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Bien que la ville moderne nous empêche de connaître parfaitement la ville antique, on peut en évoquer au moins les traits principaux.
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La grande place qu'est le Forum -situé au nord du Theâtre- constitue le centre de la vie publique. Autour de lui s'ordonne le quadrillage des rues qui suivent en gros les directions Nord-Est et Est-Ouest.
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Essayons de suivre par la pensée la journée d'un Césaréen, qui va dans un temple offrir un sacrifice aux dieux, qui reste l'aprés midi aux Thermes pour tuer agréablement le temps ou qui se déchaîne au Cirque l'orsqu'il voit battu le cocher sur lequel il a misé. Quand vient le soir, il rentre dans sa petite maison, ou dans sa riche villa, car les luxueuses résidences décorées de mosaiques et de statues ne manquent pas à Césarée -il y a, au moins, deux beaux quartiers, l'un au Sud, au pied des collines, et l'autre à l'ouest de la moderne porte de Ténès-.
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Quand plus tard la mort viendra, il ira rejoindre ses ancêtres dans les cimetières que, suivant l'usage, on a placé en dehors de l'enceinte, pour éviter toute action malfaisante des morts sur les vivants.
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Césarée n'est pas une ville comme les autres: le palais de Juba II, devenu résidence des gouverneurs, rappelle qu'elle est une capitale. Avec environ ses 370 hectares et plus ou moins ses 40 000 habitants, Césarée était, après Carthage, la plus grande ville d'Afrique du Nord
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