L’humoriste, chanteur, antisemite à ses heures Dieudonné M’bala M’bala a été retrouvé mort ce matin à son domicile de Neuilly. Selon les premières informations de l’enquête, Dieudonné aurait mis fin à ses jours à l’aide d’un revolver. La these du suicide est donc pour le moment envisagée même si les enquêteurs cherchent à comprendre comment il a réussi à se tirer 2 balles d’affilée à l’arrière de la tête.
Une lettre d’adieu a été retrouvée sur place dans laquelle il reconnaît avoir choisi la mauvaise religion et la légitimité de l’état d’Israel, sur lequel il n’a tapé que pour satisfaire son public.
Au moment où des milliers de personnes débarquent à Lampedusa, Tunis déplace des centaines de Subsahariens de la ville de Sfax vers les principaux points départ pour l’Italie.
Le 10 août 2023 à Sfax, des migrants subsahariens interceptés en mer par les forces de l’ordre tunisiennes. FETHI BELAID / AFP
Au moment où les arrivées d’embarcations de migrants sur l’île de Lampedusa se multiplient depuis la Tunisie, Tunis intensifie ses opérations à l’encontre des ressortissants subsahariens encore présents à Sfax, la deuxième ville du pays. Photos à l’appui, le ministère de l’intérieur a annoncé, dimanche 17 septembre, avoir évacué le centre historique de la ville, où des centaines de migrants avaient trouvé refuge après avoir été expulsés de leur logement début juillet. Ceux-ci avaient alors fait, avec le soutien des forces de l’ordre, l’objet d’une chasse à l’homme. « Cette campagne de sécurité a été bien accueillie par les habitants de la région, en particulier après le rétablissement de l’ordre public et l’évacuation des places publiques », s’est félicité le ministère de l’intérieur dans un communiqué publié en fin de journée.
Plus tôt dans la semaine, ce dernier avait déjà prévenu les organisations venant en aide aux migrants et, selon un volontaire présent sur place ayant requis l’anonymat, empêché les bénévoles de leur porter assistance. Acheminées samedi et dimanche dans des bus de la société régionale de transport de Sfax, des centaines de personnes ont été ainsi déplacées vers les zones rurales à quelques dizaines de kilomètres de là, particulièrement dans les localités de Jebeniana et Al-Amra.
« Une réponse purement sécuritaire »
« Il n’y a pas eu de résistance car on leur a fait croire qu’ils allaient être pris en charge dans des camps, alors qu’ils ont été jetés au milieu des champs d’oliviers », décrypte Romdhane Ben Amor, porte-parole du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), une ONG locale. Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des habitants de ces localités protester contre l’arrivée de bus, escortés par des véhicules de la garde nationale, transportant les migrants délogés du centre de Sfax et déposés au milieu de la route en pleine campagne. « La réponse des autorités tunisiennes est purement sécuritaire et semblable à la politique européenne. On reproduit les mêmes erreurs », dénonce M. Ben Amor.
Après les journées d’extrême tension qui avaient suivi la mort d’un Tunisien le 3 juillet, tué dans une rixe avec des migrants subsahariens d’après la version officielle, des centaines de ressortissants d’Afrique subsaharienne avaient été expulsés de Sfax et conduits dans le désert aux frontières de l’Algérie et de la Libye. Abandonnés sans eau, ni nourriture sous une chaleur caniculaire, au moins 25 d’entre eux avaient péri, selon des sources humanitaires, tandis que des centaines d’autres avaient parcouru des dizaines de kilomètres à pied avant d’être secourus, placés dans des centres d’accueil plus ou moins officiels ou relâchés.
Cette fois, les migrants ont été déplacés vers des zones côtières, au nord de Sfax, connues pour être des points de départ privilégiés vers les côtes italiennes, particulièrement l’île de Lampedusa, située à moins de 150 km. « Il y a des centaines de migrants qui étaient déjà ici à Al-Amra depuis ce qui s’est passé en juillet, ils y séjournent des jours, voire des semaines, avant d’embarquer, c’est l’une des principales zones de départ dans la région », témoigne Wahid Dahech, un militant présent sur place. « On dirait qu’ils les poussent à partir, alors qu’ils n’ont même pas les moyens de payer leur traversée. On les mène à la mort », fustige Romdhane Ben Amor.
« Propagande »
Depuis le 11 septembre, la petite île de Lampedusa, qui compte 7 000 habitants, a enregistré un nombre record d’arrivées d’embarcations de fortune en provenance de Tunisie. En moins de soixante-douze heures, elle a accueilli jusqu’à 6 800 personnes, majoritairement originaires d’Afrique subsaharienne. Deux mois après la signature d’un mémorandum d’entente entre la Tunisie et l’Union européenne (UE) visant à accroître le contrôle des frontières au sud de la Méditerranée, les autorités tunisiennes semblent dépassées par un nombre croissant de départs à destination de l’Europe.
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En juillet, le porte-parole de la Garde nationale tunisienne avait indiqué au Monde que plus de 30 000 migrants avaient été interceptés dans les six premiers mois de l’année 2023, un nombre qui a plus que décuplé depuis 2019. « Il y a un épuisement du dispositif sécuritaire qui manque de moyens et travaille en continu depuis plusieurs mois », estime Romdhane Ben Amor, alors que l’UE s’était engagée, en des termes imprécis, à « fournir un appui financier additionnel adéquat notamment pour les acquisitions, la formation et le soutien technique nécessaires pour améliorer davantage la gestion des frontières tunisiennes », comme le stipule l’accord conclu entre les deux parties et qui tarde à être appliqué.
Selon plusieurs ONG en Tunisie, ces départs massifs ont été favorisés par une météo clémente et une chute du prix de la traversée proposée en moyenne à 1 500 dinars par personne (moins de 500 euros) contre près de 2 000 euros en moyenne en 2022. Une baisse qui s’explique par l’utilisation de barques en métal, moins chères à produire mais aussi plus fragiles. Ces départs s’expliquent également par les conditions de vie des migrants subsahariens « qui se sont largement détériorées depuis qu’ils ne peuvent plus ni se loger ni travailler. Certains d’entre eux pensaient organiser leur projet migratoire sur un temps long mais ont dû précipiter leur départ », explique le responsable du FTDES. Pour ce dernier, le discours officiel sur la lutte contre les réseaux de passeurs, tant de la part de la Tunisie que de l’UE, relève de la « propagande ».
Tous pour le Maroc… mais pour la Libye, il n’y a personne. Et pourtant les inondations dans ce pays ont fait plus de morts que le séisme au Maroc. C’est l’ironie du sort ou le ressort des hommes qui se comportent comme des porcs. Je sais que ce n’est pas très gentil pour les porcs !
Autrement, je ne vois pas comment justifier l’injuste indifférence du monde à l’égard d’un pays qui prend l’eau de toutes parts et qui n’a plus d‘autre rempart que le hasard. C’est le Maroc qui a la préférence internationale de tous les bâtards… pour la Libye, le monde dit riche devient avare… on laisse choir, on ne partage pas ce désespoir-ci, mais ce désespoir là… celui du Maroc, oui ; pas celui de la Libye.
Peut-être parce qu’on a cassé l’un et pas encore cassé l’autre. Décapité l’un, dépité l’autre… On en a fini avec l’un, pas fini avec l’autre… Outrances chez l’un, vacances chez l’autre. L’Occident est pervers et narcissique. Pervers envers la Libye et narcissique par devers le Maroc.
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Ne vous retournez pas, parce que vous ne verrez aucun des trois à Tripoli : ni Bernard, ni Henri, ni Lévy qui ont fait de Kadhafi ce que le tchétchène a fait de Samuel Paty… Si le Tchétchène est mort, nos trois mécènes sont toujours en vie. De
Benghazi à l’Ukraine en passant par la Bosnie, pas besoin d’entendre chanter Bruel, on le sait depuis Pantagruel que l’Occident ne sert pas ceux qui ne veulent pas le servir.
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