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Tu es cette vive révolution culturelle,
Aux barbus qui punissent et compriment,
Imposant leur ligne de vie,
Tu combats la violence et la haine,
Remplaces les armes par la musique.
Tu es cette part de magie qui ne veut pas mourir,
Avec des rêves de hauts sommets,
Qui se plantent dans tes sourires,
Pour monter plus haut à la cité des étoiles,
Transe nostalgique au raï acoustique.
Sous le croissant de lune flavescent,
Accroché au ciel de dépression,
Narguilé enivrant et troublant,
J'hume tes parfums d'ailleurs.
Me griser de ta voix chaude et grave,
Itinéraire d'une langue arabe
Qui fait danser un violon oriental,
Comme un spleen rageur qui se languit,
Une mélodie douce amère qui lève le voile.
Réfléchir à la réalité des choses,
Crier à s'époumoner le droit à la différence,
Sur les rails des poètes assassinés,
Hasni, Lounès Matoub,
Que ta jeunesse pleure encore.
Sans avoir peur d'être rebelle,
Dans l'ordre social et moral,
Tu traces dans tes sillages
des songes d'amour,
Tu mues...Raï du plus profond de ton âme.
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Christine Normand
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