Un documentaire sur la néo-miniature en tournage
Les artistes sont près de chez vous.
Hachemi AMEUR le fils de Hadjout.
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Le centre d’intérêt n’est autre que la réalisation d’un documentaire de 26 minutes, exclusivement consacré à la néo miniature qu’incarne depuis plus de 15 années l’artiste peintre Hachemi Ameur. Entrant dans le cadre de la manifestation culturelle « Alger, capitale de la culture arabe », cette production aura été confiée à Nada Rémadlia, une jeune réalisatrice.
Son documentaire sur Hachemi Ameur, qui sera probablement diffusé durant le premier semestre 2007, sera certainement d’une rare densité. En effet, disposant d’une importante documentation écrite scripturale et ayant pris soins d’enregistrer plusieurs témoignages de ceux qui ont accompagné l’artiste durant la dernière décennie, elle n’aura que l’écueil du montage à surmonter.
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Évasions scripturales
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Ayant profité de la mansuétude du climat, malgré un hiver tenace, elle aura pris soins de filmer l’artiste dans ses œuvres à travers des paysages très pittoresques. Le personnage central ayant naturellement adhéré à ce projet, nul doute que l’œuvre, une fois achevée, sera du goût du public. Car, pour cet artiste iconoclaste, ce sera le troisième documentaire en 10 ans qui lui sera consacré. Entre celui produit en 1997 par Abdelhouhab Saïfi et celui en cours de réalisation, le néo-miniaturiste aura énormément appris. Sur lui même et sur le monde en mouvement qui l’aura à maintes reprises interpellé. En effet, les premières miniatures qui auront jalonné la décennie noire, auront cédé devant la première invasion de l’Irak, la destruction des deux tours du World Trade Center de New York et la bataille de Fallouja. Autant de haltes que l’artiste aura immortalisées par des œuvres d’une rare intensité. Des instants de très forte émotion qui seront sans cesse entrecoupés par des évasions scripturales dans la campagne mostaganémoise et à travers les flâneries pédestres dans les recoins de la cité aux multiples facettes. C’est le domaine de la peinture sur toile ou sur papier que Hachemi Ameur affectionne particulièrement. En effet, ses gouaches et ses toiles aux multiples splendeurs se laisseront délicieusement captiver par la Bétacam de Hassan, le cadreur sans qui rien ne sera possible et qui prend beaucoup de plaisir à faire tantôt des gros plans, tantôt des plans larges qui font la part belle à des paysages splendides. Des couleurs chatoyantes, des témoignages d’une grande spontanéité, des lumières éclatantes et des paysages sauvages où la nature est si joyeuse, sont les meilleurs ingrédients pour un documentaire de qualité. Pour cette admiratrice de Beethoven, il suffira de trouver le bon fond sonore pour que la néo-miniature de Hachemi Ameur comble le téléspectateur. La mission, après plusieurs jours de tournage intensif, ne parait pas impossible.
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