. La
ville de Tipasa a été longtemps confinée dans sa fonction mono
administrative avec une armature urbaine désarticulée. Cette évolution
spatiale déséquilibrée a été accentuée par les servitudes liées à la
préservation des sites archéologiques et des terres agricoles. En ce
sens, une nouvelle recomposition urbaine a été repensée et engagée à
travers la révision du PDAU et l’adoption de trois POS (AU 1, AU2,
AU3). Cette nouvelle urbanisation a permis l’émergence d’une trame
urbaine fonctionnelle avec l’injection des équipements d’excellence
pour requalifier cette ville au statut de chef-lieu en rapport avec sa
vocation touristique, culturelle et historique et lui redonner une âme. La
visite d’inspection effectuée par M. Mohamed Ouchen, wali de Tipasa, et
les membres de l’exécutif dans cette daïra, s’inscrit dans cette
optique en ce qu’elle a pour but de vérifier l’état d’avancement des
projets inscrits et le degré d’application des orientations données
dans ce sens. La délégation s’est rendue en premier lieu au pôle
universitaire (AU3) situé au sud-est de la ville qui s’étend sur une
superficie de 200 hectares. Dans cette assiette foncière, il sera
implanté un centre universitaire de 4 000 places pédagogiques et une
cité universitaire de 2 000 lits. Il est prévu un institut de droit,
des sciences sociales et des sciences politiques, et relations
internationales (2 000 places), un institut des sciences économiques ,
des sciences commerciales et de gestion (1 500 places) et d’un
institut d’archéologie (500 places). Un concours d’architecture
national et international a été lancé et deux bureaux d’études ont été
retenus pour préparer les travaux d’exécution de ces infrastructures
qui seront lancés au début du 2e semestre de l’année en cours. Pour ce
faire une enveloppe budgétaire de 173 millions de dinars a été allouée
pour les travaux de VRD hors site lancés en septembre 2007. Ce site
accueillera également le CREAD (Centre de recherche économique et
analyse de développement) le CRAPC (Centre de recherche des analyses
physico-chimiques), l’Ecole supérieure du tourisme, un hôpital de 120
lits, un centre médico-pédagogique ainsi que des équipements de
proximité qui accompagneront la zone d’habitat de type semi-collectif
et mixte. Le deuxième périmètre urbain (AU1) d’une superficie de 16 ha
situé à l’entrée est de la ville, réservé à un pôle administratif, a
retenu l’attention du wali. En effet, une vingtaine d’équipements
publics en cours de réalisation ont été supervisés. Il s’agit des
sièges administratifs des services déconcentrés de l’Etat, d’organismes
prestataires de services comme les banques, les nouvelles technologies
de l’information et de communication, d’une cour de justice et d’une
station de radio locale. Les maîtres d’ouvrage concernés par ces
projets ont été instruits de respecter la volumétrie pour ne pas
obstruer la vue panoramique dominant la mer et d’adopter un cachet
architectural assorti de repères qui tiennent compte de la vocation de
la ville et de l’environnement.Enfin, la troisième zone
multifonctionnelle (AU2), située à la sortie ouest de la ville, qui,
s’étend sur 50 hectares sera, selon le wali, le futur agora urbain.
Dans ce pôle constitué d’un promontoire surplombant la mer, il sera
injecté des équipements qui remplissent des fonctions administratives
et de services à l’instar d’un Palais des congrès, d’un hôtel haut de
gamme, d’une tour d’affaires, d’un centre culturel, d’un musée, des
nouveaux sièges de la daïra et de l’APC, d’un lycée de 800 places
pédagogiques et des programmes d’habitat avec une prédominance de
logements promotionnels. Le responsable de l’exécutif a souligné que ce
nouveau pôle, avec ses activités tertiaires, contribuera à faire
revivre le chef-lieu de la wilaya. Aussi, pour matérilaiser tous ces
projets, des recommandations ont été données aux responsables locaux de
lancer au préalable un concours d’idées et d’architecture pour chaque
projet en y intégrant des éléments architecturaux typiques à la
vocation de la ville. Au port de Tipasa, le wali a visité les travaux
d’aménagement du port de plaisance et de pêche afin de promouvoir
l’activité touristique et préserver les monuments historiques contre
l’effet destructeur de la houle. Cette infrastructure portuaire sera
réceptionnée au mois de juin prochain. Le volet culturel, les
espaces de loisirs et de détente ne sont pas en reste, dans la mesure
où il a été engagé des travaux d’aménagement d’une esplanade de
promenade et de détente pour les amateurs de randonnées pédestres qui
démarre du complexe touristique de Matares jusqu’à Chenoua-plage et qui
sera agrémentée de kiosques multiservices, de buvettes, de crémeries,
des parkings et des aires de repos pour créer une liaison entre la
ville de Tipasa et l’agglomération de Chenoua. Dans cette perspective,
le wali s’est enquis de l’état d’avancement à Chenoua du futur complexe
de la culture qui regroupera sur trois niveaux, des salles de
conférence, de concerts musicaux, des ateliers d’art dramatique, des
salles d’exposition d’art moderne et d’objets archéologiques et
d’artisanat, d’un planétarium pour les inconditionnels de l’astronomie
et d’un théâtre de verdure. En ce qui concerne les programmes
d’habitat, 2 249 unités sont en cours de réalisation. Tout en évaluant
le taux d’avancement sur les différents sites, le wali n’a eu de cesse
de demander aux entreprises de réalisation d’accélérer la cadence des
travaux pour livrer ces logements dans les délais.La réalisation d’un
centre commercial sur le budget de la wilaya, d’une piscine
semi-olympique et de l’unité médico-chirurgicale a été également passée
en revue. Par ailleurs, une conduite d’adduction de l’eau potable du
barrage de Boukerdane à la ville de Tipasa, qui prendra en charge
toutes les extensions à l’Est, à l’Ouest et au Centre jusqu’à l’horizon
2025, soit une population estimée à 250 000 habitants est en cours de
réalisation pour un coût de 600 millions de dinars sur un linéaire de
25 km. Il s’agit de trois réservoirs d’une capacité de 10 000 m3 et
d’une station de pompage. . . .Lotfi C. 30-3-2008
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Tipaza: Un hôpital psychiatrique à Nador
C'est lors du récent périple qu'il vient d'effectuer dans la commune de Nador, que le wali de Tipaza, Mr Mohammed Ouchen, s'est enquit de l'avancement des travaux de réalisation d'un hôpital psychiatrique de 120 lits dans la commune de Nador, ville distante du chef-lieu de wilaya de six kilomètres.
Rappelons que les travaux avaient démarré en juin 2006 et devaient durer 18 mois. Le retard enregistré dans la réception de cet hôpital, qui était prévue avoir lieu fin août, est dû à la nécessaire réévaluation de l'enveloppe initiale de près de quatre milliards de centimes et dont la consommation actuelle de cette enveloppe, ayant dépassé les 50 %, constitue un aléas de taille. Le volume du reste à réaliser est aujourd'hui important du fait que les travaux n'ont pas encore atteint le stade de la plateforme.
L'infrastructure hospitalière comprend en outre un centre de prévention et de dépistage des adolescents de moins de 16 ans, doté d'un plateau technique et d'exploration.
Il y a un service hospitalier de mise en place volontaire pour hommes et pour femmes. A proximité de cette infrastructure de proximité, il y a un service hospitalier de cure libre pour hommes et pour femmes.
Il y a, en outre, une unité de placement d'office hommes et femmes.
Les autres locaux concernent le poste de contrôle, une buanderie et une morgue.
L. Houari
Rédigé par : L.Houari | 02/04/2009 à 09:01
PORT DE BOUHAROUN
Le wali de Tipasa dénonce la «mauvaise gestion»
Le port de pêche de Bouharoun, dans la wilaya de Tipasa, traverse une crise de gestion malgré les nombreuses opérations de réhabilitation dont il a bénéficié depuis 2005, selon un constat établi mardi par le wali. Cette infrastructure portuaire pour laquelle une enveloppe de 12 milliards de centimes a été déloquée pour sa remise à niveau continue de subir les aléas d’une «mauvaise gestion», selon le wali de Tipasa qui a donné des instructions fermes et un délai de 8 jours pour la remise à niveau de la situation.
S’adressant aux responsables de l’entreprise chargée de la gestion du port (EGPP), aux élus locaux ainsi qu’aux représentants de la Chambre de pêche et aux pêcheurs eux-mêmes, le chef de l’exécutif a rappelé que depuis 2005, de nombreuses opérations ont été menées au niveau du port dont près de 100 millions de DA pour le dragage des bassins, le décapage des terre-pleins, l’aménagement des quais, la récupération des eaux usées qui se déversaient à même le port, entre autres opérations et travaux d'embellissement. Le wali a également déploré le fait que, selon lui, les responsables de la Chambre de pêche n'aient «fait aucun effort pour inciter les revendeurs de poissons à utiliser la poissonnerie réalisée sur site, grâce à une enveloppe de près de 3 millions de DA». Ces revendeurs exposent leurs cageots toujours à même les trottoirs sous prétexte que «les produits ne se vendent pas quand ils sont exposés sur les étals» mis à leur disposition à l’intérieur de la structure. Une seconde poissonnerie équipée d’une chambre froide réalisée par l’Agence de gestion et de régulation foncière urbaine, elle aussi achevée, attend toujours preneur, a-t-on appris sur place. Par ailleurs, les travaux de confortement de la principale jetée du port seront achevés en juin, a indiqué de son côté le directeur des travaux publics. D'autre part, les élus de la commune de Bouharoun ont été interpellés sur la situation des restaurants réalisés dans l’enceinte du port sur budget communal et qui continuent à profiter à des exploitants privés qui refusent de participer à l’entretien des quais qu’ils ont transformés en parking et activités lucratives à leur seul profit. Sur ce point, le wali a donné des instructions pour interdire le parking des véhicules sur les terres-pleins du port qui ont fait l’objet d’une opération de réhabilitation. Le chef de l’exécutif a en outre proposé d’installer des chantiers de travaux d’utilité publique de haute intensité de main-d’œuvre (Tuphimo) confiés à de jeunes chômeurs pour l’entretien et le nettoyage des parties communes du port afin de rendre ce lieu, très prisé par les visiteurs, salubre et digne d’abriter des restaurants et autres poissonneries. Le port de Bouharoun abrite une flotte de 25 chalutiers, 53 sardiniers et 125 petits métiers employant 1 425 personnes et produisant quelque 9 700 tonnes de poissons par an.APS
Rédigé par : Rachid | 02/04/2009 à 08:58
chima,
Essayez de communiquer avec :
CENTRE DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE EN ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUES
Sigle : C.R.A.P.C
Adresse : B.P.248, Alger R.P 16004
Lieu : ALGER
Tel : (02) 51.55.75
Télex : 66143
Fax : (02) 51.54.20
qui pourront vous aider éventuellement pour ce qui concerne BouIsmail.
Merci.
Rédigé par : ben | 29/03/2009 à 19:22
SALEMALIKOM
SVP DONNEZ MOI LE NUMERO DU TELEPHONE DU(Centre de recherche des analyses CRAPC DE BOUSMAIL...
ET MERCI D'avance
Rédigé par : chima | 29/03/2009 à 07:43
Pôles universitaires à Tipaza : Des projets qui vont enfin voir le jour
Les marchés inhérents à la réalisation des deux pôles universitaires prévus dans la wilaya de Tipaza viennent d’être finalement programmés par la Commission nationale des marchés pour la fin du mois de mars.
Il aura fallu de la patience pour voir arriver les dossiers de ces deux pôles universitaires à cet ultime stade pour espérer voir enfin démarrer les travaux. Les efforts entrepris par la wilaya depuis 2005 n’auront pas été vains. Il reste encore au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de prendre une décision pour construire un 3e pôle universitaire à Cherchell, d’autant plus qu’une parcelle de terrain avait été dégagée à cet effet. Au sujet des deux pôles universitaires de Koléa et de Tipaza, désormais au programme, 12 entreprises ont retiré les cahiers des charges afférents à la réalisation de ces 2 importants projets. Finalement, 7 entreprises sont intéressées par le pôle universitaire de Koléa et seulement 4 pour celui de Tipaza. Le choix a été porté sur l’entreprise chinoise CSCEC pour ce qui est du projet de Tipaza, tandis que pour celui de Koléa, deux opérateurs ont été sélectionnés.
Il s’agit d’une autre entreprise chinoise dénommée MCC et d’un groupement d’entreprises turques Kurinsâat Ozkaltd Skn. L’Etat a consacré une enveloppe financière de 12 milliards de dinars pour la construction de ces 2 pôles universitaires. Il est prévu 11 000 places pédagogiques et une résidence universitaire de 5500 lits pour le centre universitaire de Koléa, d’une part, et 4000 places pédagogiques et une résidence de 2000 lits pour celui de Tipaza, d’autre part. Les futurs bacheliers de la wilaya de Tipaza auront à échéance le choix pour s’inscrire au niveau du pôle universitaire de Tipaza qui comprendra un institut de droit, de sciences sociales, de sciences politiques et relations internationales, d’archéologie, des sciences économiques, des sciences commerciales et de gestion, ou bien de s’inscrire au centre universitaire de Koléa qui abritera l’école supérieure du commerce, l’institut national du commerce, l’institut national de planification et de statistiques et l’école supérieure de management. Il y a lieu de souligner en outre que la ville de Tipaza enregistre la réalisation de 2 centres de recherches et une autre grande école. Il s’agit du Centre de recherche et d’analyse physico-chimique (CRAPC), du Centre de recherche en économie appliquée et développement (CREAD) et de l’école supérieure du tourisme. A rappeler par ailleurs qu’à Bou Ismaïl existent déjà l’Institut supérieur maritime (ISM) et le Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA), tandis que l’Institut national des impôts (INI) est opérationnel depuis des années à Koléa. La possibilité pour la wilaya de Tipaza d’abriter un institut de l’éducation physique et sportive est en cours d’étude. A noter enfin que la réalisation desdits pôles universitaires est très attendue par les familles des jeunes lycéens et lycéennes de la wilaya.
Par M’hamed H.
Rédigé par : M´hamed h. | 11/03/2009 à 07:37
slt tt le monde je suis un etudiant en urbanisme et je voudrai des information sur tipaza concernant les nouveau projet urbain projetés et aussi lintegration de cette ville dans lair metropolitaine d'alger merci pour cet exellent forum et j'attend une reponce dans les plus bref delaits merci encore
Rédigé par : nadjib | 03/03/2009 à 15:54
M’hamed H.
Merci pour ces informations de premières importances.
Que Vive Tipaza ! :)
Cordialement,
ben
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Rédigé par : ben*** | 18/02/2009 à 10:27
Secteur de l’ habitat à Tipaza : 170 sites pour ériger des logements ruraux.
L’Agence foncière de régulation urbaine (AGRFU) de la wilaya de Tipaza a déjà réalisé plus de 2200 logements ruraux. Les nombreux citoyens, qui appréhendaient au départ le recours aux formules d’encouragement à l’habitat rural, se sont finalement décidés à transmettre à nouveau leurs demandes pour acquérir des logements dans les zones rurales.
En effet, le taux satisfaisant de réalisation en la matière a été le facteur déterminant qui a incité les chefs de famille à envoyer leurs dossiers de demande de logement rural. A noter que le quota alloué à la wilaya de Tipaza en matière d’habitat rural est de 3640 unités, dont 1710 logements inscrits dans le cadre du plan quinquennal. Afin d’accélérer le retour des familles dans les zones rurales et les encourager à se rapprocher de leurs terres agricoles, l’AGRFU compte achever la totalité des logements ruraux groupés restants à la fin du 1er semestre 2009. La crise du logement, y compris dans les zones rurales, aura en fin de compte favorisé une urbanisation anarchique au niveau des hameaux, des douars et des haouchs. Pour pallier cette situation, la wilaya de Tipaza a choisi 170 sites pour la réalisation de son programme de logements ruraux.
La contribution de l’Etat pour les logements qui avaient été lancés avant le mois d’avril 2008 était de 500 000 DA par logement. Cette aide est portée actuellement à 700 000 DA pour les logements ruraux lancés à partir du mois de mai 2008. Le montage financier concernant l’habitat rural ne se limite pas à l’aide de l’Etat, le bénéficiaire devra y participer en prenant en charge les travaux de parachèvement et de finition de son logement. Néanmoins, le citoyen bénéficie d’un échéancier suivant ses capacités pour lui permettre de s’inscrire dans la procédure réglementaire, selon les affirmations du directeur général de l’AGRFU. Cela étant, les travaux de viabilisation, l’assainissement, l’alimentation en eau potable et l’électrification sont pris en charge entièrement par l’Etat au niveau de l’ensemble des 170 sites ruraux choisis.
Si l’AGRFU se charge des logements ruraux groupés, la direction du logement et des équipements publics (DLEP) de la wilaya s’occupe, quant à elle, des dossiers des logements ruraux individuels. Pour bénéficier de l’aide de l’Etat pour la construction d’habitations individuelles dans les zones rurales, les citoyens doivent au préalable fournir un certificat de possession, une formule mise en œuvre depuis 2005 dans la wilaya de Tipaza. En plus de l’affectation des enveloppes financières inscrites dans le cadre du plan communal de développement pour la construction des équipements publics (écoles, salles de soins,…), ces zones ciblées bénéficient des actions individuelles et collectives inscrites dans le cadre du programme de proximité du développement rural intégré (PPDRI). Toujours est-il que les demandes de logements ruraux ne cessent d’affluer, alors que les quotas en la matière pour la wilaya de Tipaza demeurent encore insuffisants.
Par M’hamed H.
Rédigé par : M´hamed H. | 18/02/2009 à 03:50
Merci,
L'ami.
ben
Rédigé par : ben*** | 17/02/2009 à 10:06
Tipaza: Silence... radio
par L. H.
Prévue d'être livrée à fin juillet 2008, le projet d'une radio régionale voit sa réception définitive retardée, malgré l'engagement ferme de ses promoteurs de ne pas dépasser le délai contractuel de 12 mois. Les zones enclavées de Damous, Menaceur, Sidi Simiane et Aghbal restent dans l'attente d'écouter une radio qui traduira leurs préoccupations, mais aussi de véhiculer vers l'extérieur leur histoire, leur culture et la beauté de leur région.
Pourtant, les responsables nationaux de ce secteur ont précisé leurs objectif à ce sujet, et ont donné une idée plus précise sur le rôle que joueront ces radios régionales et de leur nécessité, «nous avons particulièrement besoin d'une radio qui soit à l'écoute des citoyens et au courant de leurs préoccupations, la Radio dispose aujourd'hui de tous les moyens nécessaires pour mener à bien sa mission». Dans ce contexte, ces derniers rappellent que ces stations régionales et de proximité ont été réalisées «pour garantir le droit du citoyen, sans exclusion aucune, à l'information et au savoir, dans un contexte marqué par des mutations profondes de la société algérienne».
Située à proximité immédiate de la cité administrative de la wilaya de Tipaza, cette station de radio ayant une vocation régionale viendra compléter la liste des stations régionales placées sous la tutelle de la radio algérienne, l'organisme public de radiodiffusion.
Cette radio régionale, d'une superficie de 3.100 mètres carrés, est réalisée sur 1.700 mètres carrés.
Elle comporte un rez-de-chaussée et 3 étages, essentiellement destinés aux plateaux techniques, soit 536 mètres carrés de bâti avec un niveau du rez-de-chaussée accueillant un plateau technique et des bureaux, avec plusieurs studios. La même configuration se retrouve aux étages supérieurs, où seront érigés des espaces de réalisation, de rédaction, de reproduction ainsi que d'autres studios. Dotée d'une enveloppe initiale de 65 millions de dinars, cette infrastructure jouera à ne pas en douter, un rôle de premier plan dans une wilaya réputée avoir la vocation et l'ambition de devenir la capitale touristique de l'Algérie.
Selon nos sources, l'acquisition de nouveaux équipements technologiques pour chaque station coûte la bagatelle de 9 milliards de centimes, dont six milliards en devises.
Il est précisé à ce titre, que le budget de fonctionnement d'une radio locale est de 2 milliards de centimes. D'une façon générale la subvention de l'Etat pour la Radio est de 52 milliards de centimes, à laquelle s'ajoute un fonds d'affectation spécial de 35 milliards de centimes. Toujours dans ce contexte, on saura que les ressources propres de la Radio se situent à un niveau de 22 milliards de centimes. Quant au programme quinquennal 2005/2009, le montant destiné à la Radio est de 63,8 milliards de centimes. Dans ce contexte, on croit savoir, par ailleurs, que le chiffre d'affaires moyen de la publicité pour ce quinquennat avoisinerait plus de 30 millions de dinars.
Rédigé par : l.h. | 17/02/2009 à 07:45