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Tipaza
Le monument naturel et la poétesse
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Paysage
paradisiaque qui ne laisse personne indifférent. Le mont du Chenoua
dans son voyage envoûtant nous emmène vers la poésie de Saléha Imékraz
qui s’inspire de cette beauté naturelle.
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Vous venez d’ouvrir un petit sillon dans le gigantesque mont du Chenoua », déclare un intellectuel après la lecture de son livre Tala. La poétesse Saléha Imékraz a abandonné son exposition et son pinceau pour quelques moments furtifs, juste pour lire une partie de sa vie décrite dans l’un de ses livres et partager ces instants de poésie dans la villa Angelvy à Tipaza. La wilaya, à travers sa direction de la culture, a organisé cette manifestation dans le cadre du mois du patrimoine pour encourager les poètes et les écrivains, mais surtout faire découvrir, pour la première fois, la poésie de Saléha Imékraz aux citoyens de Tipaza. Le récit de Tala par son auteur, était marqué d’un cortège de métaphores et une succession de paysages. Cette source (Tala) sillonne le mont Chenoua le long de ses rainures. Tala enjouée, nous décrit les multiples facettes du paysage paradisiaque du Chenoua dans son voyage envoûtant à la rencontre de la mer. Tala, qui signifie source en berbère, s’illustre par une incroyable description de l’imposant mont du Chenoua. Saléha Imékraz, qui lisait son livre dans un silence religieux, donnait l’impression qu’elle se trouvait à l’intérieur de cette source dans un perpétuel voyage, telle cette vague qui voyage au milieu de l’océan. Elle a su transmettre cette magie à une assistance réceptive et attentive aux couleurs et à la vie qui s’agite dans ce fabuleux Chenoua. La poétesse, toujours attachée à cette montagne de Tipaza, même durant les années difficiles traversées par notre pays, a fait connaître ses œuvres et ses créations au Canada, en France, en Belgique, en Tunisie, et bien sûr en Algérie, notamment à l’Université de Dély Brahim. Saléha Imékraz arrive à se fondre dans les « entrailles » du djebel Chenoua pour trouver le bonheur. « Si je suis là avec vous, indique-t-elle, je le dois aux êtres de lumière. Mon Chenoua c’est mon Algérie. » Il est évident que la présence de l’artiste peintre, romancière et poétesse en langue française a fait jaser localement quelques individus ignares. Tala sera traduit en langue arabe selon un membre de l’Union des écrivains algériens présent à la villa Angelvy lors de cette manifestation culturelle. Mère de trois enfants, Saléha Imékraz continue à « piocher » avec son pinceau et son stylo au pied du mont Chenoua, face à la Méditerranée ; une manière pour cette dame, qui dégage une incroyable sérénité dans le regard, de lutter contre l’adversité.
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