieu de confluence entre histoire et nature, Tipasa n’en finit pas
de faire rêver. Ses nombreux trésors archéologiques parsemés dans ses
paysages naturels exceptionnels continuent de faire majestueusement
vaciller entre le bleu salvateur de la mer et la chaleur caressante du
soleil…
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«Au printemps, Tipasa est habillée par les dieux et les
dieux parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassée
d’argent, le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la
lumière à gros brouillons dans les amas de pierre…» C’est ainsi que
Camus percevait Tipasa dans l’Algérie colonisée des années 1930. A
peine du fond du paysage pouvait-il voir «la masse noire du Chenoua
prendre racine» que ses grandes idées sur le monde, la solitude et
l’absurde destin de l’homme s’ébranlaient pour donner vie à de grandes
œuvres qui n’ont pas manqué de marquer la littérature universelle.
Aujourd’hui, il ne reste pas grand-chose des plantes grasses et violettes, jaunes, rouges et roses qu’il décrivait avec verve dans l’un de ses célèbres recueils, Noces. Et si les couleurs n’ont pas survécu à l’épreuve du temps, les odeurs de romarin en fleurs et le chant des insectes continuent tout de même à saisir les visiteurs qui s’y baladent. Tipasa n’a pas gardé tous les charmes qu’elle recelait par le passé -à en croire les descriptions de Camus- elle n’en demeure pas moins le site archéologique le plus visité du pays. Elle a accaparé à elle seule 53,12% du nombre total des visites de sites nationaux. Un succès que se partagent les 4 principaux espaces du site : le musée, le parc plus connu sous le nom de «Ruines romaines», le mausolée royale de Maurétanie communément appelé «Tombeau de la chrétienne» et, enfin, la «Sainte Salsa».
Vue générale de Tipaza
Vue en détails de Tipaza
Les vieux quartiers de Tipaza
Le port de Tipaza
Les ruines romaines de Tipaza
Les quartiers près du stade de football de Tipaza
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Stèle d'Albert Camus
- « Je comprends ce qu’on appelle gloire, le droit d’aimer sans mesure. » [Albert Camus]
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"Au printemps Tipasa est habitée par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l'odeur des absinthes, la mer cuirassée d'argent, le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la lumière à gros bouillons..."
A. Camus (Noces à Tipasa)
Tipasa est encore habitée par les dieux….
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Tipasa et ses ruines puis la masse imposante du Chenoua
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À
nos côtés, toutes ces pierres ocres dorées par le soleil contrastaient
crûment avec le bleu intense du ciel et celui de la mer plus animé,
ourlé d'écume, tandis que les verts multiples de la végétation sauvage
s'efforçaient d'adoucir ce duel du froid et du torride décliné en
bleu-jaune.
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