Un monument à revisiter...
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De nombreux touristes y viennent pour s’imprégner de l’histoire de ce monument prestigieux qui, à ce jour, garde son mystère.
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De nombreux touristes y viennent pour s’imprégner de l’histoire de ce monument prestigieux qui, à ce jour, garde son mystère.
Classé en 1982 par l’Unesco sur la liste du patrimoine mondial, le mausolée royal de Maurétanie est le deuxième site de la wilaya de Tipasa le plus visité avec près de 18.000 visiteurs recensés de janvier à fin mars 2008. De nombreux touristes y viennent pour s’imprégner de l’histoire de ce monument prestigieux qui, à ce jour, garde tout son mystère, mais aussi pour la beauté du site surplombant la plaine de la Mitidja-ouest. Ce monument funéraire de construction nord-africaine, selon les spécialistes, appelé faussement «Tombeau de la chrétienne» ou encore «Kabr erroumia», est situé sur les hauteurs de la commune de Sidi Rached, dans la daïra de Hamr El Aïn. Il est visible à des kilomètres et est souvent utilisé par les marins comme point de repère. Selon M.Mounir Bouchenaki, qui lui a consacré un livre dans les années 80, le tombeau est certainement un monument africain qui aurait appartenu à une famille royale numide ou maure qui serait enterrée en ce lieu alors que la thèse la plus répandue attribue la construction du mausolée à Juba II à sa femme Cléopâtre Séléné, fille de la célèbre Cléopâtre, reine d’Egypte et épouse du triumvir Antoine. Situé à 261 mètres au-dessus de la mer, au sommet de la colline, ce site anonyme jusqu’au XIXe siècle, renferme un monument circulaire au milieu d’une forêt verdoyante, installé sur une plate-forme aménagée, dont les seuls éléments précis en possession des chercheurs et spécialistes, ont trait à ses dimensions et proportions géométriques. Le tombeau reste, à ce jour, un mystère, à la mesure de sa taille, alimenté de nombreuses légendes dont la non moins «imagée» évoque une histoire de fortune pour qui pénètre à l’intérieur.
On raconte qu’un berger de la région a découvert que l’une des vaches de son troupeau disparaissait chaque nuit par les interstices du tombeau pour réapparaître le lendemain. Intrigué, il décida, un soir, de s’accrocher à sa queue et put ainsi entrer avec elle par une ouverture qui se referma aussitôt. Il en sortit le lendemain les poches pleines de pièces d’or ce qui fit de lui l’homme le plus riche de la région. Ces légendes n’ont pas laissé indifférents les habitants et on rapporte qu’elles auraient même fortement impressionné les maîtres de la Régence d’Alger qui n’hésitèrent pas à fouiller les entrailles. On raconte, entre autres, que les deux pachas d’Alger, Salah Raïs (1552/1556) et Baba Mohamed Ben Othmane (1766/1791) se sont attaqués à cette citadelle imprenable. Le second, dit-on, aurait même démoli à coups de canon le revêtement est du monument funéraire à la recherche du trésor enfoui. Les responsables de la wilaya, soucieux de préserver ce site qui a retrouvé sa sérénité et sa quiétude d’antan, ont lancé, en 2005, une opération de réhabilitation des lieux grâce à une enveloppe de 5 millions de DA sur le budget de la wilaya. L’opération a permis de nettoyer la forêt qui jouxte le mausolée, réaliser le revêtement du parking, créer des promenades et restaurer une vieille bâtisse transformée en maison d’hôtes pour l’accueil des délégations. Après le toilettage de la forêt, une aire de jeu pour enfants, un terrain de sport et une piste de jogging ont été réalisés sur le site où de nombreux amateurs d’activités de plein air viennent se divertir.
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R.C
21 Avril 2008.
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Fausse porte Nord
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Fausse porte Sud, dont la dalle croisée est manquante. La percée créee un regard sur le coridor intérieur
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Vue dans les galleries depuis un percement effectué derrière la fausse porte Sud. Cet accès est fermé par une grille
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