«Avoir un ami puissant...». Enquête sur les familles urbaines, Alger-Oran- Annaba». Essai de Fatma Oussedik. KoukouEditions, Alger/Cheraga 2022, 398 pages, 2.000 dinars
Les réalités des familles algériennes contemporaines sont -il faut désormais l'admettre- diverses et complexes. Déjà, avec l'effraction coloniale, tout s'était trouvé bouleversé, la dépossession des terres accompagnée d'une dépossession des identités, entraînant (quand ce n'est pas l'élimination physique) l'éparpillement des populations et/ou leur exil.
Depuis l'indépendance du pays en 1962, la situation a évolué encore plus rapidement. L'Etat algérien post-colonial a inscrit son action -selon les chercheurs- dans une logique empruntant à la fois au jacobinisme et au bonapartisme de l'Etat français et à son organisation centralisatrice autour de la figure du Raïs, sur laquelle s'est construit le nationalisme arabe, «s'interdisant d'entendre les réalités diverses et complexes des familles algériennes».
Une nouvelle culture de la famille allait naître, enfantant en même temps «un pouvoir qui s'épuise». «Afin de maintenir un statu quo, la réponse apportée à chaque crise a été fondée sur un césarisme», souligne Fatma Oussedik.
L'ouvrage est une enquête sur les familles urbaines de trois grandes villes du pays. Alger, la capitale, Oran et Annaba. Fatma Oussedik s'interroge, dans ce livre, sur les fondements des liens familiaux à partir de la question : «comment, et avec quoi, fait-on famille en Algérie» ?
Associant la recherche de traces à partir de documents, à des entretiens de terrain, elle tente de répondre à cette interrogation à partir de l'analyse de trajectoires familiales. Ces entretiens ont aussi montré les points d'appui dont des familles ont pu, ou peuvent encore, bénéficier, dont «un ami puissant».
Dans ses conclusions, elle présente «les affiliations, les formes d'appartenance et de présentation de soi rencontrées». Ainsi, on a :
- La Tribu..., les personnes rencontrées ayant montré une organisation sociale à laquelle ils et elles se référaient en termes valorisants et qui renvoie à la Tribu comme espace d'inscription, sociale et économique ;
- Le Clan..., car si la tribu et le «arch sont apparus comme des traces, à présent, le terme auquel les sujets ont le plus souvent recours est le clan («ensemble de familles associées par une parenté réelle ou fictive»)..., le premier étant celui d'Oujda ;
- L'Individu..., car, de plus en plus réduits à l'état d'individus, confrontés à des éloignements, voire à des conflits familiaux, les Algériennes et les Algériens sont contraints à penser et fabriquer leur destin et à repenser un destin collectif, des formes nouvelles d'insertion sociale ;
- La Catégorie sociale..., la population s'étant, à présent, selon l'auteure, structurée en mini publics, en particulier autour d'organisations socioprofessionnelles, «comme l'ont montré les cercles de relations sociales révélées par l'enquête».
L'Auteure : Née à Alger en 1949. Etudes de sociologie (Université d'Alger puis Université catholique de Louvain en Belgique pour obtenir son doctorat). Enseignante et chercheuse (Cread). Plusieurs travaux, ouvrages et articles publiés.
Sommaire : Avertissement/Introduction/ Première partie : Transmission et ruptures. Le cadre général (Trois chapitres)/ Deuxième partie : Le souffle des ancêtres. Les récits familiaux (La mémoire de soi - Quatre chapitres)/Troisième partie : «Avoir un ami puissant...» /Des noms et des lieux. L'analyse - Trois chapitres)/ Conclusions : Institution familiale et autorité (la tribu, le clan, l'individu, la catégorie sociale) /Annexe (Rapport du colonel Pélissier à Bugeaud)/ Bibliographie
Extraits : «Ce peuple algérien existe; il s'est maintenu, différent et semblable, à travers les siècles. Il occupe le plus grand pays d'Afrique. Comment peut-on être à la fois si grand et si fragile ? Comment marcher le long de cet abîme qui ouvre sur la dispersion ? L'estime de soi me semble la réponse à un tel questionnement» (p 10), «Dans la conscience des populations, les territoires du Beylik étaient sans héritier et n'avaient pas de propriétaires identifiables (...). C'est ainsi que la population, si attachée à la propreté des domiciles privés, se désintéresse de tout ce qui est espace public, qui appartient «au Beylik» (p 78), «Un logement acquis, du fait de relations sociales ou familiales ou de la volonté d'un responsable politique, est une part de la rente pétrolière qui doit être transmise aux enfants» (p 102), «La mémoire de chaque Algérien et de chaque Algérienne est toujours nourrie de références «en commun» : à la situation coloniale qui a prévalu durant le XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle mais aussi du conflit entre Algériens qui a marqué l'histoire récente» (p 127), «Si le lieu fait récit, c'est parce qu'il nous parle» (p 181), «Auparavant, l'autorité dépendait de l'âge, du savoir, sur la famille. A présent, c'est le statut social, l'éducation, les revenus, l'exercice d'un rôle politique qui accordent une place d'organisateur de maître du jeu à une personne» (p 192), «L'administration française a passé plus de cinq (5) siècles afin de transcrire les noms de famille des Français afin de protéger leur filiation et leur personnalité, alors qu'elle n'a mis que 10 années pour les Algériens» (p 249), «Historiquement, les déplacements de population ont été le résultat, y compris après l'indépendance du pays, de décisions de pouvoirs autoritaires» (p 275), «Le seul recours à la Guerre de libération dans la production du récit fondateur s'épuise à présent auprès des jeunes générations, mis à mal par les règlements de compte, mais aussi par sa dimension temporelle courte» (p 359).
Avis : Un ouvrage très, très riche en informations... et en références (historiques et scientifiques). Un titre et une couverture qui «accrochent»... et un prix de vente élevé. Ouvrage très utile aux étudiants en sociologie urbaine et, aussi, en sociologie politique. Riche bibliographie.
Citations : «Les villes ne sont pas immobiles ; elles vivent y compris dans la conscience des sujets» (p 17), «Qu'est-ce que la mémoire sinon une histoire racontée aux vivants et qui leur permet de vivre les temps présents ?» (p 27), «Les concepts ne prennent pas l'avion (...). Nous ne pouvons pas faire l'économie d'une interrogation des termes qui nous ont offert et que nous utilisons dans des contextes différents, qui sont ceux dans lesquels nous vivons et que nous sommes tenus de penser. Ou alors, ces concepts sont vides de sens, ce sont des «mots valises» (p 64), «Une mégalopole peut, malgré un nombre d'habitants important, ne pas atteindre obligatoirement le statut de métropole» (p 86), «Les lieux nous parlent et à partir d'eux s'inscrivent les récits. Ils tiennent lieu de récit et ils sont porteurs de notre histoire, de nos histoires» (p 141), «Le rapport ambigu des Algériens et des Algériennes à la «harga» : une inquiétude et une délivrance» (p 305), «Nous étions, en 1962, dans un univers qui nous apparaissait relativement clair : toutes et tous des Algériens définis par un récit nationaliste, par une morale sociale (...). Peu à peu, ce récit s'est fissuré. Nous sommes à présent chaouïas, kabyles, mozabites, algérois, islamistes, nationalistes, berbéristes. Davantage encore, aujourd'hui, nous sommes du Sud ou du Nord en nourrissant ces appartenances par des références politiques» (p 354), «En Algérie, le contenant, la forme, a pris le pas sur le fond, ses contenus multiples. Et c'est ainsi que les approches de l'identité ont été posées sur la tête (p 369).
La famille à Alger. XVIIe et XVIIIe siècles. Parenté, alliances et patrimoine. Etude de Fatiha Loualich (Préface de Bernard Vincent). Saïd Hannachi, Editions Média-Plus, Constantine, 2017 (Fiche de lecture déjà publiée. Pour rappel. Extraits)
Elle a consulté plus de quatre mille actes concernant Alger -couvrant, de manière inégale certes, la période allant du XVIe siècle au milieu du XIXe siècle- et elle a exploité plus de deux mille qui ont été examinés d'une manière exhaustive, répertoriés et classés dans un ordre thématique (principalement le fonds ottoman d'Alger, la série el-mahakim shar'yya).
Tout s'est centré sur Alger, alors, à la fin du XVIe siècle, Cité d'au moins 60.000 habitants, ville-port ouverte sur la mer, et donc l'une des plus grandes villes méditerranéennes du temps, constituant un impressionnant kaléidoscope social, avec une série de milieux «communautaires» ou professionnels : ulémas, khodja, raïs, janissaires, maçons, Turcs, Andalous... dont la solidarité est renforcée par l'endogamie. Certes, la recherche s'est axée sur Alger et d'aucuns pourraient arguer qu'Alger ne reflète pas réellement la société algérienne et n'en serait pas représentative... et que pour bien étudier la société algérienne, il faut le faire à partir des villes de l'intérieur. Or, pour l'auteur, la réalité est toute autre : c'est à partir d'Alger qu'on peut faire une histoire sociale de l'Algérie car, «c'est à partir des archives d'Alger (bien tenues) qu'on peut le mieux étudier le local et le global, tout en considérant que chaque localité se distingue par ses particularités, ses détails, l'histoire de chaque ville étant le reflet des sources qu'elle a produites». Mais les archives d'Alger ne reflètent pas uniquement le local car on y retrouve des traces de l'ensemble des villes et provinces : «C'est le local dans sa dialectique du global». Des annexes très riches.
L'Auteure : Professeur à l'Université d'Alger. Elle a publié plusieurs articles dans diverses revues sur l'Algérie durant l'époque ottomane
Extraits : «Alger, capitale du pays, est une ville marquée par la coexistence de plusieurs groupes sociaux. Cette diversité a fortement influencé la population dès le début de la période ottomane» (p 29), «Au niveau des mahakim, chaque rite avait le quotidien à gérer avec des pics d'intensité. La mahakma hanafite avait une activité prenante avec un rythme assez intense d'enregistrement des biens habous, la totalité des fondateurs ayant opté pour ce rite. La mahakma malékite, quant à elle, devait affronter les pénibles péripéties des successions et les tracas des partages» (p 352).
Avis : Destiné aux spécialistes, aux descendants et aux mordus de l'époque.
Citations : «Les sociétés ouvertes qui accueillent des populations venant d'horizons divers laissent peu d'espace pour la fermeture et le cloisonnement social» (p 30) «Le nom contribue à créer la personne sociale et fonctionne comme un signe de classe» (p 41), «L'acquisition d'un bien est un acte d'investissement, un placement ; sa transmission constitue un acte de transcendance du temps. Opter pour une forme de transmission, c'est choisir la dimension humaine qui devra le mieux caractériser l'acte. En effet, la transmission n'obéira pas uniquement au bon gré ou aux désirs des contractants. Le collectif encadre, bloque, entrave ou oriente les gestes et les actes» (p 169).
Hafid habitait avec sa mère une sorte de gourbi dressé dans un coin de la cour arrière de l'hôtel Albert 1er, au centre-ville de Tlemcen. À chaque fois que j'allais lui rendre visite, au milieu des années 1980, pour l'emmener boire un café à la terrasse d'une buvette voisine, je frappais un coup sec à la porte en zinc de son abri de fortune et il sortait aussitôt, la tête la première, comme s'il s'extirpait de la carlingue d'un sous-marin.
Sa mère, en journée, était souvent absente, car elle devait faire des travaux ménagers chez des familles de la ville. Parfois, le week-end, je croisais sa sœur unique, étudiante à l'université d'Oran, discrète, lointaine, comme drapée d'un voile de pudeur, de honte et de colère tue.
Hafid était fils de chahid mais n'abordait jamais ce sujet. Il fumait beaucoup à cette époque et se débrouillait comme il pouvait pour gérer, au quotidien, un mal-être qui l'a progressivement éloigné des ambitions et des obligations de la vie. Passionné de théâtre, bercé de culture populaire, féru de littérature d'avant-garde, il hantait la bibliothèque de la Maison de la culture de Tlemcen où il passait le plus clair de son temps et où il était devenu une sorte de personnalité. Je savais vaguement qu'il avait été scolarisé, très jeune, à l'Ecole des Cadets de la Révolution, située à la caserne du Mechouar de Tlemcen, puis qu'il avait rejoint l'Ecole des Cadets de Koléa par la suite. Ces établissements éducatifs, d'un type particulier, avaient ouvert leurs portes en mai 1963, dans six villes d'Algérie : Oran, Guelma, Béchar, Laghouat, Koléa et Tlemcen. Ils dispensaient un enseignement général et une formation paramilitaire et avaient accueilli des milliers d'enfants dont beaucoup de fils de chouhada et de moudjahidine.
Pour une raison inconnue, Hafid, après l'obtention de son baccalauréat à l'Ecole des Cadets de Koléa, décida d'interrompre ses études et de se lancer dans une vie d'artiste. Il rejoignit alors la troupe de Kateb Yacine, d'abord à Bab El Oued, puis dans le village agricole de Ténira, près de Sidi Bel-Abbès, où l'auteur de Nedjma avait trouvé refuge. Hafid racontait, avec passion et nostalgie mais aussi un peu d'amertume, ces moments de vie privilégiés mais fragiles, avec les comédiens-paysans de la troupe de Kateb, cette espèce de communauté anarchiste et autonome, dans l'Algérie glorieuse et pathétique du Président Boumediene, les discussions fiévreuses du soir, l'expérimentation créatrice, les corvées de cuisine, à tour de rôle, et le fils radieux du maître des lieux, Amazigh, qui jouait au football.
Hafid avait écrit plusieurs pièces de théâtre. L'une d'elles a été montée par une troupe de comédiens amateurs, au début des années 1980, à la Maison de la culture de Tlemcen. Les années sont passées et le dossier de la petite famille du chahid a fini par trouver une oreille attentive auprès des autorités locales. Hafid emménagea avec sa vieille mère dans un logement social du nouveau quartier d'Imama, à la périphérie de la ville.
Dans son roman «L'écrivain» publié en 2001, Yasmina Khadra rend un hommage appuyé à son camarade des rêves éveillés de jadis, à l'Ecole des Cadets de la Révolution de Koléa et raconte que Hafid a été, en quelque sorte, son premier conseiller littéraire et le lecteur averti de ses premières ébauches d'écriture, avant la consécration, la gloire et les succès. On ne croise plus désormais la silhouette tourmentée et lumineuse de Hafid en train d'arpenter les ruelles du centre-ville de Tlemcen, un mégot de cigarette aux lèvres, un livre chiffonné dans la main.
par Amine Bouali
Jeudi 29 decembre 2022
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5317745
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L'histoire : Mohammed a tout juste 9 ans quand son père le conduit à l'école des cadets, près d'Oran, en Algérie. Il devient alors le matricule 129. L'école des cadets est une école militaire, au règlement stricte, sévère... qui n'hésite pas à faire régner l'ordre dans les rangs avec des châtiments corporels... Mohammed y suivra toute sa scolarité, puis à l'adolescence, changera pour une autre école militaire pour adolescent se dirigeant vers le bac...
Tous les moyens sont bons le jeune Mohammed pour s'échapper de sa vie, de son environnement. La lecture, puis l'écriture... Mohammed sera officier supérieur de l'armée algérienne. Et surtout, quelques décennies plus tard, il deviendra Yasmina Khadra, l'auteur que nous connaissons. Ce livre est donc la genèse d'un auteur....
Qui peut douter de la détermination de l'Etat à récupérer les biens mal acquis par d'ex-hauts responsables et hommes d'affaires véreux, condamnés par la justice dans des affaires de corruption, de trafic d'influence et de détournement de deniers publics ? C'est l'un des engagements du Président Tebboune qui fait bouger les autorités dans plusieurs directions, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Plus qu'un engagement, la récupération des biens mal acquis et la lutte en faveur de la moralisation de la vie politique sont élevées au rang de principes sacrés, palpables à travers les textes de lois qui ont éloigné l'argent de toute opération électorale et mis sous haute surveillance les hauts fonctionnaires notamment, ainsi que d'autres efforts initiés tous azimuts pour restituer tout ce qui a été détourné par les membres de la « Issaba », se trouvant dans les prisons ou en fuite à l'étranger. Et pourtant, certains ne manquent pas de tenter de semer le scepticisme au sein de l'opinion.
Ces jours-ci, ce dossier tient le haut de l'actualité suite à la déclaration du Président Tebboune, lors de la dernière rencontre avec des médias locaux, faisant état de la récupération de près de 20 milliards de dollars, dans le cadre des opérations de restitution des biens mal acquis. Il n'en fallait pas plus pour braquer les projecteurs sur ce chiffre, jugé faramineux par des opposants, alors que les autorités publiques ont pris l'initiative de donner des détails dans ce sens qui confondent les détracteurs, qui n'expliquent pas que cette somme d'argent résulte, en fait, en sus de l'argent liquide récupéré dans des comptes bancaires, de l'équivalent des biens mobiliers et immobiliers saisis dans le cadre de l'exécution des décisions de justice définitives prononcées contre les mis en cause. C'est le ministre de la Justice qui a, dans ce sens, laissé entendre qu'il n'y a pas lieu de s'étonner par ce chiffre de 20 milliards cité par le Président Tebboune. Un chiffre appelé à la hausse, a-t-il soutenu. Affirmant dans ce sillage que «la justice a mis la main sur ces biens répartis sur les différentes wilayas du pays », dont la confiscation d'habitations, de biens touristiques, des villas luxueuses, à travers les wilayas du pays, ainsi que des dizaines d'usines, dont des usines de montage automobile et d'autres activant dans divers domaines, outre la saisie de bijoux et des pierres précieuses et la confiscation de 6.447 comptes bancaires et 4.203 véhicules, tous types confondus, ainsi que la confiscation de 23.774 biens mobiliers, de 425 habitations, et de 14 promotions immobilières, chacune comprenant jusqu'à 1.000 logements». Il s'agit d'actions réalisées grâce «à la poursuite des procédures judiciaires de saisie et de confiscation au niveau national », a précisé le ministre de la Justice, qui a, en toute franchise, convenu que sur le plan international les choses s'annoncent plus compliquées.
Dans ce contexte, l'émission de 224 commissions rogatoires pour la récupération des fonds détournés, réparties sur 30 pays, n'a pas encore donné ses résultats. Cela pourrait se concrétiser dans un an ou deux, voire plus, mais une chose est sûre, bien mal acquis ne profite jamais.
La cinémathèque royale de Belgique célèbre le 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté algérienne avec un cycle cinématographique intitulé "60ans de cinéma algérien" qui propose une vingtaine de films dans un programme de projection qui se poursuit jusqu'au 14 février 2023.
La cinémathèque royale de Belgique a choisi de célébrer un cinéma "né pendant la guerre de libération avec les images de Djamel Chanderli, Mohamed Lakhdar-Hamina ou encore René Vautier" et qui s'est développé dans une ville, Alger, devenue "la plaque tournante des coproductions internationales et engagées dans la décolonisation".
Inauguré par la projection du film "Héliopolis" de Djaafar Gacem et "La bataille d'Alger" réalisé par Gilo Pontecorvo et produit par "Casbah films", ce programme propose des classiques algériens ou évoquant l'Algérie comme "Les mains libres", première production de "Casbah films" en 1964, "Chroniques des années de braises" Palme d'Or du Festival de Cannes réalisé par Mohamed Lakhdar-Hamina, ou encore la perle de Mohamed Zinet "Tahya Ya Didou".
De grands noms de la culture algérienne sont également à l'honneur de cette programmation avec "Omar Gatlato" de Merzak Allouache, "Kateb Yacine, l'amour et la révolution" de Kamel Dahane, ou encore "La nouba du mont Chenoua" réalisé par la romancière et académicienne Assia Djebar.
Les organisateurs ont également choisi de mettre en lumière les films de la périodes allant de de la fin des années 1980 jusqu'au début des années 2000, en rendant hommage à la cinémathèque algérienne qui a assuré son rôle de bastion culturel face à la violence terroriste. "El Kalâa" (1988) de Mohamed Chouikh, "La montagne de Baya" (1996) de Azzedine Meddour, "Rachida" (2002) de Yamina Bachir-Chouikh ou encore "La fin des Djinns" (1990) de Cherif Aggoune sont également au programme.
Le cycle de projection "60 ans de cinéma algérien" prévoit également la présentation de films algériens récents comme "Atlal" de Djamel Kerkar, "Jusqu'à la fin des temps" de Yasmine Chouikh, "Papicha" de Mounia Meddour , "Nar" de Meriem Achour Bouakkaz ou encore "A Mansourah tu nous a séparé" de Dorothée Meriem Kellou.
Inaugurée par l'ambassadeur d'Algérie à Bruxelles, Ali Mokrani, la manifestation "60 ans de cinéma algérien" se poursuit à raison de deux projections hebdomadaires, chaque samedi et mardi, jusqu'au 14 février 2023.
Des participants au Forum de la mémoire sur "la contribution de la région de l'Ahaggar dans la résistance populaire et la guerre de libération", organisé mercredi à Alger, ont mis l'accent sur le "rôle pivot" de cette région dans la préservation de l'intégrité territoriale du pays en contrecarrant les plans expansionnistes et scissionnistes de l'occupan
Intervenant lors du forum organisé par l'Association Machaâl Echahid en hommage aux défunts moudjahidine Moussa Akhamokh et Mahmoud Guemama, dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le chercheur Dey Boukhami, a souligné "le rôle pivot des touareg dans la lutte contre l'expansionnisme de la colonisation française dans le sud algérien durant les résistances populaires et à contrecarrer ses plans scissionnistes".
"A l'instar des autres régions, l'Ahaggar a connu une résistance armée contre l'occupant français qui s'est retrouvé en confrontation avec les habitants de la région. Ces derniers se sont montrés fermement résistants, refusant catégoriquement l'occupation", a-t-il ajouté, mettant en avant le grand militantisme des deux leaders Moussa Akhamokh et Mahmoud Guemama.
Le membre de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Guemmama, fils du défunt Mahmoud Guemama, a évoqué, lui, le rôle de son père durant la guerre de libération en mobilisant des jeunes, mais aussi la collecte d'armes et de dons au profit de l'Armée de libération nationale (ALN) à travers toutes les régions du pays.
M.Mohamed Akhamokh, membre du Conseil de la nation et fils de feu Moussa Akhamokh est revenu, de son côté, sur le militantisme sans faille de son père face à l'occupant.
Des participants au Forum de la mémoire sur "la contribution de la région de l'Ahaggar dans la résistance populaire et la guerre de libération", organisé mercredi à Alger, ont mis l'accent sur le "rôle pivot" de cette région dans la préservation de l'intégrité territoriale du pays en contrecarrant les plans expansionnistes et scissionnistes de l'occupant.
Intervenant lors du forum organisé par l'Association Machaâl Echahid en hommage aux défunts moudjahidine Moussa Akhamokh et Mahmoud Guemama, dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le chercheur Dey Boukhami, a souligné "le rôle pivot des touareg dans la lutte contre l'expansionnisme de la colonisation française dans le sud algérien durant les résistances populaires et à contrecarrer ses plans scissionnistes".
"A l'instar des autres régions, l'Ahaggar a connu une résistance armée contre l'occupant français qui s'est retrouvé en confrontation avec les habitants de la région. Ces derniers se sont montrés fermement résistants, refusant catégoriquement l'occupation", a-t-il ajouté, mettant en avant le grand militantisme des deux leaders Moussa Akhamokh et Mahmoud Guemama.
Le membre de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Guemmama, fils du défunt Mahmoud Guemama, a évoqué, lui, le rôle de son père durant la guerre de libération en mobilisant des jeunes, mais aussi la collecte d'armes et de dons au profit de l'Armée de libération nationale (ALN) à travers toutes les régions du pays.
M.Mohamed Akhamokh, membre du Conseil de la nation et fils de feu Moussa Akhamokh est revenu, de son côté, sur le militantisme sans faille de son père face à l'occupant.
Lors d’un colloque organisé en l’honneur de l’emblématique président Boumediene par le ministère des Moudjahidines, sa femme Anissa a pris la parole pour raconter son défunt mari. Plus de détails seront dévoilés dans les lignes de cette édition du mercredi 28 décembre 2022.
Cela fait 44 ans que l’ancien président Houari Boumediene est décédé en laissant en émoi tout le peuple en Algérie, mais aussi sa femme Anissa, qui a tenu à prendre la parole pour rappeler la grandeur de cet homme lors de ce colloque organisé en son honneur par le ministère des Moudjahidines.
Il est à rappeler que l’emblématique chef d’État a marqué toute une époque. Même 44 ans après son décès. De génération en génération, on se souvient encore de l’homme qui a, par son passage, tenu à hisser le pays haut. Et ce, en lui donnant une place sur la scène internationale. D’ailleurs, feu Boumediene avait pour objectif de mettre fin à l’époque du colonialisme économique après avoir mis derrière lui l’ère du colonialisme politique.
Dans ce sillage, comme rapporté par le média francophone L’Expression DZ, Anissa Boumediene s’est prononcée pour revenir sur le parcours de son défunt mari. En tant que première Dame, elle a évoqué l’annonce de son décès qui a été vécue comme un drame par tous les Algériens.
Algérie : Anissa rappelle le « Zaïm » qu’était Boumediene
Avec beaucoup d’émotion, Anissa Boumediene se remémore le jour de sa mort, en révélant : « C’était un choc pour la veuve que j’étais, mais aussi pour tous les Algériens orphelins de leur président ». Sachant que l’annonce est tombée comme de la foudre sur les Algériens. « Les médecins m’avaient dit qu’il avait un rhume. Après 40 jours, il décède de façon subite », a-t-elle ajouté.
En outre, la première Dame a également rappelé le « Zaïm » qu’il était. Mais pas que. Elle a évoqué le fait que Mohamed Boukharouba, de son vrai nom, était un visionnaire. D’ailleurs, la preuve en est un de ses discours à l’ONU. « Le discours de Boumediene à l’ONU en est le meilleur exemple. Il parlait de ce que nous vivons aujourd’hui », a-t-elle lancé.
Témoignage, Yvon au service de la Nation Française muté d'office dans la 434 UFL-UFO
Hommage aux anciens combattants FSE 4ème BCP deTifelfel mutés d'office a la 434° UFL-UFO
Guerre d'Algérie: pas de repentance mais la vérité et de la reconnaissance (Macron)
On se demande comment des officiers expérimentés et intelligents ont pu élaborer ce projet
<<< Quand la vérité est remplacée par le silence , le silence est un mensonge>>>
"la mémoire est utile pour bien se conduire"
Par Omar Hamourit *
Le 8 janvier 1961 était organisé le premier référendum qui invitait les Français et les Algériens à se prononcer sur les réorientations de la politique algérienne de la France, amorcée par le général de Gaulle dans son discours du 16 septembre 1959. L'idée d'une Algérie algérienne commençait à prendre forme et dans son sillage les initiatives pour l'accompagner et la mettre en place. C'est dans ce climat, que le Comité des affaires algériennes (CAA), présidé par Louis Joxe, a développé l'idée d'une Force algérienne, pour assurer l'ordre et la sécurité en Algérie non encore indépendante mais plus totalement sous l'autorité française. Cette Force devait accompagner le projet de société esquissé par les accords d'Évian, en sécurisant les biens et le territoire d'une Algérie multiethnique. Elle était pensée également, comme le montre une note signée par le général Charles Ailleret, le haut responsable militaire en Algérie, pour constituer la future base de l'armée algérienne, et ce conformément aux orientations des accords d'Évian. Voyons comment cette armée a été mise sur pied par le gouvernement français et de quelle façon s'est-elle déployée dès le 19 mars 1962, date de la proclamation du cessez-le-feu.
Des harkis dans la Force locale Le référendum sur l'autodétermination de l'Algérie a ouvert donc la voie à une indépendance de l'Algérie. C'est ainsi, dès le 20 janvier 1961, qu'un groupe interministériel réuni à Paris, a prévu la constitution d'une armée d'un effectif qui oscillerait entre 30000 et 35000 hommes. Ensuite, à l'issue de la consultation et les propositions faites par les autorités militaires en Algérie, le Comité des affaires algériennes (CAA), a donné un corps à cette Force, lors de la réunion du 24 octobre 1961, en la dotant de 4500 gendarmes auxiliaires, 11000 hommes des Groupes mobiles de sécurité et 18000 Moghaznis. Cette configuration n'a pas été validée par les négociateurs du gouvernement provisoire de la révolution algérienne (Gpra), comme le souligne Redha Malek dans son livre Algérie à Évian, histoire des négociations secrètes, qui rejetèrent la présence des supplétifs (les harkis) dans les effectifs et proposèrent, à la grande surprise, d'intégrer dans cette Force locale, les appelés du contingent, des appelés aussi bien de souche européenne que nord-africaine. Ce fut un point d'achoppement entre les deux parties qui déboucha sur un accord et une instruction écrite envoyée le 26 février 1962 par Pierre Messmer, le ministre des Armées, au général Charles Ailleret, le haut responsable militaire en Algérie. Le cessez-le-feu survint le 19 mars appuyé par le décret 62-306 et fut suivi par l'arrêté interministériel du 30 mars 1962 précisant les contours de la Force locale. 40000 hommes répartis en 114 Groupes mobiles de sécurité «GMS», 110 pelotons de Garde territoriale,(PGT) et enfin 114 compagnies d'appelés ayant plus de 8 mois de service. Comme le prévoient les accords d'Évian, cette Force est mise à la disposition du l'Exécutif provisoire. Signalons que de nombreux appelés français de souche, ont accepté à reculons leur affectation aux unités de la Force locale. À partir d'avril 1962, le commandement de la Force locale fut confié à Omar Mokdad, ancien préfet de Saida, par un décret signé par Charles de Gaulle. Cependant, en raison de sa dépendance logistique et du financement français, l'autorité effective relevait davantage du représentant français en Algérie, Christian Fouchet, le haut-commissaire de la République, que de l'Exécutif provisoire, comme le résume si bien Robert Buron, dans Carnets politiques de la guerre d'Algérie par un signataire des accords d'Évian. Ce commandement bicéphale, a conduit à quelques divergences sur les missions de la Force locale. Si les missions de cette Force, conformément à l'arrêté du 30 mars 1962, étaient d'assurer la surveillance générale, la protection des personnes et des biens, et le maintien de l'ordre, Abdelkader Hassar, délégué à l'ordre public au sein de l'Exécutif provisoire, a demandé à ce que la Force locale soit impliquée dans la lutte contre l'organisation armée secrète (OAS). Christian Fouchet n'approuva pas cette demande.
Les Algériens exilés en Tunisie et au Maroc Abderrahmane Farès, le président de l'Exécutif provisoire souhaitait élargir les missions de la Force locale à la lutte contre ceux qui remettaient en question les accords d'Évian. Voilà un souhait qui présageait le futur affrontement entre les défenseurs des accords d'Évian et l'aile opposée lors du congrès à Tripoli du Conseil national de la révolution algérienne (Cnra), qui, les uns et les autres, portaient un projet de société fondamentalement différent. Ceci dit, au mois de mai 1962, devant l'intensité des actions de l'OAS, les soldats de la Force locale furent déployés dans les grandes villes, au grand dam des appelés de souche européenne, qui craignaient les affrontements avec les Français d'Algérie. Toujours est-il que la Force locale a joué un rôle très important dans cette Algérie où l'exercice du pouvoir était confus, en sécurisant des endroits stratégiques, comme les barrages de rétention d'eau, et gérant l'ouverture des frontières pour permettre aux Algériens exilés en Tunisie et Maroc, de rentrer au pays. Elle a protégé le départ les Européens, avec quelques manquements, notamment à Oran. Cette Force a joué un rôle essentiel dans l'organisation et la préparation du référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962, sous l'autorité d'Omar Mokdad. Depuis sa mise en place à sa dissolution progressive à partir de juillet 1962, et l'intégration des soldats de souche algérienne aux wilayas, cette Force a été souvent entre le marteau et l'enclume. D'un côté, l'hostilité de l'OAS qui voyait en elle une armée avec des effectifs français et une logistique française, au service du Front de Libération nationale (le FLN). Et de l'autre, la véhémence de l'état-major de l'Armée de Libération nationale (l'ALN), du colonel Houari Boumediene. Amar Mohand Amer parle d'une opposition affirmée des wilayas à l'armée des frontières, en cet été 1962.
* Universitaire
En hommage à mon camarade Militaire du contingent FSE de la Force Locale 422 (de dos) DCD depuis peu, mais qui avait témoignez avec moi et sur Historia Magazine en 1972 mais occultée par la suite par tous les médias et tous les historiens
Les 25 et 26 juin 1962 dans la ville d'Oran recouverte par la fumée des incendies, les commandos de l’OAS attaquent et dévalisent six banques.
C'était le 15 juin 1962
Incroyable mais vrai
Le 15 juin 1962 en Algérie, Yvon, Militaire de 2ème classe se faisait conduire à Alger en jeep par un Capitaine (Commandant de la 434ème UFO de Guyotville) par la corniche de Guyotville - a Alger pour une mission (secrète) qui est resté secrète en ce qui concerne la participation d'un membre FSE de la Force locale a cette réunion ( FLN-OAS). Bernard Tricot et autres (Silence complet).
Aucun chauffeur n'étant disponible au cantonnement. J'étais donc seul à garder la jeep, à la Mairie d’Alger avec une frousse énorme (qu'une grenade me soit balancé dans les jambes, ou de me faire tirer dessus). D'autres militaires (de différents bords ?) FLN- ALN- Armée Française et (OAS peut être) étaient comme moi de faction, devant d'autres véhicules, mais personne n'avait ouvert la bouche....... IL fallait rester calme......! J’étais sur mes gardes. Je tressaillais un peu à chaque fois, ou le moindre bruit se faisait entendre, car je me préparais à intervenir à chaque instant. Scrutant des yeux le moindre endroit où un replie serait possible.
Je ne me rappelle plus combien de temps mon capitaine avait été retenu tellement j’étais sur le qui-vive, mais j’avais trouvé le temps très long
Et c’est sans aucune voix, le capitaine repris prestement le véhicule, et sans rien demander je grimpais dans la jeep. Le retour vers Guyotville, s’effectua plus sereinement sans aucun commentaire. Le capitaine s’emblait très préoccupé par l’entrevue qu’il venait d’avoir. S’il nous était arrivé le moindre malheur, personne ne nous aurait retrouvés pour nous rendre un dernier hommage.
Ce soir- là, une déflagration mutila l’Hôtel de ville, victime d’un plasticage Enormes dégâts sur les sept niveaux du bâtiment, 17 soldats français y trouvèrent la mort. Photo EPC Armées ; Livre de Vitalis Cros ; Presses de la Cité Paris 1971 retrouvé à Colmar qu'en 2009
*
Couvrir le conflit algérien ou l’évoquer s’avère périlleux lorsqu’on veut être un journaliste impartial. Joseph Pasteur en fait les frais.
La veille du JT de 20h00 du 16 mars 1962 où il doit commenter la politique intérieure, on l’averti qu’il ne présentera pas le journal du lendemain : "Au même moment, on apprenait que Pasteur devait être suspendu incessamment à la suite d'un conseil interministériel au cours duquel on avait trouvé qu'il avait une façon provocante de donner des nouvelles...la dernière provocation qu'on lui reprochait était l'annonce, au JT du samedi 10 mars, de la révocation de M. Rouve, secrétaire général du Syndicat de la Police..."
Joseph Pasteur est « invité » soit à partir en reportage loin de Paris, soit à accepter le poste de correspondant de la Rtf à Milan (où il n'y a pas de poste !). Des raisons de sécurité sont aussi invoquées (l'OAS. menacerait de plastiquer son appartement) (télé 7 jours du 24 au 30/03/1962).
Mais, suite à une grève générale d'1/2 heure sur toutes les chaînes de radio et de télévision, le journaliste revient à l'antenne le 07 mai 1962. Il y donne ses impressions sur l'Algérie, puis présente les reportages qu'il a réalisés sur l'Algérie du 08 au 10 mai 1962. Ce reportage est le premier de cette série. Il s’agit d’une rétrospective sur les attentats perpétrés par l'OAS à Alger depuis la signature des Accords d'Evian sur le cessez-le-feu et l'autodétermination en Algérie.
Cliquez ci-dessous pour avoir la chanson des combattants d'Algérie et mon intervention a la Radio sur France Bleu.
1961 Depart en camion de Tifelfel Rhassira >Aurès du Moustachu pour une opération !!
On peut remarquer que quatre de nos amis et camarades musulmans,n'ont pas voulu se faire photographié.
<<Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre à jamais dans l’ombre de ce traumatisme pour nos deux pays ? Il est temps de clôturer ce deuil. Il faut pour cela avoir le courage de dire les choses et de ne céder à aucune simplification. »
Diplome obtenu l'année de la déclaration de Guerre en Algérie 01/11/1954
« La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas. » (Paul Valéry)
Récemment dans la revue «Science & Vie» - «Algérie 1954-62 - La dernière guerre des français»
M. Paul Delouvrier (1914- 1995) ancien Délégué Général du Gouvernement en Algérie, révélait «post mortem» que la France, par l’intermédiaire des compagnies pétrolières, «arrosait»les fellaghas pour que les gazoducs ne soient pas sabotés. Cette révélation était un secret de polichinelle, depuis longtemps éventé, mais qui devait rester tabou sous le fameux sceau du «Secret Défense».
Un hors série de Science et Vie, publié en octobre 2004, les révèle au grand public.
Dans ses confidences, Paul Delouvrier détaille les conditions dans lesquelles il a été nommé en décembre 1958 délégué du gouvernement en Algérie et explique qu’il a demandé - et obtenu - « un milliard de francs lourds par an[...] pour sortir le gaz du Sahara et l’amener à la côte ». « Pourquoi les tuyaux n’ont pas été transpercés ?
C’était facile avec les fellaghas. Simplement parce que je me suis entendu avec Tunis », où siégeait le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), selon Paul Delouvrier.
« Et le gaz est sorti parce que je me suis entendu pour que jamais les fellaghas ne le touchent », selon l’ancien représentant français à Alger, ajoutant que les compagnies pétrolières « ont arrosé suffisamment [...] des gens qui, après, allaient acheter des armes pour tuer des Français ».
Copie du Numéro 434 L’ancien D’Algérie Nos lecteurs écrivent Ou est la vérité ? Récemment dans la revue «Science & Vie» - «Algérie 1954-62 - La dernière guerre des français» M. Paul Delouvrier (1914- 1995) ancien DGG (*) en Algérie, révélait «post mortem» que la France, par l’intermédiaire des compagnies pétrolières, «arrosait» les fellaghas pour que les gazoducs ne soient pas sabotés. Cette révélation était un secret de polichinelle, depuis longtemps éventé, mais qui devait rester tabou sous le fameux sceau du «Secret Défense».Il est évident que cet «impôt révolutionnaire» servait à acheter des armes, dont la fameuse copie du Mauser allemand en Tchécoslovaquie, qui reproduisait même l’aigle nazi avec la croix gammée.
En caricaturant, on peut dire que nos proches, abonnés de GDF en France dans ces années-là, payaient les armes pour nous tuer !
Familier (**) du tronçon ferroviaire Biskra El Kantara-Batna je m’aperçus très vite, avec mes camarades, que les trains de wagons citernes de pétrole brut d’Hassi-Messaoud-Bône ou Philippeville n’étaient jamais l’objet de déraillements par mines, alors que, malgré des ouvertures de voies quotidiennes avec pelotons cynophiles, les trains de voyageurs ou de marchandises étaient périodiquement l’objet de ces attentats. D’autre part, ces mines, indétectables ou non détectées, étaient toujours placées dans des endroits où la voie ferrée était de part et d’autre très dégagée et jamais dans des zones au relief accidenté, pour que celle-ci ne soit pas trop longtemps obstruée... pour les convois pétroliers ! Pour ma part (**), je peux relater que le 30 novembre 1959, lors de la traversée de l’oléoduc, récemment achevé, au col du Foum el Zegag, le général d’armée Demetz (5 étoiles) vint en inspection par hélicoptère. Nous lui présentions les armes en tenue 46, sans aucune protection, sauf un GMC avec une tourelle de 12,7... Non montée et une quinzaine de militaires faiblement armés, et en pleine zone dite interdite Passivité des fells, efficacité du plan Challe, inconscience militaire ou accord tacite local avec les fells ? Suite aux révélations de M. Delouvrier, les Algériens ont réagi et rejeté - mollement et discrètement - ces arguments en insinuant que, sachant depuis 1954 l’indépendance de l’Algérie inéluctable, il ne fallait pas saboter les structures économiques du pays (ponts, barrages, gazoducs, oléoducs, etc.). Est-ce qu’un jour un historien digne de foi se penchera sur ce sujet que j’appellerai «La bataille du rail, du gaz et du pétrole en Algérie 1954-1962 » pour dire une vérité peut-être cruelle mais qui balaierait la fameuse Raison d’Etat, 40 ans après, pour devenir un fait historique ?
Jean Claude MARY 92370 CHAVILLE
Il y a 58 ans aujourd'hui, 19 mars 2020
Dans ce village des Aurès, il y a eu 59 ans qu'un détachement de l'armée Française avait eu la mission d'aller annoncé les accords d'Evian du 18 mars et le cessez le feu en ce jour du 19 mars1962 dans ce village de Ghassira .Au moins quatres militaires FSNA et FSE de cette mission sont toujours en vie, et pourrait témoigner ??
La lutte contre la pandémie du « coronavirus » conduit le gouvernement à prendre un certain nombre de mesures contraignantes.
Les cérémonies du 19 mars à l’occasion de la Journée nationale du Souvenir et de Recueillement à la Mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie, sont toutes annulées, sauf à Paris.
Les cérémonies prévues initialement au Mémorial du quai Branly et à l’Arc de Triomphe feront l’objet d’un simple dépôt de gerbe de la secrétaire d’Etat aux Armées, accompagné d’un responsable national de la FNACA.
Ainsi seront quand même honorés les 30 000 morts et disparus d’Afrique du Nord.
Le 19 mars est la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Si la traditionnelle cérémonie n'a pas lieu cette année en raison du contexte actuel, la Secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, a tout de même tenu à adresser un message pour l'occasion.
" 19 mars 1962 !
Ce jour-là, le cessez-le feu, prévu par les accords d’Evian signés la veille, prenait effet. Il mettait fin à huit années de guerre. C’était il y a cinquante- huit ans.
Depuis, le souvenir de la Guerre d’Algérie est toujours vivace. Plusieurs millions de femmes et d’hommes, des deux côtés de la Méditerranée, ont vu leur vie bouleversée. Des milliers de familles ont été endeuillées.
Aujourd’hui, nous nous souvenons, nous nous recueillons et nous rendons hommage à toutes les victimes militaires et civiles de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Nous honorons la mémoire des combattants. Celle des appelés du contingent, des militaires de carrière, des membres des forces supplétives ou assimilés, celles des forces de l’ordre. Plus de 25 000 sont morts pour la France et plus de 70 000 ont été blessés.
Pour des milliers de soldats français, le 19 mars est avant tout la fin des combats. Un jour qui, pour beaucoup, signifiait le retour attendu dans leur famille. Mais, ils sont nombreux à avoir ramené jusque chez eux les douleurs et les traumatismes de la guerre.
Le 19 mars annonce l’indépendance de l’Algérie et est apparu comme une promesse de paix. Mais, nous le savons, comme trop souvent la sortie de guerre eut son lot de tragédies et de drames.
Nous pensons aux Français d’Algérie. Des familles entières ont quitté leur terre natale, une terre tant aimée, pour recommencer leur vie.
Nous honorons les membres des formations supplétives et assimilés qui ont loyalement servi la France. Beaucoup ont été victimes d’exactions, beaucoup d’autres ont été contraints de fuir l’Algérie. Déracinés, ils sont arrivés dans un pays qui n’a pas su les accueillir.
De nombreux civils de toutes origines et de toutes confessions ont souffert et ont été les victimes de violences. La France ne les oublie pas tout comme elle n’oublie pas le drame des disparus, dont la trace s’est perdue dans la guerre.
La mémoire de la guerre d’Algérie est diverse, plurielle et fragmentée. Elle est encore douloureuse pour beaucoup d’anciens combattants, de rapatriés et de familles. Ce drame – cette déchirure – est désormais une page de notre histoire. C’est pourquoi, il faut l’enseigner et la raconter. C’est pourquoi, il faut transmettre les mémoires et recueillir les témoignages des acteurs encore parmi nous. Le monde combattant et le ministère des Armées participent à cette tâche essentielle.
La Nation rassemblée poursuit la construction d’une mémoire apaisée et tolérante tout en développant des liens d’amitié entre les deux rives de la Méditerranée."
Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées
c'était bien la GUERRE qui ne disait pas son nom en Algérie
60 ans après on retrouve ???
J'ai de la peine a croire qu'il n'y a pas eu de liste de Militaires FSE, concerrnant les effectifs d'encadrement des 114 UFO, pour être fourni aux (Prefets Maires) lors de la mutation et de la passation des pouvoirs par l'ArméeFrançaise, aux administrations civiles Algériennes responsables de celles-ci (Accors d'Evian )
Il est vrai que Le General Philippe Ginestet prend le commandement du corps d'armée d'Oran, le 10 Mai 1962. Le 14juin1962, alors que le général est à l'hôpital militaire d'Oran pour rendre hommage au lieutenant-colonel Mariot tué par l'organisation de l'armée secrète, un jeune homme lié à l'OAS tire sur lui et le blesse mortellement, ainsi que le médecin-colonel Mabille. Le général succombe le 24 au Val-de-Grâce où il avait été hospitalisé. Il est élevé au rang de grand-officier de la Légion d'honneur à titre posthume.
mais ne figure sur aucun monument aux Morts en France!!.
Il en est de meme du Lieutenant Colonel Mariot assassiné par l'OAS le 13 juin 1962 Commandant le 5ème R I .Il avait commandé mon régiment le 4ème BCP en 1957, et ne figure pas encore sur le monument aux Morts de sa Commune de naissance
Naissance Date : 27/01/1909 Département : 86 - Vienne Commune : Buxerolles Décès Date : 13/06/1962 (53 ans) Pays : 9352 - Algérie Commune : Oran
‘Un peuple qui n’a plus de mémoire n’a pas d’avenir’’
Episode 1 : Belfort-Paris, en passant par l’Algérie Jean-Pierre Chevènement évoque son enfance pendant la guerre, sa famille d’instituteurs, ses études brillantes qui le conduisent à Sciences-Po et à l’ENA, puis le choc de la guerre l’Algérie qui marque son passage à l’âge adulte.
Intérrogé par Gerard Courtois en particulier cet extrait !!!
<<J'ai vu des officiers français tués par l'OAS le Général Ginestet etc..?>>
les rajouts en rouge sont de moi ainsi que << 11 officiers sont répertoriés DCD du 9 avril 1962 au 1er juillet 1962>>sauf erreur de ma part
En écrivant les lignes de ce site, j'ai toujours une pensée pour toute ma Famille - pour mes six petits-enfants en particulier les jumeaux.
Ils n’avaient pas 4 ans et au retour à la maison, à la suite d’une cérémonie Nationale Commémorative, où, ils avaient accompagnés Monsieur le Maire, pour le dépôt de la gerbe, devant le monument aux morts de la commune.
<< - Mais, tu n’as pas fait la guerre Papy ?>>
- Si..! <<- Mais t’ai pas mort..! >>
- Si..! <<- Mais t’ai pas mort..! >>
Donc, étant toujours en vie, n'en déplaise à certains, qui non pas répondu a mes courriers au cours de ces dix dernières années, je vais continuer à écrire sur ce site nouveau.
J'ai toujours une pensée aussi - pour tous ceux, qui pendant 50 ans, nous ont pas dit toute la vérité - et qui, - nous ont fait croire, par la presse, la radio, la télévision et tous les médias "qu'ils savaient tout"
- alors qu'ils n'étaient plus en Algérie, pendant la période transitoire du 19 Mars 1962, a l'indépendance de l'Algérie
- Ou bien , comme un certain historien, qui racontait encore en 2012 devant une vingtaine autres historiens et autres spectateurs responsables d'anciens Combattants,
a l’Espace Parisien Histoire Mémoire Guerre d’Algérie de Paris
"que la force locale était composée uniquement d'Algériens".
et nous oubliés, - nous - militaires du contingent FSE de métropole dans ces unités Algériennes
Une violation du principe d'égalité, pour la mutation d'office de certains militaires FSE de l'armée Française, dans cette force locale de l'ordre Algérienne.?????
Message du géneral de Brigade Prat de la Zone Nord Constantinois le 18 Avril 1962
Copie extraite d'un courrier envoyé << Les cadres européens n’échappent pas au climat psychologique décrit ci-dessus et , de plus ils en redoutent les effet Ils ont été en quasi- totalité désignés d’office et
j’ai prescrit que dans la mesure du possible, le choix s’exerce sur les meilleurs
Mais ils n’ignorent pas la difficulté de leur tâche, ni les conditions particulièrement ardues dans lesquelles leur commandement s’exercera Ils appréhendent de n’avoir en main qu’un outil qui se brisera a la première occasion sinon avant, ils redoutent les désertions, le refus d’obéissance, les manifestations collectives>>
Le 22 avril 1962 a tkout dans la 434unité de la force locale algérienne j'avais écris pour la France et pour la Vienne
Une semaine après la signature des accords d'Evian sur le cessez le feu en Algérie et le droit des Algériens à l'autodétermination, le Délégué général du Gouvernement en Algérie, Jean MORIN, remet à la cité administrative du Rocher Noir, ses pouvoirs au Haut Commissaire de France nommé par le président De GAULLE, Christian FOUCHET.
Christian Fouchet Haut commissaire de France en Algérie a bien dit le 21 Avril 1962
<< La France conformément aux Accords d'Evian, mets sous l'autorité de l'Exécutif Provisoire cette force locale, dont l'Exécutif Provisoire disposera comme elle l'entend >>
<<< On nous demandait de faire en trois mois, ce qui n'avait pu l’être en cent trente ans>>>
Je remercie bien sincèrement Monsieur Daniel Debris Ancien du 2 RCA et de la Force Locale 514 d'avoir mis sur Internet le fanion retrouvé de la 514 UFO
Et Christian Fouchet qui était a Rocher Noir - Bourmerdés a bien écris
Copie extraite du livre Au service du Général De Gaulle - de Christian Fouchet -1971
Algérie 1962 page 131 à191 (Fin des Empires)
- Témoignage de Christian Fouchet Haut-Commissaire en Algérie- mars-juillet 1962 représentant la Nation Française en Algérie en 1962
Pendant ces cent cinq jours Algérie 1962
« Le parachutiste français, le plus typé, au visage net et viril, à l’allure martiale dans sa tenue bigarrée, et souvent combattant en Algérie depuis des mois ou même des années, était maintenant affecté au peloton chargé de la sécurité du général commandant supérieur. Il côtoyait le combattant de l’Armée de Libération Nationale algérienne (A.L.N.), venu des maquis du bled, et devenu garde du corps des « chefs historiques » du F.L.N. (Ou des chefs F.L.N. non « historiques » mais non moins importants, car souvent plus au fait que leurs aînés des problèmes de l’administration moderne que le gouvernement algérien indépendant de demain allait avoir à affronter et à résoudre).
Le brillant sujet frais émoulu de l’E.N.A. est maintenant affecté, tout jeune, avec souvent de grosses responsabilités et beaucoup d’initiatives, à des directions où il n’avait jamais envisagé de servir, côtoyait le jeune Algérien, du même âge, dont l’apprentissage s’était fait dans la guerre clandestine ou dans l’action révolutionnaire des maquis et qui se préparait à devenir, presque du jour au lendemain, directeur de Cabinet des ministres. Tout cela avait commencé par se regarder avec curiosité, sinon avec méfiance, puis avait, très vite, fait bon ménage >>
- Un témoignage du plus haut représentant de France en Algérie, pendant la période transitoire, qui ne colle pas avec la date du 2 juillet 1962 fin de la Guerre d'Algérie dans la loi de décembre 1999
En effet, une loi adoptée par le parlement le 1er décembre 1999 ne modifie pas la date du 2 juillet qui était en vigueur depuis 1974 qui désignait la fin du maintien de l'ordre (et non la fin des combats en Algérie).
"Par ailleurs je vous précise que les difficultés auxquelles ont été confrontés les militaires des unités de force locale ne sont pas niées"". - Ministère de la Défense
<< Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre à jamais dans l’ombre de ce traumatisme pour nos deux pays. Il est temps de clôturer ce deuil. Il faut pour cela avoir le courage de dire les choses et de ne céder à aucune simplification. »
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique (…) le droit de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » (Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée à Paris le 10 décembre 1948.)
Courrier envoyé a la Direction de l'ONACVG le 20/06/ 2016, restait sans réponse
SUITE..........
Courrier envoyé par mon Député dont j'attends toujours une réponse au 14 Aout 2018
« Il y a deux histoires, l’une que l’on enseigne et qui ment, l’autre que l’on tait parce qu’elle recèle l’inavouable »(Honoré de Balzac)
Enfin le 1er septembre 2021, les mots " force locale" ont été prononcés pour une 1ère fois,devant un Monument aux Morts en France 59 ans après !!
Avec la présence du Maire du village, de deux maires de villages limitrophes, du représentant de la communauté de communs et de deux représentants du conseil départemental.
Nieuil (Charente) le 1er septembre 2021
Monsieur le Maire
Mesdames, Messieurs les Représentants des associations anciens combattants
Mes amis, Chasseurs de l’Aurès.
Notre pays sort d’une longue pandémie. L’éducation nationale, le travail, les associations ont été perturbées
Nous n’avons pas pu tenir notre date, et le lieu qui était prévu. Il fallait trouver une solution. C’est simple. Faire appel aux associations d’anciens combattants de CHASSENEUIL, ils ont cherché une solution pour nous. Et avec l'accord rd de La municipalité tout est possible.
Merci Monsieur le Maire, et le conseil municipal, merci les associations d’anciens combattants. Il est vrai que vous été les héritiers d’une région qui a su tendre la main aux autres.
Depuis plusieurs mois des médias parlent de l’ALGERIE. Et les historiens de chaque côté de la Méditerranée. Sans l’avoir voulu nous sommes entrés dans cette histoire.
Nous très jeunes, et témoins de ces moments de l’histoire de notre pays. Nous n’avons pas oublié, ainsi que la libération du pays, avec l’aide de la population locale. Devenus presque adultes, mais sans le droit de vote nos parlementaires nous ont envoyé, pour participer aux événements d’Algérie. La génération obéissante que nous étions a répondu présent. Sur les bancs de l’école et dans nos familles nous avions appris à obéir.
Notre bataillon nouvellement formé c’est retrouvé en juillet 54 sur la frontière Tunisienne pour les mines d’Ouenza. Ce fut ensuite la Kabylie avec le rappel des contingents qui avaient été libérés, puis Biskra les Aurès et T’kout.
En mars 1962 le gouvernement Français a engagé des négociations pour un cessez le feu. Un décret a été pris. Des membres de l’armée Française participeront avec des membres de l’A L N, organisation que nous combattions, à la création d’une force locale. Moment très difficile, celui qui il y a quelques mois était recherché, est maintenant un chef ! Les villages se couvrent de drapeaux vert et blanc. Pour le secteur de T’KOUT ce fut des éléments de nôtre 3ième compagnie qui ont dû participer.
Cela était différents des actions des anciens. Mais au combien difficile ils ont su garder leur sang-froid et leur honneur.
Avec l’indépendance de l’Algérie la force locale a été dissoute
Ce fut aussi l’abandon des Harkis et autres supplétifs, Ils avaient crus en la parole des représentants de la FRANCE. Le 4ième B C P avait quitté les Aurès, avec des souvenirs pour la vie ce fut GUYOTVILLE EL-BIAR ou la caserne de VITROLLES. En juin 1964 nous avons le dernier tué du 4 et l’adieu à l’ALGERIE. Avec presque dix ans de présence.
Retour en France. Particularité nous avons servi deux républiques. Un peu plus d’une centaine des nôtres y ont perdu la vie. Certains resteront handicapés à vie.
Ville d’accueil SARREGUEMINES en Moselle. Le 4ièmeBataillon de Chasseur à Pied est dissous et les éléments restant sont intégrés au 16ième Bataillon de Chasseurs Porté. Depuis quelques années l’administration militaire a décidé de mettre à l’honneur les Chasseur à Pied. Le 16ième à l’appellation Bataillon de Chasseur à pied. Il est en garnison à BITCHE.
Toujours dans l’histoire, J’ai appris qu’un certain Capitaine ROGEZ avait fait partie des organisateurs du maquis BIR HAKEIM. Il avait eu plusieurs blessures. Il a terminé la guerre dans l’armée du Général DE LATTRE. Il fut en 1956-58 Commandant du 10ième Bataillon de chasseurs dans les Aurès. Nous appartenions à la 2ième demi brigade. Nous étions voisins.
Nieuil. Les Aurès. Les Chasseurs à PIED Nous avons des points communs.
Merci de votre attention. Profiter de cette journée.
Maintenant hommage à nos morts.
5 juillet, fête de l’indépendance. (Témoignage d’un fils de Chahid)
58 ans après…
Je garde un souvenir indélébile de cette journée de proclamation de l’indépendance de l’Algérie. Le 5 juillet 1962, j’avais 7 ans et ne comprenait pas encore pourquoi mon père n’avait pas encore regagné la maison sise à la Cité Legendre (Fontaine Fraiche à proximité du Climat de France) ou moi, Feu ma mère, ma sœur et mon grand frère y résidaient. Ce n’est que quelques années après que j’avais réalisé que mon père ne reviendrait jamais. Je l’avais compris lorsque, en compagnie de ma mère, je m’étais rendu au cimetière El Kettar quelques années après. Aujourd’hui, 58 ans après, je pleure mon père comme le faisait ma mère devant la tombe de mon père. 58 ans après je réalise le chagrin de ma mère, de toutes les mères et enfants algériens dont les pères s’étaient sacrifiés pour que vive l’Algérie et que pour ses enfants recouvre leurs dignités. 58 années après, je réalise que je n’avais jamais prononcé le mot « papa ». 58 ans après je réalise que la France coloniale, assassine, avait privé des millions d’enfants algériens de jouir de l’amour paternel. 58 ans après, je me souviens de la grande liesse de peuple algérien et des larmes de joie. Je me souviens des accolades et du slogan « TAHYA ELDJAZAIR » scandé par les millions d’algériens de tout âge confondu qui avaient occupé les rues sous le regard impuissant des soldats français qui comprenaient la raison de l’euphorie du peuple algérien. Un jour ou la folie se confondait à l’hystérie. 58 ans après, je pleur ma mère et mon père, le martyr Salah Mentouri dont je suis fier d’être un des enfants. 58 ans après, je me rappel avoir été emporté par la foule au même titre que tous les enfants qui s’y étaient mêlé. 58 ans après je me rappel de la joie indescriptible des algériens de s’être débarrassé de l’oppression, de la mal vie imposée par les forces coloniales. Une armée coloniale à l’origine des crimes les plus abominables perpétrés contre un peuple contraint et soumis à toutes les exactions. 58 ans après, et alors que je n’étais qu’un enfant, je réalise pourquoi nos mères nous recommandaient de ne pas accepter les friandises que nous offraient les soldats français. 58 ans après, je réalise la portée de cette interdiction. 58 ans après avoir pris connaissance de certains faits post indépendance, je réalise qu’au moment ou le peuple fêtait le recouvrement de leur indépendance, les traitres et les harkis « fomentait des complots » pour s’accaparer le pouvoir, concrétiser les desseins des colonisateurs. 58 ans après, je réalise que ces derniers avaient confisqué cette indépendance pour imposer au peuple une autre forme d’occupation à dessein de s’accaparer et amasser des fortunes. 58 ans après, je réalise la portée du discours de Charles De gaule (Président Français de l’époque) dans lequel il promettait « d’en reparler (indépendance) dans quelques années », comme je réalise que « les campagnes de liquidation physiques de bon nombre de figures algériennes de la révolution » ne servaient que les intérêts de cette même France dont certains dirigeants algériens étaient assujettis. 58 ans après et tout en couvant la fierté d’être le fils d’un chahid, j’assiste et participe a la soudaine prise de conscience des algériens qui, une fois encore, ont envahis les rues de la Cité « Algérie » afin de réclamer une nouvelle indépendance. 58 années après, le drapeau algérien est redevenu la priorité du peuple algérien. 58 ans après, le mouvement « Hirak » est né pour réclamer le départ de ceux qui les ont dépossédés de toutes leurs libertés. Ceux-là même qui ne cessaient de « louer fallacieusement le sacrifice des chouhadas » aux seuls fins de piller les richesses de ce pays exactement comme l’ont fait précédemment les colonisateurs 132 années durant qui, leurs procuraient protection et asile. 58 ans après je réalise que ces mêmes dirigeants sans scrupules se sont rendus coupables d’autres forfaits autrement plus préjudiciables en imposant à l’algérien l’obligation de tourner leurs dos aux valeurs morales inculqués par leurs aïeux (respect, altruisme, tolérance, amour du prochain etc.) et se consacrer aux valeurs transactionnelles (argent, mobilier etc.). 58 ans après, j’en suis arrivée à condamner avec fermeté ces dirigeants non pour les fortunes qu’ils se sont accaparées mais pour le mal qu’ils ont fait à la nature de l’algérien. 58 ans après le Hirak populaire a réussi déjouer le complot diabolique ourdi par les membres de la bande de malfaiteurs (ISSABA) visant à entrainer le pays vers la déchéance et la faillite. 58 ans après je suis fier d’être algérien et fier d’être le fils du chahid Salah Mentouri. Tahya Eldjazair et gloire à nos valeureux martyrs.
- Le lundi 19 mars 2018 - commémoration du cessez le feu en Algérie
Par contre dans cette commune de VER-sur Mer,aucune cérémonie n'a été organisé pour le 19 Mars a ce jour, par les Anciens Combattants de la Commune, qui, pourtant aurait fait plaisir a son fils Michel Ailleret qui est récemment DCD en décembre 2016
Cessez-le-feu lundi 19 Mars midi. Stop Instruction pour application exécutoire même jour, même heure. Signé Ailleret, commandant en chef
« Le cessez-le-feu qui vient d’intervenir met fin à plus de sept années de combats au cours desquelles notre armée avait la mission de s’opposer aux actes de force d’un adversaire souvent exalté mais toujours courageux. Elle a combattu les bandes armées des djebels. Elle les a réduites à de petits groupes acculés à la défensive. Elle a tenu à distance les forces rebelles de l’extérieur. Elle a étouffé la menace d’une guérilla généralisée. Ainsi ont été assurées les conditions militaires nécessaires à la solution d’un très grave problème politique. La mission est donc remplie. L’Armée peut être fière des succès remportés par ses armes, de la vaillance et du sens du devoir déployés par ses soldats, réguliers et supplétifs, de son œuvre d’aide aux populations si durement éprouvées par les événements. Son rôle, ici n’est pas terminé. Elle doit, par sa présence et, si cela est nécessaire par son action, contribuer à empêcher que le désordre l’emporte quels que soient ceux qui tenteraient de le déchaîner de nouveau. Aujourd’hui comme hier, dans la paix comme dans les combats, l’Armée française reste fidèle à la tradition du Devoir. »
Par le lien -- http://www.ina.fr/audio/PHD94017840 voir, la preuve de la mise sous l'autorité de l'Exécutif provisoire Algérien, la force locale de l'ordre Algérienne
(dont 10% de militaires FSE mutès d'office, par l'armée Française, après le 19 mars 1962 )
Une photo d'une partie des FSE de la 434 UFO à Guyotville à la baignade,
le soir à la débauche lors de notre MISSION le 18 juin 1962
Le 27 octobre 2020, sur ce site - créé il y a 5 ans, il y a eu-
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Il y a maintenant a la date du 24 /08/ 2021 99 761 visiteurs et 262 489 pages vues
et 139 700 visiteurs et 293 153 pages vues sur l'autre site
ou Il y a maintenant 150 843 visiteurs et 312 680 pages vues
Mais le 1er juillet "c'était un très grave incident" qui s'est produit en Algérie, après les élections, pour la bataille pour l'accés au pouvoir. contre le Président du GPRA Ben Khedda
Ecouter l'Audio de la 8 minutes a la 11 minutes, ce que vous pouvez voir avec le lien surwww.ina.fr/video/CAF90002960
Christian Fouchet Haut commissaire de France en Algérie a bien dit le 21 Avril 1962
<< La France conformément aux Accords d'Evian, mets sous l'autorité de l'Exécutif Provisoire cette force locale, dont l'Exécutif Provisoire disposera comme elle l'entend >>
Le 30 novembre 2019, pour retrouver l'info de l'audio du 21 avril i 1962 il faut chercher ???????
<<< On nous demandait de faire en trois mois, ce qui n'avait pu l’être en cent trente ans>>>
Un article avec une photo sur la Nouvelle République du Centre Ouest du 14 Mai 2017
Oublié ! Oublié ! Toujours OUBLIE ! mais comptabilisé (DESERTEUR) En effet le 1er juillet 1962, à 23 heures ??nous étions plus dans les effectifs de notre régiment d'origine (voir rapport sur la désertion de la force locale 434 pour l'heure) .
Lorsque le Capitaine Lucien Goetz, Commandant la 434 UFO, appela par le téléphone, le PC du 4ème BCP à El Biar pour venir à notre secours, en renfort, il avait obtenu un refus. Les Militaires FSE dans la Force Locale, avaient complétements disparus de leurs effectifs et surtout de leurs soucis.
Il avait fallu que notre Capitaine décroche et apppelle le 4ème RIMA (je crois), pour obtenir de l'aide. Pendant ces quelques instants nous avions eu le temps d'être ensuite submergés au PC de Guyotville des armes automatiques tiraient dans toutes les directions dans un vacarme assourdissant
Car moi j'avais été réveillé le Capitaine au PC, Ces cadres militaire FSE (8) laissés sur place, suite a la prise d'otage des militaires FSNA et, à l'abandon des militaires FSE sur place a plusieurs endroits autour de Guyotville, où ils étaient cantonnés, nous ayant alertés au PC de la 434èmeUFO à la Permanence téléphonique, tenue par A.B..qui était accompagné, ce soir là par deux autres beloteurs et moi même.
Ces huit militaires FSE, durent rentrés par leurs propres moyens, a pied, au PC de l' UFO de la 434 (dont au moins 4 peuvent toujours témoignés) et ne furent pas comptés parmi les 28, les 22 ou les 19 Militaires FSE déserteurs (pris en otage) annoncés par toute la presse, la Radio ou la télévision les jours suivants début juillet 1962, mais furent aussi très traumatisés.
Avant la fin des accords d'Evian une délibération communale
11 Mars 1962
- Registre des délibérations du Conseil Municipal de Vouneuil sous Biard
Séance ordinaire le 11 mars 1962 du conseil municipal de Vouneuil sous Biard 86 France
« L’An mille neuf cent soixante deux , le onze mars à 20 h 30 le conseil municipal légalement convoqué, s’est réuni en session ordinaire à la Mairie sous la présidence de M Hablizig Marcel Maire »
« Le Président ouvre la séance et demande d’approuvé la liste des jeunes gens Morts pour la France en Algérie, pour être inscrit sur la plaque, au Monument aux Morts - Demande approuvée » 4 noms figurent sur le Monument aux Morts de la commune
Il ne pouvait plus avoir de doute, pour un de mes quatre camarades d'école fait prisonnier du FLN en 1960 - depuis le 18 février 1962, l'O.A.S avait utilisé deux avions T 28 français basés à la Senia, prés d'Oran, pour bombarder le cantonnement F.L.N. d'Oujda au Maroc ou étaient envoyés les militaires français prisonniers
Que sont devenus les militaires Français métropolitains qui étaient prisonniers du FLN, et qui étaient encore vivants ce jour là ? le 18 février 1962 au camp de Oujda au Maroc??????
<<Sommes-nous aujourd’hui condamnés à vivre à jamais dans l’ombre de ce traumatisme pour nos deux pays ? Il est temps de clôturer ce deuil. Il faut pour cela avoir le courage de dire les choses et de ne céder à aucune simplification. »
Décret N° 62-306 du 19 mars 1962 portant organisation provisoire des pouvoirs publics en Algérie
TITRE IV De la force de l'ordre.
Art. 19. — Il est créé une force de l'ordre propre à l'Algérie. Cette force de l'ordre est placée sous l'autorité de l'exécutif provisoire, qui décide des conditions de son emploi.
Art. 20. — La forcé de l'ordre aura un effectif global de 60.000 hommes. Son effectif initial sera de 40.000 hommes. Il comprendra :
Les auxiliaires de la gendarmerie et les groupes mobiles de sécurité actuellement existants ; Des unités constituées par les appelés d'Algérie et, éventuellement, par des cadres pris dans les disponibles. L'exécutif provisoire a le pouvoir de compléter la force de l'ordre par rappel de réserves instruites.
.Art. 21. — Le directeur de la force de l'ordre est nommé par décret en accord avec l'exécutif provisoire
Vice-président : Roger Roth, avoué. Délégué aux affaires Générales : Chawki Mostefai, docteur en ophtalmologie, représentant le GPRA. Délégué aux affaires économiques : Belaid Abdesslam, étudiant, représentant le GPRA. Délégué à l’agriculture : M’hamed Cheikh, agriculteur et éleveur. Délégué aux affaires financières : Jean Mannoni, docteur en médecine. Délégué aux affaires administratives : Abderrazak Chentouf, avocat représentant le GPRA. Délégué à l’ordre public : Abdelkader El Hassar, avocat. (force locale) Délégué aux affaires sociales Hamidou Boumediène, docteur en radiologie représentant le GPRA. Délégué aux travaux publics : Charles Koenig, professeur de CEG. Délégué aux affaires culturelles : El Hadj Bayoud Brahim, chef religieux du Mzab. Délégué aux postes : Mohammed Benteftifa, pharmacien, représentant du GPRA.
Archives de la bibliotheque nationale ( recueil des actes administratives d'algérie 1962)
Voir tous les autres membres nommés, par arrêtés, auprès du délégué à l'ordre public
Radio- Extrait de l'Audio de 27 minutes INA.Fr « Inter actualité de 19h 30 du 21 avril 1962 » consulté en 2011 et 2013. http://www.ina.fr/audio/PHD94017840
"Algérie- Rocher Noir 21 avril 1962 il est 11 heures et c’est l’installation officielle de la force locale en présence de
Monsieur Fouchet Haut- Commissaire
Monsieur Farès Président de l'exécutif Provisoire
Monsieur le Préfet Mokdad Directeur de cette force locale, ainsi que tous les membres de l’exécutif provisoire
Le Haut-commissaire prend maintenant la parole
- Je salue vos formations gendarmes, dont la présence en ce lieu est l’émouvant symbole de la naissance d’une force, dont nous attendons beaucoup de biens pour l’Algérie.
Vous serez avec vos camarades, et, à côté de l’armée française dont vous êtes issus, le garant de la paix et de l’ordre.
Monsieur le Président – La France, conformément aux accords d’Evian, mets sous l’autorisé de l’exécutif provisoire cette force locale, dont l’exécutif provisoire disposera comme elle l’entend
Monsieur Farés - Président de l’exécutif provisoire algérien
- Monsieur le haut- commissaire – C’est avec émotion, au nom de l’exécutif provisoire dont j’ai l’honneur de présider, que je prends en main cette force locale conformément
aux accords d’Evian Officiers sous- officiers gardes et soldats, je compte sur vous pour être en effet en Algérie le garant de l’ordre public et de la paix enfin d’assure sur
cette terre de nos frères, le bonheur de tous les algériens sans exception
Monsieur le Préfet Mokdad <<Ancien Commandant de l'Armée Française>> Directeur de la force locale va lire son premier ordre du jour
Officiers, Sous-Officiers, Soldats, Gardes, Gendarmes de la Force de l’ordre,
Du 12 avril 1962, au 3 juin 1962,l'unité 434 de la force locale Algérienne s'était installé à Tkout
25 militaires français du contingent de métropole, avaient été muté d'office dans cette unité Algérienne.
Pas de garde pour nous militaires FSE dans ce cantonnement au début jusqu'a la mi-Mai. Suite aux tragiques événements d'Alger, l'OAS continuant les attentas, nous avons repris celle-ci.... pour la forme !
Je devais recevoir pour le rassemblement le matin, un lieutenant de l'ALN émissaire du GPRA de Tunise. Par un salut réglementaire d'acceuil a la porte de la cour, que l'on vois au pied de ce batiment, j'allais le chercher pour l'accompagner auprès de notre capitaine Français FSE, près du rassemblement.
<< Il n'y avait pas que le Chasseur Priou Yvon qui recevait un lieutenant de l'ALN de Tunis, à Tkout dans les Aurès>>
de
Par un journal du Jeudi 5 Avril 1962 ci-dessus, on peut lire que Cinq Officiers de l'ALN étaient attendus a Rocher Noir, et dire qu'on nous a toujours dit que la guerre n'était pas finie au 19 mars 1962
Ces Officiers militaires de l'ALN ont bien été acceuillis à Rocher Noir, par des Officiers Militaires de l'armée Française ??? et, ont donc cotoyés aussi, des personnalités politiques Françaises pendant trois mois au moins??
Mais ils ont perdu la mémoire ensuite...?? comme d'autres
Comme ceux des Cabinets du Haut-Commissaire de la République en Algérie à Rocher Noir Avril 1962
Est nommé Directeur de cabinet militaire du haut- commissaire de la République en Algérie
M le Colonel Buis Georges
Est nommé Chef de cabinetmilitaire du haut- commissaire de la République en Algérie
M le Commandant Poillot André
Attachés au cabinet militaire du haut- commissaire de la République en Algérie
M le Chef d’escadrons Pont Jacques
M le Chef de bataillon Monie Jérome
M le Chef de bataillon Dauphin Gilbert
Chargés de mission cabinet militaire du haut- commissaire de la République en Algérie
M le Colonel Saint -Martin jean
M le Chef d’escadrons Guyard Raymond
Est nommé Directeur du Cabinet civil du haut-commissaire de la République en Algérie
M Jean Dours préfet de Bône
Chargé de mission auprès du haut- commissaire de la République en Algérie
M Teyssot
Sont nommés Conseillers techniques au cabinet civil
M Jonquères procureur General militaire
M Monteil directeur de l’institut d’études islamiques de l’université de Dakar
M Marquis diplomé de l’école des hautes études
Est nommé Chef de cabinet civil
M Guillon secrétaire des affaires étrangères
Chargés de mission au cabinet civil
M Poujol sous préfet hors classe
M Burlot sous préfet 2ème classe
M Bondoux auditeur au conseil d’etat
M Harel secrétaire des affaires étrangères
M Seillieres licencié en droit, diplômé d’institut d’études des politiques (Ancien Président du MEDEF)
Bonne Lecture, et, Merci de me dire par un petit mot en fin de page, si vous avez appris des choses sur cette période de la fin de la Guerre d'Algérie
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Concernant l' Organisation provisoire des pouvoirs publics en Algérie, cela était prévu par le Décret N°60-1299 du 8 décembre 1960
Loi n°61-44 du 14 janvier 1961 CONCERNANT L'AUTODETERMINATION DES POPULATIONS ALGERIENNES ET L'ORGANISATION DES POUVOIRS PUBLICS EN ALGERIE AVANT L'AUTODETERMINATION
Article premier.
Dès que les conditions de la sécurité en Algérie permettront d'y rétablir le plein exercice des libertés publiques, les populations algériennes feront connaître, par la voie d'une consultation au suffrage direct et universel, le destin politique qu'elles choisiront par rapport à la République française.
Les conditions de cette consultation seront fixées par décret pris en conseil des ministres.
Les actes qui seraient éventuellement établis en conséquence de l'autodétermination seront soumis au peuple français conformément aux procédures constitutionnelles.
Article 2.
Jusqu'à l'accomplissement de l'autodétermination, tel que prévu à l'article premier, des décrets pris en conseil des ministres régleront l'organisation des pouvoirs publics en Algérie suivant les dispositions de l'article 72 de la Constitution et d'après les conditions suivantes :
a. Attribuer aux populations algériennes et à leurs représentants les responsabilités relatives aux affaires algériennes, tant par l'institution d'un organe exécutif et d'assemblées délibérantes ayant compétence pour l'ensemble des départements algériens, que par celle d'organes exécutifs et délibérants régionaux et départementaux appropriés ;
b. Assurer la coopération des communautés ainsi que les garanties appropriées à chacune d'elles.
c. Instituer des organismes ayant compétence relativement aux domaines concernant en commun la métropole et l'Algérie et assurer, au sein de ces organismes, la coopération de représentants de la métropole et de représentants de l'Algérie.
Organisation provisoire des pouvoirs publics en Algérie suite aux "Accords d'Evian 18 Mars 1962"
Yvon muté d'office dans la 434° UFL- UFO, aprés le 19 mars 1962
Et ensuite
Rapport du 5 juillet 1962 A S.P 86934 le 05 Juillet 1962
L’Adjudant-Chef LAZARD Roger de la 434ème U.F.O du 4ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
A Monsieur le Lieutenant-Colonel Mairal Bernard Commandant le 4ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Rapport concernant la désertion de la 434ème U.F.O avec la participation d’éléments extérieurs (A. L.N. et civils en armes) et, l’enlèvement de plusieurs Sous-Officiers et Chasseurs métropolitains dans la nuit du 1er au 2 juillet 1962 vers 23 heures.
Après le scrutin sur l’autodétermination qui aboutit le 1er juillet à l’indépendance de l’Algérie, nous étions le Sergent-Chef Joliff, les radios Boissard, Allard et moi même occupés à jouer aux cartes au foyer du soldat. Il était approximativement 22h50, quand soudain deux individus firent irruption dans la salle nous menaçant de leurs armes approvisionnées et armées, nous intimant de nous lever et de nous ranger le dos au mur les bras en l’air. Nous n’avons pu obtenir d’explications sur leurs motivations, les intervenants étant trop excités. Néanmoins, j’ai personnellement reconnu dans l’un deux le Chasseur Musulman Kourougli accompagné d’un individu extérieur à l’Unité, puis en cours de déroulement du Chasseur Ouraghi ainsi que de plusieurs soldats de la 434ème U.F.0 gardant toutes les issues.
Au fur et à mesure que le temps s’écoulait, nous fûmes rejoints par les autres Chasseurs Métropolitains capturés en plein sommeil par les mutins, ils furent conduits sans discussion vers le foyer. Dès cet instant, tout le monde étant réuni, le Chasseur Kourougli toujours très menaçant nous demanda de lui remettre tous les fonds dont nous disposions, il mit cet argent dans la poche de sa veste.
Plus tard dans la soirée on nous dirigea deux par deux vers les véhicules de l’Unité pour notre embarquement, les uns dans la camionnette du C.F.J.A, les autres dont moi même dans le 4X2 de la Compagnie puis, départ vers une destination inconnue dans la nuit noire escorté de véhicules ayant à leur bord des hommes armés (un mélange de civils et de membres de l’A.L.N ) dès cet instant le convoi de deux véhicules pris des directions sensiblement différentes et nous fûmes séparés en deux groupes.
En ce qui concerne notre voiture la direction suivie est approximativement la suivante, Guyotville, Chéraga, Déli-Ibrahim, Les Quatre Chemins, Boufarik, itinéraire jalonné par des hommes en armes. Lieu de stationnement pour cette première nuit, région de l’est de Blida installation pour la nuit dans une petite Mechta, un café nous à été servi des couvertures ainsi que de l’habillement pour les Chasseurs qui avaient été pris en slip.
Le lendemain matin 2 Juillet vers 7 h 00 un petit déjeuner nous à été donné, repas à midi et dans l’après midi à 14 h 00 environ un responsable de l’A.L.N nous à fait embarqué dans un 4X2 civil et, nous avons rejoint l’autre .groupe qui se trouvait dans un moulin à environ un kilomètre de la souma (à noter que pendant toute cette période nous avons été gardé par un civil en arme)
A cet endroit, j’entre en contact avec le Lieutenant Benhati ainsi qu’avec un cadre responsable de l’A.L.N, il me dit que nous allons être libères le lendemain 3 Juillet 1962 dans la matinée ou la soirée de ce même jour. Nous sonnes donc au complet en ce lieu et heureux* ? de nous re trouvés en assez bonne forme malgré les événements de la veille.
Les Chasseurs et cadres Musulmans de la 434ème U.F.0 sont également cantonnés au moulin dans un bâtiment annexe situé sur le coté mais, nous n’avons pu entrer en contact avec eux.
Dans la soirée le responsable de la Zone 1 de l’A.L.N nous déclare que nous sommes libres et que des éléments de la commission mixte du cessez le feu viendrons nous chercher, je lui demande alors de bien vouloir faire restituer les sommes volés lors de l’enlèvement. Il convoqua sur le champs le Chasseur Kourougli qui ne nia pas les fait et restitua cet argent immédiatement (A la fin de cet épisode j’ai dû écouter une diatribe révolutionnaire).
Vers 19 h 00 nous sommes rassemblés pour assister aux couleurs Algériennes et ensuite repas du soir, après une deuxième nuit passée dans des conditions d’anxiété bien compréhensibles la libération promise ne s’étant pas produite ce jour.
Le 3 juillet 1962, petit déjeuner et à 7 h 00 rassemblement pour la levée des couleurs Algériennes, le Lieutenant Benhati ayant reçu l’ordre de présider cette cérémonie.
Aux alentours de midi deux responsables de l’A.L.N de la commission mixte de contrôle nous emmènent. en camionnette et nous remettent à la Gendarmerie de Boufarik après nous avoir demandé si nous avions été bien traités.
Cette affaire s’est heureusement terminée le même jour par la visite de notre Chef de Corps qui nous à fait le plus grand plaisir, en fin de soirée le 3 juillet 1962 nous avions rejoint notre unité.
Signature ; Illisible
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Extrait de courriers envoyés au Colonel BOISHERAUD Commandant le 153° R.I.M. SOUK-AHRAS ZNC, hospitalisé, trouvés sur Internet le 30 Novembre 2016, qui prouve aussi, que tous les Généraux, Colonels, et les Commandants de l'armée Française en Algérie …savaient bien ??
9 Mars 1962 Mon Colonel
<<<Le plus inquiétant n’est pas là – c’est plutôt l’approche du cessez le feu qui me tarabuste, et dans tout cela, c’est la constitution des compagnies de force locale qui risque d’être le plus dramatique, ( il faudra désigner les officiers, faute de volontaires )>>> Commandant Lefevre
17 Mars 1962 Mon Colonel
<<<Ici nous sommes toujours aux prises avec les problèmes que va poser l’application du cessez le feu, que l’on dit imminent (maintien de l’ordre, constitution de la force locale, etc..)>>> Colonel Degas
Le 22 Mars Un responsable du Corps d'Armée d'Oran, chargé de mettre en place les unités UFO <<<La mise en place du personnel FSE est réalisable car ils sont désignés d'office. Elle ne posera que des problèmes psychologiques >>>
Note du Corps d'armée d'Oran :On peut lire aux Archives Nationales de Vincennes Cote N°3040 D2
Un responsable du Corps d'Armée d'Oran, chargé de mettre en place les unités UFO le 22 mars 1962
"La mise en place du personnel FSE est réalisable car ils sont désignés d'office. Elle ne posera que des problèmes psychologiques"
"".""Une note 824 CSFA/EMI/ORG prévoyait expressément la désignation d’office des cadres européens militaires Français pour encadrer les musulmans dans les Forces locales. ""
"C'est en gardant le silence, alors qu'ils devaient protester que les hommes devinrent des lâches" A. Lincoln.
Un sourire ne coûte rien et produit des merveilles
Il enrichit celui qui le reçoit, sans appauvrir celui qui veut le donner
Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel
Personne n'est pas assez riche pour pouvoir s'en passer
Et n'est pas assez pauvre, pour ne pas le donner
Il crée le bonheur de notre coeur et de la société
Il est le signe sensible de l'amour partagé
"Un sourire donne du repos a l'être fatigué,
Rend du courage au plus découragé"
Et.. - il m'en a fallu..... du courage !!!!!, pour enfin retrouver des articles de la force locale !!
Extrait du message reçu le 23 Mars 2013 de l'historien Guy Pervillé, qui confirme l'utilité de ce site.
" j'ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans ces unités
(Unités de la Force locale de l'ordre Algérienne) et qui ont eu le sentiment d'y être des sortes d'otages.
A ma décharge, je dois dire que ce sujet à fait l'objet d'une véritable conspiration du silence
Sur les écrits de la Guerre d'Algérie, comme celui-ci ci dessous, dans guerre d'ALGERIE magazine avec le numéro 6 de 2002, ou les cent jours dans la Force locale sont évoqués, par Jacques Macé Historien et ex-sergent au 3ème bataillon de Zouaves.
Ce magazine fut interrompu ?? et ne réapparu que plusieurs années plus tard en 2007 avec le numéro 8 !
J'ai mis cette photo (dessin) récupérée sur le Web, qui indique la présence de cinq formations distinctes pour la Periode Transitoire, pour faire comprendre, a ceux qui n'étaient plus en Algérie en 1962, et a ceux qui ont voulu nous oublier ou ne pas savoir notre dessaroi, que notre position dans la force locale n'était pas des plus réjouissantes. Comme les cheminots sur le dessin, nous, FSE dans la force Locale Algérienne, il n'y avait plus qu'a attendre...... notre dernière heure
Sur le dessin, il manque l'incription l'ALN, qui aurait du ëtre incrite sur la "locomotive" force locale
Les Forces militaires présentes sur le terrain en Algérie après le Cessez le Feu du 19 Mars 1962 à midi, suite aux accords d’Evian du 18 Mars 1962 du 5 Avril 1962 au 1 juillet 1962
Militaires de l’Armée Française
Encadrement de militaires de métiers et Militaires du contingent maintenus
O.A.S organisation de l’armée secrète
Civils Pieds Noirs + déserteurs Militaires Gradés de métiers ou engagés
A.L.N Armée de Libération Nationale
responsables et représentants militaires envoyés de Tunis, aux ordres de l’exécutif provisoire Algérien du Rocher Noir et le G.P.R.A
F.L.N Front de Libération Nationale
Militaires des six Wilayas (Fellagas) renforcées par les Militaires Musulmans déserteurs, des Harkis et des maquisards (marsoins) +les militaires de la Zone autonome d’Alger
U.F.L Union des Forces locales
Militaires Musulmans de l’armée Française Harkis et anciens de S.A.S 90% + 10% Militaires Français européens du contingent (dont des maintenus) pour l’encadrement de cette future armée Algérienne, prévue par les accords d’Evian et aux ordres de l’Exécutif Provisoire Algérien du Rocher Noir
U.F.O Unions des Forces de l’Ordre (dénominations des Forces locales envoyés dans les villes)
Le 19 mars 1962, Yvon était dans les Aurés, avant de se retrouver muté, avec tous ses camarades, militaires musulmans et militaires métropolitains, dans une unité de la force locale
Témoignage de cette journée mémorable
Yvon 2ème classe a la 3ème compagnie opérationnelle du 4ème Bataillon de chasseurs à pied à Tifelfel a reçu l'ordre le 19 mars 1962 dans le début d’après-midi, avec six autres camarades, d'aller au village de Rhassira pour annoncer à la population, le cessez le feu et les Accords d'Evian qui avaient été signés la veille.
Lorsque l’aspirant est venu nous chercher quelques instants plus tard, nous étions équipé du minimum, c’est à dire que chacun avait pris un fusil et quelques cartouches dans les poches.
Nous n’avions pas accepté d’y aller, sans arme à feu,( comme l'Aspirant nous l'avait demander) ( et nous n'avions pas le droit de patrouiller sans fusil)
Là-bas ou en route, des problèmes auraient pu nous arriver. Car, même avec les armes et les quelques munitions, que nous avions prises et que nous avions dissimulées dans nos poches, ce n’était pas suffisant. Car, pour notre arrivée, au village de Rhassira, tous les habitants sortaient de leurs mechtas, vivement.
Nous n’étions pas assez nombreux, vis a vis, de toute cette innombrable population, en effervescence qui sortait de partout des mechtas ! Celle-ci, était déjà, bien informée, par les fellagas et les hommes du maquis qui étaient déjà de retour, dans leurs foyers.
Heureusement, toute cette nouvelle population n’a pas eu à notre égard de mauvaises réactions, car, à sept, nous n’étions pas en nombre suffisant, pour pouvoir faire quelque chose et nous défendre valablement et nous avions que le petit poste radio
Par obligation, des poignées de mains furent échangées, après quelques paroles banales de circonstances.
Mais que ce moment avait été dur, pour Yvon
Que notre position était délicate ? Se retrouvait, face à nos adversaires du matin, qui ne portaient pas d’armes, qu’il était facile d’identifier à leurs visages, et nous, qui étions obligés, de leur tendre la main par politesse. Nous avions pris le chemin du retour, avec un immense soulagement, pour cette dernière patrouille « armée »
Nous avions rejoint notre campement, pour rendre compte, de ce que je croyais être, notre dernière mission, en Algérie
Pour une fois, nous avions été, des bons informateurs et des vrais pacificateurs
Depuis, devant un monument aux morts où je me recueille toujours le 19 mars depuis 1963 je ne peux s’empêcher de penser à cette « entrevue historique de Rhassira » où nos adversaires du matin avaient été, et étaient restés dignes
Cette mission et cette rencontre que l’armée française nous avait commander d’accomplir cet après-midi-là, « fut occultée » par la suite, par beaucoup de responsables politiques et militaires et n’a pas été à l’honneur de l’Armée Française et de la France
Aucun gouvernement Français, n’a encore voulu reconnaître ensuite, pour ce cessez le feu, une logique commémoration officielle avant le 6 décembre 2012.
« Car ensuite sur Internet on peut lire - 23 Mars 1962 : 23 attentats, 15 morts, 42 blessés. (manquent bien sûr les chiffres censurés - Nombreux holdup (le plus rentable, celui de la banque de France à Oran, deux milliards d'anciens francs). Il y avait beaucoup plus d'argent, mais le commando manquait de sacs. Il est vrai que le 23 mars 1962, à Bab El Oued les assassinats des militaires du contingent, que Yves Courrières à raconter dans ses ouvrages en 1970 ont pu passer "pour pertes de guerres" et, permet, avec les innombrables - Morts pour la France - suites de Blessures et de Maladies - après le cessez le feu du 19 mars 1962 de comptabiliser un nombre considérable de disparus DCD »
Témoignages d’Yvon un ancien du 4ème BCP
Moi, qui a eu la chance, de revenir de « là-bas » je ne peux, que me « réjouir » de pouvoir écrire maintenant cette « mission spéciale de l'Armée Française,nous avez damandé d'effectuée ce 19 Mars 1962», que, très peu de militaires n’ont pût effectuer ce jour-là en Algérie
Cette mission « délicate » ne fut pas la dernière que j’ai effectuée en Algérie.
Car d’autres missions tous aussi périlleuses m’ont été confié ensuite, sans qu’on me demande mon avis.
Du 19 mars au 10 avril 1962, à Tifelfel, il n’y eut plu de complications, l’arme était enchaînée au poste de surveillance ;
Personne, ne fit d’objection à nos chefs militaires, mais cela faisait insolite, d’être sentinelle et ne pas avoir, d’armes pour se défendre. Nous n’avions plus qu’une grenade à dégoupiller, au milieu de ce magnifique djebel nouvellement coloré.
De partout, des drapeaux vert et blanc, flottaient, sur toutes les mechtas dispersées autour du village et dans le village.
Nous « réapprenions » au poste de Tifelfel, à marcher au pas, et à « présenter » les armes. Des revues de paquetage, souvent inutiles, et des nettoyages d’armes, étaient programmés presque tous les jours, pour meubler le temps et rester sages, mais plutôt, pour nous énervés.
Quelques patrouilles dans le voisinage, avec très peu de munitions, étaient encore effectuées, sans véritables protections. Grâce à « nos anciens ennemis », du F.L.N, ce ne fut pas, comme à Alger, le carnage !
En passant dans le village de Tifelfel, Yvon et ses camarades croissaient quelquefois, ces anciens adversaires, souvent d’un regard interrogateur Des patrouilles ont été effectuées jusqu’aux Gorges de Tirhanimine pour prendre des photos ! Ou sont-elles ???
Photo capturée sur Internet, en 2015........ avec mes remerciements
Une journée entière à Tifelfel, fut consacrée à l’élimination des munitions en surnombre, et là, au moins, j’ai appris à enfin bien tirer
Le 3 Avril 1962
Tifelfel -J'écrivais - "Je te dis comme cela en passant"
- le capitaine de notre compagnie a eu une entrevue ce tantôt avec le chef fellaga du secteur
- il était encore armé il était accompagné de quelques hommes.
- .Il y a 5 ans qu'il était dans le secteur, « « Alors tu vois c'est presque incroyable de voir cela » et alors – « c'est donc fini ! » pour cela,
- espérons que quand même, maintenant, je pourrais m'en sortir
En effet en novembre 2016, par Internet, j'ai obtenu confirmation du nom du Colonel de l'ALN, qui s'était entretenu avec notre Capitaine Français.
avec sa montre qui devait briller au soleil
Retour d'une opération exténuante (pour se faire voir), sur l'hamard kdraddou (canyon de Rhoufi)
Tifelfel
Le 5 avril 1962 - j’écrivais
- Ici il y a des précisions sur ce que nous allons faire maintenant
- des cadres resteront ici, qui, avec les musulmans feront de la force locale.
Il y aura 25 cadres européens, pour 300 musulmans
« Pour moi, c’était la première fois que j’entendais parler de la force locale »
Ce qui n’était pas le cas des parlementaires français, ceux-ci, avaient adopté des crédits pour celle-ci au mois de novembre 1961
La 3ème compagnie sera dissoute, et nous allons être mutés à partir de demain dans les autres compagnies
J’avais écrit aussi - Je viens d’apprendre que je reste ici, avec une vingtaine d’européens pour deux cent musulmans.
Organisation provisoire des pouvoirs publics en Algérie, Accords d'EVIAN
Dans un livreLe dernier jour de l'Algérie française 1972
Le Colonel Georges Buis sera chargé de mettre sur pied la force locale Algérienne prévue par les Accords d’Evian. Ce ne sera pas une tâche facile
Pour cela, il faut avoir recours à l'armée et à ses cadres. On ne peut pas dire que l'idée de former une force algérienne soit agréable à l'armée française d'Algérie. . Certes, les militaires ne tenteront pas un nouveau putsch de dernière minute, mais il ne faut pas leur demander de collaborer très étroitement à la politique du général de Gaulle. A tous les échelons, à chaque moment de son action, le colonel Buis se heurte à un sabotage instinctif de l'armée. Les hommes sont équipés de bric et de broc, les tenues ne sont pas pareilles, les casques datent de la guerre 14 et si on avait pu trouver à Alger des bandes molletières, il est probable que la force locale en eût été dotée. Quant à la formation, les officiers objectaient : Faut-il enseigner nos méthodes de combat, notre école du soldat, transmettre les valeurs de discipline et de fidélité propres à l'armée française ? Bref, cette armée algérienne devant représenter la puissance de l'exécutif provisoire ne ressemble à rien, elle n'a aucune gueule.
Un point pourtant préoccupe en particulier Georges Buis, les liaisons radio. Il est indispensable que le Rocher Noir puisse donner ses ordres à cette force même disparate et qu'il contrôle efficacement les déplacements et les interventions. Alors le colonel Buis a tapé sur la table, la chose est arrivée jusqu'à Paris et un matériel moderne a bien vite été remis aux unités. Dans l'esprit du Cabinet de Christian Fouchet, ce matériel devait également servir à établir des liaisons avec les unités F. L. N. très peu nombreuses et très dispersées dans le pays. Le jour venu le Bocher Noir devrait pouvoir contrôler ces petites unités.
Malgré l'aide que lui apporte Mohamed Khemisti, frère de lait de Ben Bella, et le colonel Navelet, un polytechnicien remarquablement intelligent, Buis ne peut que constater en ce mois de mai que la force locale n'est pas encore au point. Ah! si l'armée comprenait que renforcer l'équipe Farès, c'est éviter la cassure définitive entre l'Algérie et la France, tout serait possible. L'armée pourrait par exemple aider à retrouver les éléments des katibas errant dans le pays, les informer, les contenir, les habituer à l'idée d'une Algérie algérienne. Elle pourrait aussi empêcher les désertions qui affectent la force locale. A peine recrutés et équipés, des hommes abandonnent leurs unités et vont rejoindre l'A. L. N. qui ainsi reprend peu à peu une vigueur qu'elle a perdue depuis les opérations conçues et exécutées par le général Challe. Hélas, l'armée boude dans son coin, elle pense au décrochage qui est pour elle un véritable déchirement...
Sur le plan civil, les choses ne vont pas beaucoup mieux. Des préfets musulmans sont installés un peu partout, mais, comme l'exécutif provisoire, ils sont dépourvus de toute autorité véritable parce qu'ils n'ont pas de forces à leur disposition. Des villes comme Alger, comptant plus d'un million d'habitants, sont pratiquement sans police depuis des semaines. On a bien créé un nouveau corps de police, les A. T. O. (Auxiliaires Temporaires Occasionnels), mais ces hommes ont la détente facile et, faute de sang-froid professionnel, ils sèment un désordre indescriptible dans les quartiers où ils sont affectés.
Ainsi l'armée française rumine sa rancœur dans ses cantonnements, l'A. L. N. des maquis est pratiquement inexistante, l'armée du colonel Boumediene est maintenue hors de l'Algérie par un barrage toujours hermétique, la force locale et les A. T. O. tout à fait inefficaces. L'Algérie est sans filet protecteur, tout va à vau-l'eau. La partie sera gagnée par ceux qui, les premiers, sauront se doter d'une force efficace. Le pouvoir est à prendre.
Le colonel Buis n'est pas très optimiste quant à l'avenir. Il conçoit pourtant sa mission de façon positive, sans être un romantique de l'Orient, il veut servir efficacement une politique qu'il approuve. Il sait qu'autour de Christian Fouchet, il n'y a que des hommes animés du même état d'esprit sauf peut-être Vincent Monteil, grand arabisant qui voit dans le réveil musulman une des grandes chances de l'Occident civilisé et qui va même jusqu'à tout mélanger en laissant entendre que les services israéliens aident, en sous-main, l'O. A. S.
Extrait de courriers envoyés au Colonel BOISHERAUD Commandant le 153° R.I.M. SOUK-AHRAS,ZNC, hospitalisé, trouvés sur Internet le 30 Novembre 2016, qui prouve aussi, que tous les Généraux, Colonels, et les Commandants de l'armée Française en Algérie …savaient bien ??
9 Mars 1962 Mon Colonel
<<<Le plus inquiétant n’est pas là – c’est plutôt l’approche du cessez le feu qui me tarabuste, et dans tout cela, c’est la constitution des compagnies de force locale qui risque d’être le plus dramatique, ( il faudra désigner les officiers, faute de volontaires )>>> Commandant Lefevre
17 Mars 1962 Mon Colonel
<<<Ici nous sommes toujours aux prises avec les problèmes que va poser l’application du cessez le feu, que l’on dit imminent (maintien de l’ordre, constitution de la force locale, etc..)>>> Colonel Degas
Le 22 Mars Note du Corps d'armée d'Oran :On peut lire aux Archives Nationales de Vincennes Cote N°3040 D2
Un responsable du Corps d'Armée d'Oran, chargé de mettre en place les unités UFO le 22 mars 1962
"La mise en place du personnel FSE est réalisable car ils sont désignés d'office. Elle ne posera que des problèmes psychologiques"
Effectivement ces" Problèmes psychologiques" m'ont colé (a la peau) et ne m'ont quittés, que lorsque j'ai commencé a écrire
<<<On comprend que ceux qui ont été contraints de subir cette triste expérience restent toujours marqués et que plus d’un demi-siècle après la fin de cette guerre, ils continuent de faire en sorte que leur histoire, qui est sans doute l’un des aspects les plus troubles de la guerre d’Algérie, reste toujours présente dans les mémoires.>>>
- Les titres - Claude-Paul PAJARD : à la veille d'une offensive générale des forces de l'ordre en Algérie. Au sein de l'OAS on se bat pour savoir quel sera celui qui remplacera SALAN. Interrogatoire de SALAN. Rentrée parlementaire le 24 avril (2'05 "). - Jean-Pierre JONDEAU et Claude-Paul PAJARD : Mr POMPIDOU a reçu Mr GISCARD D'ESTAING, ministre des Finances. Mr Jean FOYER, garde des Sceaux et Mr JOXE, ministre d'Etat charge des affaires algériennes. Mr Christian FOUCHET a remis le commandement de la force locale a messieurs FARES et au Préfet MEKTA qui en est le directeur (1'45"). - Claude-Paul PAJARD et Jean-Pierre JONDEAU : libération, à Rennes, des détenues algériennes. Tunis : Réunion des membres de l'exécutif FLN. Activités OAS. Manifestation à la prison de Caen par l'OAS (3'50 "). - Jean-Pierre BIONDI et Claude-Paul PAJARD : Grèce : bagarres anti-gouvernementales. Sujet : dernières élections truquées (50"). - Pascal ROSSINI et Claude-Paul PAJARD : le pape donnera sa bénédiction ubi et orbi pour la fête de Pâques, de la basilique St Pierre. Informations générales. Faits divers. Exposition internationale de Seattle "La fenêtre ouverte sur le futur". Turin : expédition du "temps oublie" (4'). - Correspondant de Rome : 2 cas de troubles enregistrés. Une vingtaine de volontaires italiens sont restes une semaine sous terre. L'opération aurait pu durer plus longtemps, mais il y a eu des infiltrations d'eau (1'10 "). - Claude LAPLAUD : Lille : foire internationale placée sous le signe du Marché commun et de l'expansion départementale (1'40"). - Paul LAPORTE : football, tennis (45 ").
26 avril 1962, à la suite du rassemblement, les musulmans avaient déclenchée une grève de la faim et une grève générale, après la levée des couleurs, prenant un peu au dépourvu tout l’encadrement impuissant.Pour une histoire de café pas assez sucré !
Au bout d’un certain temps, et après plusieurs altercations, rien ne s’était arrangé
Le capitaine Goetz Lucien commandant cette unité de force locale, avec le lieutenant Musulman de l’armée de libération nationale l’A.L.N, l’émissaire du GPRA, envoyé de Tunis qui venaient de quitter ce rassemblement contestataire matinal, qui fut l’objet de beaucoup de discutions « litigieuses », et qui n’était pas terminées, m'interpellent moi et B.. A .. l’armurier dans la cour de la prison de Tkout;
Un briefing a quatre, un Capitaine Français de métropole, le Lieutenant musulman de l’A.L.N. de Tunis et deux 2ème Classe militaires français du contingent étaient réunis ;
Ceux-ci devaient prendre une position irréprochable, devant cette fâcheuse situation qui voulait perdurée.
Tous les quatre réunis, dans cette cour de Tkout, a 100 m du rassemblement en grève qui n’avait pas bougé; yvon et son camarade B…A….. armurier avaient approuvé dans la discussion, que l’internement du « meneur » soit décidé.
Et ce fut fait, immédiatement, grâce a notre accord, les musulmans étant toujours restés rassemblés pour continuer la grève, qu’ils avaient décrété, sous la surveillance de l’Adjudant L.. ( Celui-ci n’étant encore parti se reposer en France, avec une permission).
Huit où dix jours de cellule dans la « prison » furent signifiés, à B….. instigateur de la désobéissance pour « non respect de la discipline militaire »
Mais pour nous,Militaires FSE, il a fallu se reconvertir en gardiens de prison
A Tkout le bâtiment avait bien été construis pour une prison
Nous avions accepté les ordres, de dormir dans l’armurerie
Pour en même temps, garder toutes les armes de la compagnie,
Celles-ci n’ont pas put servir, pendant ces dix jours
Attachés au râtelier, elles n’étaient d’aucuns recours
Pendant cette période, on s’était bien barricader
À coté de la cellule, le PM, jour et nuit sous l’oreiller
Mais, il y avait que nous, qui étions armés
Et cela ne pouvait pas trop nous rassurés
Heureusement, avec de la lecture pour passer les journées
En attendant que la punition du meneur soit terminée
Le 30 Avril 1962, dans ce coin perdu des Aurés, au P.C de la Force locale 434 à Tkout nous avions eu la visite d’une journaliste.
Elle été accompagnée par des responsables ? Et les autorités militaires du secteur dont un colonel qui était venu nous voir dans « notre prison »
Cette femme, fut par nous tous, déshabillée des yeux. Une femme dans un poste de l’armée, à Tkout dans les Aurès !
Le 15 mai 1962, dans l’après-midi sur l’Hamard Kraddou, dans les Aurès à 1550 m d’altitude, Yvon le Planton avait eu droit à une balade. Au bord de ces nombreuses falaises pleines de rudesse où un Nord Atlas pendant la guerre avait été abattu ou s’était écrasé quelle merveilleuse sortie de « rêve », dans le djebel de l’Hamard Kraddou, j’avais effectué, en service commandé, incroyable ! Mais vrai !
Avant, sur ces sommets de l’Hamard Kraddou, cette montagne tant redoutée, il fallait y aller, toujours très nombreux, un bataillon au moins, très bien armé, souvent et même toujours, avec l’aviation au- dessus de nous.
En jeep ce jour-là, j’étais seul, planton avec mon régime de faveur, avec le chauffeur M…. Jacques et le Capitaine Goetz Lucien pour cette promenade « non organisée ».
Quelle sensation ? De se retrouver dans le calme, dans un lieu où s’étaient déroulés des durs combats,avec presque a chaque fois 5000 hommes sur le terrain, sans l’aviation au-dessus de nou
J’étais dans « les nuages » ! Dans cette nouvelle circonstance.
Je repensai a tout, dans cette situation-là, qui était..... inespérée !.
Le capitaine Commandant de la Force locale voulait voir avec ses jumelles je crois, si des mouvements de troupe ou de foule, avait lieu autour du village de Tifelfel
Rien ne pouvait empêcher par la suite, que je m’en souvienne
Inimaginable presque seul, au milieu de cet immense djebel
Bien sûr, avec le chauffeur de la jeep M…. originaire de la Vienne
A contempler, quelques minutes la vallée de « Rhassira », sur Tifelfel
Dans la jeep immobilisée, en réfléchissant
Pendant l’espace de quelques instants
Il m’est venu en cette circonstance, en mémoire
Tous ceux qui de France, dans les Aurés, ici,
Sur cette montagne, y avaient laissé leur vie
Pour une période et un moment d’histoire
Le 23 mai 1962 A Koléa a l'issue d'une prise d'armes, en présence de trois officiers supérieurs de l'armée Française, dont un Général 3 étoiles voir vidéo sur Ina sans le son, mais le texte est retranscrit ci-dessous
Dépêche A.F.P. du 23 mai 1962. Du ROCHER NOIR publiée par La Charente Libre
- L'Algérie indépendante coopérant avec la France, grâce à la volonté et a la détermination de tous les algériens dignes de ce nom, naîtra dans 38 jours et vivra. a déclaré M. Farés en conclusion de l'allocution qu'il a prononcé ce matin à Koléa à l'issue d'une prise d'armes d'une unité de la force locale - Dans allocution qu'il adressa aux officiers, sous-officiers, et soldats le président de l’exécutif provisoire à déclarer...des accords signés à Evian au nom du peuple Français par le gouvernement Français et au nom du peuple algérien par le gouvernement provisoire de la République Algérienne constituent les bases nouvelles des rapports entre les deux pays . Nous avons tous, a dit M Farés l’impérieuse mission de réaliser l’étape de transition qui nous conduira à partir du 1 juillet à la constitution d'une Algérie libre, souveraine et indépendante coopérant avec la France Le rôle qui nous est assigné, avec toute l'autorité conférée par le gouvernement Français et le GPRA à l’Exécutif provisoire Algérien est d'une importance historique
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Le 5 juin 1962 parti de Tkout Aurés, l'unité UFL 434 arrivait à Guyotville- Alger, par la route, en convois d'une vingtaine de camions, et se faisait accueillir par une immense population rassemblée sur le bord des routes, pour s'installer dans l'ancien Centre de moniteurs de la jeunesse Algérienne qui avait été plastiqué par l'OAS.
Arrivant des Aurès, en traversant les villes, Quel fabuleux souvenir encore ! Dans les camions en convois avec les musulmans de l’unité 434, de la force locale, D’être acclamés en triomphateur ! Par toutes les populations locales.
Je cherche toujours un article et des photos de cet accueil chaleureux et inimaginable ! Pour cela, jusqu’à maintenant, à ce jour je n’ai pas été chanceux ! Si, de notre arrivée, toute la population avait été avertie ! La presse et la radio, l’avait bien été aussi ? (Censure?)
Le 10 juin 1962 à l’infirmerie du cantonnement de le 434 UFO, à Guyotville le capitaine G…. commandant la compagnie, vient me trouver, j’étais avec Jacques C……. l’infirmier nous logions ensemble dans la même pièce avec le Sergent G….., responsable de l’armement pour surveiller le râtelier d’armes. Il nous confit la mission d’aller a l’infirmerie de la ville de ALN, pour leur faire une offre de médicaments, que notre compagnie pouvait se procurer où avait en surplus. J’avais "emprunté" le ceinturon, et, le P.A du Capitaine comme armement, qui m’allait à merveille. Pour ma tenue, cela faisait mieux que le P.M. Mais, s’il avait fallu que je m’en serve cela aurait été laborieux sans doute
En ce jour de Pentecôte 1962, moi, et mon camarade des Deux-Sèvres, nous prenions donc la direction de la ville, ou été installé une infirmerie provisoire, au pied d’un H.L.M de la citée. Pour cette occasion avec mon camarade, j’avais enfilé le brassard, de la croix rouge des armées dans le bras
A notre arrivée, on fut reçu en « diplomate », par un détachement de l’ALN armait, et qui nous firent une haie d’honneur. Et c’est avec une grande émotion que nous faisions une dizaine de pas, pour suivre le responsable de l’ALN, et rejoindre l’entrée d’un bâtiment d’un H.L.M.
Ce détachement était en possession, d’armes automatiques éblouissantes qui brillaient, que j’aurai aimé posséder de son côté, pendant la guerre. Au regard des vieux Mas 36 et les P.M. que nous avions à notre disposition, pour faire la guerre.Ensuite ces armes nous les avions « récupérés » en force locale.
Le 10 juin 1962 donc j’ai toujours encore en ….mémorisation
Avec l’infirmier d’avoir été mis à contribution
Brassard de la croix rouge des armées aux bras, sur recommandation
Visite à l’infirmerie provisoire de l’ALN,* où, ce fut….. L’improvisation
ALN (armé de libération nationale algérienne)
Devant une garde richement armée, qui à l’entrée, était de faction
On fut invité à entrer, pour les informer…. de notre mission
Avec des responsables de l’ALN autour d’une table on nous fit asseoir,
Dans la pièce d’à côté, était installée une infirmerie provisoire -,
Autour de nous, nous étions surveillés par une dizaine d’hommes toujours bien armés
Après quelques discussions, nous avions eu droit, à une tasse de café
Qui nous a été servi par….. Deux infirmières et j’étais un peu troublé
Comme, elles, …. Les événements… récents et anciens, furent aussi évoqués
Ce 10 juin 1962 jour de la Pentecôte, à Guyotville ils nous revenaient en mémoire,
De chaque côté, tout ce que nous avions dû endurer de déboires
Ces infirmières au bord des larmes par moment
Dans mes yeux, resteront gravés éternellement
De notre visite diplomatique, il nous restera que l'honneur
D’avoir été de notre nation, un ambassadeur avant " l'heure
11 juin 2012 Interview du ministre de l'Information du GPRA du 11 juin 1962 :
Le 15 juin 1962 en Algérie, Yvon, Militaire de 2ème classe se faisait conduire à Alger en jeep par un Capitaine (Commandant de la 434ème UFO de Guyotville) par la corniche de Guyotville - a Alger pour une mission (secrète) qui est resté secrète en ce qui concerne la participation d'un membre FSE de la Force locale a cette réunion ( FLN-OAS). Bernard Tricot et autres (Silence complet).
Aucun chauffeur n'étant disponible au cantonnement. J'étais donc seul à garder la jeep, à la Mairie d’Alger avec une frousse énorme (qu'une grenade me soit balancé dans les jambes, ou de me faire tirer dessus). D'autres militaires (de différents bords ?) FLN- ALN- Armée Française et (OAS peut être) étaient comme moi de faction, devant d'autres véhicules, mais personne n'avait ouvert la bouche....... IL fallait rester calme......! J’étais sur mes gardes. Je tressaillais un peu à chaque fois, ou le moindre bruit se faisait entendre, car je me préparais à intervenir à chaque instant. Scrutant des yeux le moindre endroit où un replie serait possible.
Je ne me rappelle plus combien de temps mon capitaine avait été retenu tellement j’étais sur le qui-vive, mais j’avais trouvé le temps très long
Et c’est sans aucune voix, le capitaine repris prestement le véhicule, et sans rien demander je grimpais dans la jeep. Le retour vers Guyotville, s’effectua plus sereinement sans aucun commentaire. Le capitaine s’emblait très préoccupé par l’entrevue qu’il venait d’avoir. S’il nous était arrivé le moindre malheur, personne ne nous aurait retrouvés pour nous rendre un dernier hommage.
Ce soir- là, une déflagration mutila l’Hôtel de ville, victime d’un plasticage Enormes dégâts sur les sept niveaux du bâtiment, 17 soldats français y trouvèrent la mort. Photo EPC Armées ; Livre de Vitalis Cros ; Presses de la Cité Paris 1971 retrouvé à Colmar qu'en 2009
(Petite erreur de date et moins de morts, déclarés ce jour-là, mais non pas survecus a leurs blessures ensuite !!)
Ouverture du journal d’information de 8h de Radio France Bleu Poitou du 5 juillet 2012
« Il y 50 ans, un poitevin vivait l’indépendance de Algérie, son nom, Yvon Priou, Il témoigne dans ce journal »
« Il y a cinquante ans l’Algérie célébré son indépendance, un événement vécu par un poitevin Yvon Priou 71 ans. A l’époque cet habitant de Vouneuil sous Biard est soldat dans l’armée Française, au cessez le feu, il va participer à la pacification du pays, une pacification marquée toutefois par la mort de plusieurs de ces camarades………..
Aujourd’hui, il demande la reconnaissance de tous ces soldats tombés à cette période
Je demande depuis 1992, une reconnaissance de cette mission aux autorités de notre Nation, pour cette Mission que nous avions éffectués dans les unités de la force locale Algerienne et je ne suis pas seul
Dans un livre écrit en 1972, sur le Web, on me signale qu'il est écrit 19 fois les mots "force locale" et je l'ai constaté.
Ou en serait-on ?? si je n'avais pas écrit, ces sites sur ce sujet
Gérard Israël Le dernier jour de l'Algérie française. 1er juillet 1962 (327 pages Laffond Editeur)
Ci-dessous extrait mis mis a la lecture du visiteur ( les trois pages)
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On peut lire aussi dernièrement de Soraya Laribi - La force locale après les Accords d'Evian dans le numéro 259 de la revueGuerres Mondiales et Conflits contemporains l'Armée d'Afrique
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Un article sur un nouveau livre sorti dernièrement extrait de deux pages lisibles.
Une autre copie d'un Message ausi important qui en dit + où moins ?
Monsieur
Je vous retransmets le message que vient de m'envoyer un de mes camarades
Début du message transféré :
Objet: Rép : AFN
Bonjour mon Général
En mars 1962 le 4è escadron a été transféré de Ben Kérama (barrage marocain) à Nédroma où il a pris le cantonnement du 8è. On y a regroupé nos appelés FSNA et après un apport extérieur, surtout en cadres, il a donné naissance à la 513è UFO. Cette unité a connu un destin tragique puisque les fells l'ont capturée avant même le référendum sans que le régiment intervienne. Quelques cadres ont réussi à s'évader (j'en ai récupéré deux à Nemours que j'ai ramenés à Hammam Bou Hadjar) dont le CDU, un LTT.La 513è a été dissoute officiellement fin juillet 62.
NB : Ayant beaucoup souffert de cette affaire car 4 jeunes de mon peloton dont un excellent caporal étaient du lot je ne souhaite pas "témoigner".
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Il est vrai aussi que le Général De Balorre Chef du SHAT (Service Historique de l'Armée de Terre) ( 2 juin 2010) n'a rien mis sur le livre qu'il a écrit sur le 6ème RCA, en ce qui concerne la 490°UFL.UFO.
Un général, Chef du Service Historique de l'Armée de Terre (SHAT), qui ne savait pas ????? Voir sur la page de la 490 UFO
Le general De Balorre ne connaissait rien de la Force Locale de l'Ordre Algérienne,(entretien teléphonique avec mon camarade Camille) et donc, ne parle pas de la dernière phase de PACIFICTION !
« 28 militaires européens, sous-officiers ou gendarmes appartenaient pour la plupart, a des unités de la force locale de l’ordre Algérienne qui ont désertés dans la nuit de dimanche a lundi. Ces militaires étaient manquants, hier soir.
Ces militaires appartenaient pour la plupart, à une unité stationnée à Guyotville, dans la banlieue, à l’ouest d’Alger.
Explication de ces disparitions,- Ces sous-officiers ont été fait prisonnier par leurs troupes »
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" Sur Wikipédia Guerre d'Algérie, on peut lire - La guerre a mobilisé plus de 1,5 million de jeunes appelés entre 1954 et 1962avec l'allongement de la durée du service militaire.
À ces effectifs, il faudrait ajouter les personnels de l'armée de l'Air, de la marine et de la gendarmerie, soit 56 000 hommes à la fin de 1959. Ce qui donne le chiffre, hors supplétifs, de 464.000 hommes en 1959 et qui estime les forces militaires françaises engagées en Algérie entre 735 000 et 805 000 hommes.
Ces troupes sont encadrées par un nombre considérable d'officiers: 60 généraux, 600 à 700 colonels et lieutenants-colonels, 1300 à 1500 commandants.
Sur le site de Montréal (Tipaza Force locale) on peut lire aussi "On se demande comment des officiers expérimentés et intelligents ont pu élaborer ce projet."
Cliquez ci-dessous pour écouter une chanson "Souvenir Algérie"
Ecoutez la fin et le dernier refrain surtout !!
Fin de la chanson (dernier refrain )
Aujourd’hui derrière leurs bannières Algérie pays du soleil
Ils défilent jusqu’aux monuments Il ne faudrait pas
Pour les unir a ceux de hier Oublier ceux qui sont au ciel
Dans un même recueillement sont tombés là-bas
Oui,mais voilà dans l’avenir Algérie pays du soleil
Quand il en restera aucun Il ne faudrait pas
Qui va se souvenir Oublier ceux qui sont au ciel
De ceux qui sont morts pour rien Sont tombés là-bas
Passage du Canyon de Ghoufi, ou le lieutenant C G était chef de poste. Captures ci-dessous d'articles ayant servis a ce ( lieutenant) devenu Colonel pour une conférence a Grenoble en 2012
Captures d'articles ayant servis pour une conférence a Grenoble en 2012, ce dernier article, n'a pas eté évoqué, par notre ancien chef de Harkas de Rhoufi, lors de cette conférence ............." - LES FORCES LOCALES ....PASSONS ! ! " Trois mois de l'Histoire de la guerre d'Algérie et de la force locale occultée
Environ 4000 militaires français de métropole, mutés d'office en force locale Algérienne, ont bien dû recevoir un courrier de France, pendant cette période de trois mois, avec l'adresse de l'unité de la force locale, ou il avait été muté par + de 100 régiments?
Voilà ce que j'écrivais a Tkout lors de l'installation de la 434 UFL.
On se retrouve à six militaires européens de la Vienne. Mais il y en a un qui doit être muté ailleurs, l’effectif européen étant trop élevé.
Trois ont été retrouvès, deux chauffeurs sur trois manquent "a l'appel " ?
Enveloppes de mon courrier de Poitiers, reçus pendant la période transitoire en Algérie, avec l'adresse de l'UFL et avec l'adresse de l'UFO !
Dernier courrier de Moreau Albert envoyé a sa famille avant sa disparition dans l'unité 470° UFO le 2 juillet 1962
Ci-dessous - Document un peu spécial, qui m'a permis de retrouver six de mes anciens camarades Français de Souche Européenne, FSE - 434° UFL-UFO
Les six FSE de la Classe 60 I /b de la 434° UFO n'étant pas libérés le 3 juillet, durent faire du "RAB" car la date du 20 mars figure sur ce document.
Ces anciens combattants militaires FSE, a "100 jours au jus", furent mutés d'offices aussi, dans les Forces Locales Algériennes, nous en avons la preuve avec ce document.
Sur ce deuxième document, ci-dessus, en bas de de page, figuraient les noms de tous les militaires du 4ème BCP de la 3ème Compagnie de la Classe 60 / I B
Les images ci-dessous viennent du documentaire La guerre d'Algérie de Peter Batty, 1984. Documentaire couleur d'un ancien envoyé de la BBC pendant la guerre. Diffusé par la chaîne britanique Channel 4 en septembre 1984, il faudra attendre 1990 pour être programmé sur FR3, une chaîne du service public en France
Capturées sur You Tube - La guerre d'Algérie 5- La valise où le cerceuil
mais ou le mot Force Locale n'est jamais prononcée dans ce documentaire ?
Que fallait-il pensé a la vue de ces écritures ?
Changement de programe dans l'OAS ensuite Pris sur Internet 2016 <<<<< L'idée maîtresse du colonel Gardes est qu'il faut obtenir l'incorporation dans la force locale de dix mille Européens de manière que ces derniers s'organisent à Alger et à Oran pour éviter les déferlements des masses musulmanes et redonner confiance à la population. Il veut obtenir la nomination d'un officier à l'état-major de la force locale, chez le préfet Mokdad, pour y représenter les Français d'Algérie et être chargé de leur incorporation. Laffont pense que cette revendication est impossible à satisfaire en raison de la brièveté des délais (il ne reste que cinq jours avant le 1er juillet), mais il promet d'en parler d'urgence au général Fourquet.>>>
Appel du Président du GPRA, Monsieur Ben Khedda au peuple algérien
Après plusieurs mois de négociations difficiles et laborieuses, un accord général vient d’être conclu à la Conférence d’Evian entre la délégation algérienne et la délégation française. C’est là une grande victoire du peuple algérien dont le droit à l’indépendance vient enfin d’être garanti. En conséquence, au nom du Gouvernement provisoire de la République algérienne, mandaté par le Conseil national de la révolution algérienne, je proclame le cessez-le-feu sur tout le territoire algérien à partir de lundi 19 mars 1962 à 12h. J’ordonne, au nom du Gouvernement provisoire de la République algérienne, à toutes les forces combattantes de l’armée de libération nationale l’arrêt des opérations militaires et des actions armées sur tout le territoire algérien
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Le 19 mars 1962, à midi, le cessez-le négocié dans le cadre des accords d’Evian prend effet et met ainsi fin à un conflit qui a duré 8 ans. La veille, le gouvernement français a cédé au GPRA (gouvernement provisoire de la République Algérienne) l’ensemble de ses pouvoirs et prérogatives sur l’Algérie et le Sahara. un double référendum – en France et en Algérie – viendra bientôt entériner cette décision. Le 8 avril 1962, les Français de métropole approuveront à plus de 90% le choix du général de Gaulle et le 1er juillet 1962, les Algériens se prononceront encore plus massivement pour l’indépendance de leur pays.
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Le 23 mai 1962 A Koléa a l'issue d'une prise d'armes, en présence de trois officiers supérieurs de l'armée Française, dont un Général 3 étoiles voir vidéo sur Ina sans le son, mais est retranscrit ci-dessous
Dépêche A.F.P. du 23 mai 1962. du. ROCHER NOIR publiée par La Charente Libre
- L'Algérie indépendante coopérant avec la France, grâce a la volonté et a la détermination de tous les algériens dignes de ce nom, naîtra dans 38 jours et vivra. a déclaré M. Farés en conclusion de l'allocution qu'il a prononcé ce matin à Koléa a l'issue d'une prise d'armes d'une unité de la force locale
- Dans allocution qu'il adressa aux officiers, sous-officiers, et soldats le président de l’exécutif provisoire à déclaré...des accords signés à Evian au nom du peuple Français par le gouvernement Français et au nom du peuple algérien par le gouvernement provisoire de la République Algérienne constituent les bases nouvelles des rapports entre les deux pays .
Nous avons tous, a dit M Farés l’impérieuse mission de réaliser l’étape de transition qui nous conduira à partir du 1 juillet à la constitution d'une Algérie libre, souveraine et indépendante coopérant avec la France
Le rôle qui nous est assigné, avec toute l'autorité conférée par le gouvernement Français et le GPRA à l’Exécutif provisoire Algérien est d'une importance historique
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Le 5 juin 1962 de Tkout, Aurés, l'unité UFL 434 arrivait à Guyotville- Alger, par la route, en convois d'une vingtaine de camions, et se faisait accueillir par une immense population rassemblée sur le bord des routes, pour s'installer dans l'ancien Centre de moniteurs de la jeunesse Algérienne qui avait été plastiqué par l'OAS.
Arrivant des Aurès, en traversant les villes, Quel fabuleux souvenir encore ! Dans les camions en convois avec les musulmans de l’unité 434, de la force locale, D’être acclamés en triomphateur ! Par toutes les populations locales.
Je cherche toujours un article et des photos de cet accueil chaleureux! Pour cela, jusqu’à maintenant, à ce jour je n’ai pas été chanceux ! Si, de notre arrivée, toute la population avait été avertie ! La presse et la radio, l’avait bien été aussi ?
Le 10 juin 1962 à l’infirmerie du cantonnement de le 434 UFO, à Guyotville le capitaine G…. commandant la compagnie, vient me trouver, j’étais avec Jacques C……. l’infirmier nous logions ensemble dans la même pièce avec le Sergent G….., responsable de l’armement pour surveiller le râtelier d’armes. Il nous confit la mission d’aller a l’infirmerie de la ville de ALN, pour leur faire une offre de médicaments, que notre compagnie pouvait se procurer où avait en surplus. J’avais emprunté le ceinturon, et, le P.A du Capitaine comme armement, qui m’allait à merveille. Pour ma tenue, cela faisait mieux que le P.M. Mais, s’il avait fallu que je m’en serve cela aurait été laborieux sans doute
En ce jour de Pentecôte 1962, Yvon et son camarade des Deux-Sèvres, prenaient donc la direction de la ville ou été installé une infirmerie, au pied d’un H.L.M de la citée. Pour cette occasion avec mon camarade, j’avais enfilé le brassard, de la croix rouge des armées dans le bras
A notre arrivée, on fut reçu en « diplomate », par un détachement de l’ALN armait, et qui nous firent une haie d’honneur. Et c’est avec une grande émotion que nous faisions une dizaine de pas, pour suivre le responsable de l’ALN, et rejoindre l’entrée d’un bâtiment d’un H.L.M.
Ce détachement était en possession, d’armes automatiques éblouissantes qui brillaient, que j’aurai aimé posséder de son côté, pendant la guerre. Au regard des vieux Mas 36 et les P.M. que nous avions a notre disposition, pour faire la guerre et ensuite, car nous les avions « récupérés » en force locale.
(Copie du rapport concernant la prise d’otages de Guyotville)
A S.P 86934 le, 05 Juillet 1962
L’Adjudant-Chef …….. de la 434ème U.F.O du 4ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
A Monsieur le Lieutenant-Colonel Mairal Bernard Commandant le 4ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Rapport concernant la désertion de la 434ème U.F.O avec la participation d’éléments extérieurs (A. L.N. et civils en armes) et, l’enlèvement de plusieurs Sous-Officiers et Chasseurs métropolitains dans la nuit du 1er au 2 juillet 1962 vers 23 heures.
Après le scrutin sur l’autodétermination qui aboutit le 1er juillet à l’indépendance de l’Algérie, nous étions le Sergent-Chef …..les radios…………. et moi même occupés à jouer aux cartes au foyer du soldat. Il était approximativement 22h50, quand soudain deux individus firent irruption dans la salle nous menaçant de leurs armes approvisionnées et armées, nous intimant de nous lever et de nous ranger le dos au mur les bras en l’air. Nous n’avons pu obtenir d’explications sur leurs motivations, les intervenants étant trop excités.
Néanmoins, j’ai personnellement reconnu dans l’un deux le Chasseur Musulman ……. accompagné d’un individu extérieur à l’Unité, puis en cours de déroulement du Chasseur …. ainsi que de plusieurs soldats de la 434ème U.F.0 gardant toutes les issues.
Au fur et à mesure que le temps s’écoulait, nous fûmes rejoints par les autres Chasseurs Métropolitains capturés en plein sommeil par les mutins, ils furent conduits sans discussion vers le foyer. Dès cet instant, tout le monde étant réuni, le Chasseur …….toujours très menaçant nous demanda de lui remettre tous les fonds dont nous disposions, il mit cet argent dans la poche de sa veste.
Plus tard dans la soirée on nous dirigea deux par deux vers les véhicules de l’Unité pour notre embarquement, les uns dans la camionnette du C.F.J.A, les autres dont moi-même dans le 4X2 de la Compagnie puis, départ vers une destination inconnue dans la nuit noire escorté de véhicules ayant à leur bord des hommes armés (un mélange de civils et de membres de l’A.L.N ) dès cet instant le convoi de deux véhicules pris des directions sensiblement différentes et nous fûmes séparés en deux groupes.
En ce qui concerne notre voiture la direction suivie est approximativement la suivante, Guyotville, Chéraga, Déli-Ibrahim, Les Quatre Chemins, Boufarik, itinéraire jalonné par des hommes en armes. Lieu de stationnement pour cette première nuit, région de l’est de Blida installation pour la nuit dans une petite Mechta, un café nous à été servi des couvertures ainsi que de l’habillement pour les Chasseurs qui avaient été pris en slip. Le lendemain matin 2 Juillet vers 7 h 00 un petit déjeuner nous à été donné, repas à midi et dans l’après-midi à 14 h environ un responsable de l’A.L.N nous à fait embarqué dans un 4X2 civil et, nous avons rejoint l’autre .groupe qui se trouvait dans un moulin à environ un kilomètre de la souma (à noter que pendant toute cette période nous avons été gardé par un civil en arme)
A cet endroit, j’entre en contact avec le Lieutenant ….. ainsi qu’avec un cadre responsable de l’A.L.N, il me dit que nous allons être libères le lendemain 3 Juillet 1962 dans la matinée ou la soirée de ce même jour. Nous sommes donc au complet en ce lieu et heureux (?) de nous retrouvés en assez bonne forme malgré les événements de la veille.
Les Chasseurs et cadres Musulmans de la 434ème U.F.0 sont également cantonnés au moulin dans un bâtiment annexe situé sur le coté mais, nous n’avons pu entrer en contact avec eux. Dans la soirée le responsable de la Zone 1 de l’A.L.N nous déclare que nous sommes libres et que des éléments de la commission mixte du cessez le feu viendrons nous chercher, je lui demande alors de bien vouloir faire restituer les sommes volés lors de l’enlèvement. Il convoqua sur le champ le Chasseur …… qui ne nia pas les faits et restitua cet argent immédiatement (A la fin de cet épisode j’ai dû écouter une diatribe révolutionnaire).
Vers 19 h 00 nous sommes rassemblés pour assister aux couleurs Algériennes et ensuite repas du soir, après une deuxième nuit passée dans des conditions d’anxiété bien compréhensibles la libération promise ne s’étant pas produite ce jour.
Le 3 juillet 1962, petit déjeuner et à 7 h 00 rassemblement pour la levée des couleurs Algériennes, le Lieutenant …. ayant reçu l’ordre de présider cette cérémonie.
Aux alentours de midi deux responsables de l’A.L.N de la commission mixte de contrôle nous emmènent. en camionnette et nous remettent à la Gendarmerie de Boufarik après nous avoir demandé si nous avions été bien traités.
Cette affaire s’est heureusement terminée le même jour par la visite de notre Chef de Corps qui nous à fait le plus grand plaisir, en fin de soirée le 3 juillet 1962 nous avions rejoint notre unité. Signature ; Illisible
Nota
1 °- A signaler que la totalité des européens n’a pas été retenues, que quelques uns ont réussis miraculeusement à échappés aux mutins et de ce fait ont rejoint la Base du 4ème B.C. P.
( " Comme l'auteur de ces lignes, qui connaissait un portillon, par où, il recevait le Lt de l'ALN l'émissaire de Tunis. Sous les rafales de mitrailleuses, avec son capitaine qu'il venait de réveiller et ses trois camarades qui jouaient aux cartes ce soir-là. Tous en slip a " la Permanence Téléphonique du poste de Guyotville", un peu a l'écart dans le camp, il doit la vie qu'a la fuite "d'un commun accord "dans un champ de pommes de terre en rampant sur 300m dans les fanes de celles-ci, sous les tirs de fusils mitrailleurs")
2°- En marge de cet enlèvement, après notre retour au cantonnement du 4ème B.C.P , quelques Chasseurs ont signalés la disparition de certains objets tels que postés radios, Appareils photos et divers objets personnels. (Nous n'avions plus rien)
3°- La Gendarmerie de Boufarik nous a pris sous son contrôle avec circonspection ne sachant exactement à qui elle avait à faire, vu les évènements troublants qui s’étaient produits dans l’Armée.
Ce rapport demande d’autres commentaires écris de mes camarades présents ce jour-là que je demande qu’ils mettent en commentaires, sans mettre leurs noms, leurs message sera enregistré quand même !
Comme celui-ci "Rapport bref et incomplet. Responsable par son grade le plus élevé, il semble ignorer une partie de son effectif (6 chasseurs) qui n'était pas au moulin situé près de la Souma. En effet, nous sommes arrivés à cet endroit que le 2 juillet à la tombée de la nuit, escortés d'une compagnie de l'ALN. Ce fait n'est signalé à aucun passage de ce rapport."
Je remercie notre ami Bernard Landry ancien FSE de la 446 UFL pour l'envoie (ci-dessous) de ce document explicite, et merci aux anciens responsables Militaires du 13 ème R A pour cette (Décision N°19)
Je fais appel aux anciens militaires des + de 90 autres régiments qui ont constitués aussi ces 114 unités, pour qu'ils se rappellent ou regardent dans les archives de leurs unités
Ceci, - pour savoir s'ils ont "complimenté" leurs militaires, qu'ils avaient mutés dans ces UFL-UFO, et...le faire savoir !
" ""Tous les efforts sont tendus pour effacer de la mémoire collective les héros de la guerre de Libération, y compris leur œuvre monumentale, à savoir la proclamation du 1er Novembre 1954 dans son texte original, la plate-forme de la Soummam, les dates du 19 mars 1962 la joie n’a été vécue que par les combattants de l’intérieur, les détenus libérés et les populations emprisonnées dans des centres de regroupement. Il fallait proscrire les noms de Abane Ramdane, de Krim Belkacem, signataire des accords d’Evian, de Benyoucef Ben Khedda, dernier président du GPRA à qui revenait l’honneur de la proclamation de l’indépendance, le 3 juillet 1962. Couvrir une date — le 5 juillet 1830 — par une autre fictive — le 5 juillet 1962 — procède de la pire falsification de l’histoire.
Seule la vérité est révolutionnaire. Nous devons, au contraire, instruire nos enfants sur les causes et les faiblesses qui ont amené nos ancêtres à capituler devant les différents envahisseurs. Et l’une des causes importantes, sinon la principale, c’était la dispersion des rangs, le sauve-qui-peut et le manque flagrant de l’unité nationale.
Si je suis aussi affirmatif dans cet écrit, c’est que j’ai vécu la période transitoire, qui s’étalait du cessez-le-feu (19 mars à midi et non à minuit, comme le disent certains qui le confondent avec minuit du 1er Novembre 1954) en plein dedans, en langage populaire. Cela m’amène à en parler puisque peu d’écrits existent sur la composition et le rôle des commissions mixtes de cessez-le-feu.
Après notre sortie, le 22 mars 1962, du PC Wilaya, installé à Bounamane (commune de Zekri) face au poste militaire de Azouza (Aït-Chafaâ), nous nous dirigeâmes, sous la conduite du colonel Si Mohand Oulhadj, dit Amghar, vers deux destinations différentes, après avoir eu un mort – Si Mohand Amiziane — et un blessé — Si Beramdane — de par la faute d’un capitaine de zone et de son escorte, qui n’ont pas obéi aux instructions du respect du cessez-le-feu, en nous tirant dessus, croyant avoir affaire à des soldats français.
Le colonel, chef de la Wilaya III, qui venait de perdre son épouse, se dirigeant avec un détachement, vers son village natal Bouzeguen. Le deuxième détachement, dont je faisais partie, prit le chemin de Tigoutine (Ath Fliq). Une semaine après, les deux détachements se ressoudaient au village Ait Bouadda (Azazga). Nous ne tarderons pas à transplanter le PC de Wilaya, au hameau de Tinqicht, village de Cheurfa N’bahloul (Azazga).
Le 2 avril 1962, notre colonel nous invita à accueillir le commandant Mohammed Allahoum qui devait arriver par hélicoptère à Aït-Bouhini (Yakouren). Là, se tint une réunion pour définir le rôle et les attributions des commissions mixtes de cessez-le- feu, instituées à trois niveaux (national, wilaya historique et départementale).
Ces commissions mixtes étaient composées, à nombre égal, d’officiers de l’armée française et d’officiers de l’ALN. Si le commandant Ahcène Mahiouz et le capitaine Hamel étaient installés le jour même, au niveau de la Wilaya III historique, nous le serons à notre tour – Izri Mohand Oubelkacem, Aït-Ahmed Ouali et Siagh Saïd — au niveau du département de la Grande- Kabylie (wilayas actuelles de Tizi-Ouzou, Bouïra et une grande partie de Boumerdès)). Il en sera de même pour ceux du département de Sétif, Béjaïa et Bordj-Bou-Arréridj (Hadi Ali Boubekeur, Ferhani Abdennour, Adjaoud Rachid, Atoumi Djoudi qui seront rejoints, par la suite, par Mouloud Ben Moufok).
Du fait des réunions à tenir avec nos vis-à-vis français, le colonel nous a acheté des costumes, chemises, cravates et chaussures. Si nous avons installé notre PC chez Timsiline Mohamed au village Ath-Ziri (Aïn-El-Hammam) avec une section de protection, celle de l’est de la Wilaya III historique l’a été au niveau d’Igrane, chez Arezki Hmimi.
En accord avec les trois officiers français, dont un capitaine, nous avons convenu de nous réunir, une fois par semaine, à l’école d’Aït-Hichem, récemment libérée par la SAS. En outre, les délégations seront renforcées une fois tous les quinze jours par deux officiers supérieurs du côté français (un commandant et un colonel : le colonel Derienic) et deux officiers (le commandant Ahcène Mahiouz et le capitaine Lamara Hamel), de notre côté.
Nos réunions portaient sur les solutions à mettre en application pour résoudre d’éventuels incidents entre nos combattants et les soldats français. Bien entendu, pour en éviter, des instructions étaient données de part et d’autre pour réduire les contacts entre les adversaires d’hier : en aucun cas les soldats ne devaient sortir de leurs postes, si ce n’était en convoi pour se ravitailler. De notre côté, aucun maquisard en tenue militaire ne devait rentrer dans un village doté d’un camp militaire. Il est à préciser qu’entre deux réunions successives, nous parcourions le territoire de la Grande-Kabylie, M’Barek N’Ath Atelli (Larbaa-Nath- Irathen) mettait à notre disposition sa Peugeot 404. Et dans nos déplacements, toujours armés de PA, la vigilance était de rigueur, car l’OAS (Organisation de l’armée secrète), créée en 1961 à Madrid, ne cessait d’activer, en mitraillant ou en posant des bombes.
Ce climat de tension baissa d’un cran, lors de la signature le 17 juin de l’accord entre cette organisation terroriste et le président Abderrahmane Fares de l’exécutif provisoire chargé de la gestion de la période transitoire. En outre, dans nos tournées, nous contactions les responsables municipaux pour suivre l’évolution dans l’établissement de listes électorales.
Lors des réunions hebdomadaires avec les officiers français, nous nous retenions pour éviter de nous serrer les mains.
Ce n’était qu’à la dernière réunion, tenue le 30 juin 1962, que des amabilités ont été échangées de part et d’autre, et ce, après la prise de parole par le colonel Derienic et du commandant Si Ahcène Mahiouz, dont je rapporte fidèlement la teneur ci-après :
- Le colonel Derienic : «Mon commandant, j’ai appris à vous apprécier durant les deux mois et demi que nous avons passés ensemble. Je me permets de vous faire part de notre appréhension de vous voir à la tête de la Wilaya III, durant les années de plomb. Inéluctablement, l’Algérie aura son indépendance, après le référendum d’autodétermination prévu pour demain, 1er juillet. Mais, permettez-moi de vous dire que vous vous entredéchiriez. »
- Le commandant Si Ahcène Mahiouz : «Merci pour l’éloge. Laissez-nous nous entredéchirer, pourvu que vous partiez pour ne plus revenir !...»
Le lendemain, se déroula le référendum. Le surlendemain, le 2 juillet 1962, les résultats sont publiés. Le 3 juillet, la proclamation de l’indépendance est faite par la voie des ondes, à partir de Tunis par Benyoucef Ben Khedda. De Gaulle en prit acte au même moment, à partir de Paris. Je conclus, sans commentaire, par le titre de cette mise au point «Maâza wa law târet» et 5 juillet wa law de 1830, puisqu’il est de notre nature d’Algérien de mépriser tout ce qui vient de nous, pour porter aux nues tout ce qui vient de l’étranger, à tel point que nos terres restent incultes comme l’est d’ailleurs notre pensée. Il est vrai, qu’avec le temps qui s’écoule inexorablement, des faisceaux de lumière sont projetés pour éclairer des zones d’ombre
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Vidéo INA voir et écouter "Algerie, 1er juillet 1962 : Chevallier"
Force locale : Service historique de la Défense (courrier du 23 juillet 2015)
Documents concernant les unités de la force locale (UFO communicables en salle de lecture.
GR IH : Algérie
Cote:
1H 1334 1 unités de la force locale et de la force de l’ordre…… 1962
1H 1335 1 FSNA dans les unités de la force de l’ordre et de la force locale 1961-1962
2 Unités de la force de l’ordre : encadrement, mutations ;
Bulletins de renseignements ; désertions ; incidents graves……….1962
1H 2708/ 2 Effectifs nécessaires à l’organisation du maintien de l’ordre : Création d’unités de la force de locale et
d’unités de la force de l’ordre ………..1962
1H 2807/2 Création d’une force locale chargée d’assurer la protection des personnes et des biens, et le maintien de
l’ordre ; organisation des unités de la force de l’ordre ….1962
1H 3040/2 Mise sur pied et dissolution des unités de la force locale et de la force de l’ordre… 1962
Rapport nominatif sur la situation de la force de l’ordre ….1962
1H 3149/2 Unités de la force locale : situation, incidents et dissolution ……..avril – octobre 1962
1H 3990 Unités de la force locale :
1 Mise sur pied, organisation, effectifs …..1962
2 C R. d’incidents ……….1962
3 C R d’incidents après le cessez le feu …1962
1 H 4415/2 Problèmes posés par la mise en place des unités de la force locale ….1962
Alger a tout intérêt à entretenir de bonnes relations tant avec Moscou qu’avec l’Occident, mais comme Poutine fait durer le conflit, la donne pourrait changer.
Image : alexfan32 via shutterstock.com
Ancrée dans une approche des affaires mondiales fondée sur le non-alignement depuis les années 1970, la réaction de l’Algérie face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie n’a pas été surprenante.
Désireuse de ne vexer ni le Kremlin ni l’Occident, l’Algérie est restée neutre dans ce conflit. La situation en Ukraine, qui a dangereusement fait monter les tensions entre la Russie (partenaire stratégique et principal fournisseur d’armes de l’Algérie) et les partenaires occidentaux de ce pays nord-africain, est une épreuve majeure pour le non-alignement algérien à l’échelle internationale.
Quand Washington a voulu mobiliser la communauté internationale contre Moscou lors de l’Assemblée générale des Nations unies début mars, l’Algérie a été le seul pays arabe à s’être abstenu lors du vote de la résolution échafaudée par les États-Unis. Par la suite, les Algériens ont à nouveau adopté une position neutre à l’ONU pour d’autres votes portant sur l’invasion russe.
« La réaction de l’Algérie à l’invasion russe de l’Ukraine a été modérée », a confié Geoffrey Porter, PDG de North Africa Risk Consulting, à Responsible Statecraft. « Elle ne se considère pas comme partie prenante dans le conflit et n’a par conséquent pas pris position. » Même si cette approche a bel et bien servi les intérêts algériens, plus le conflit fera rage, plus difficile il lui sera de conserver sa neutralité.
À Washington, certains commentateurs et législateurs occidentaux accusent l’Algérie de soutenir la Russie dans cette guerre. Même si Alger et Moscou entretiennent un robuste partenariat remontant à la Guerre froide, l’Algérie ne s’est pas alignée sur la Russie et les deux pays ne partagent pas le même point de vue sur le conflit.
Le fait que le ministre des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov ait déclaré en mai que Moscou comprend l’attitude de l’Algérie, sans toutefois lui exprimer son soutien, en est une illustration. Selon William Lawrence, professeur de sciences politiques à l’American University, cette déclaration « signifie que, en privé, la Russie porte un regard critique sur cette attitude, mais qu’elle n’ira pas plus loin ».
L’État et la société algérienne sont très sensibles au maintien de leur indépendance à l’échelon international. Bien que les Russes ne souhaitent pas voir l’Algérie respecter les accords énergétiques qui la lient aux puissances européennes (et encore moins les aider à traverser la crise énergétique mondiale en cours), Alger choisit de jouer un rôle utile aux puissances occidentales dans le cadre de la guerre. L’Algérie, à la différence de l’Iran et de la Corée du Nord, n’a d’aucune façon soutenu le comportement sans scrupule de la Russie en Ukraine. De la même manière, l’Algérie n’a pas cédé aux pressions occidentales l’exhortant à cesser toute entente avec la Russie, ni adopté de positions officielles contre Moscou à propos de l’Ukraine.
Toujours pour Responsible Statecraft, Lawrence a ajouté : « Alger a ici l’occasion (et elle l’a dans une certaine mesure saisie) d’aller plus loin et d’indiquer à l’Europe et aux capitales occidentales ce à quoi ressemble une véritable neutralité. »
L’importance du maintien algérien de ses liens étroits avec Moscou ne résulte pas forcément de ses affinités pour la Russie, mais au contraire d’une méfiance largement répandue chez les Algériens vis-à-vis des intentions de la France et des autres membres de l’OTAN.
Le dossier du Sahara occidental reste central dans les prises de décisions relatives à la politique étrangère algérienne. Alger considère que l’appui grandissant des Occidentaux en faveur du Maroc pose problème et qu’il justifie d’entretenir des liens très étroits avec la Russie, même si Moscou ne lui a pas été nécessairement d’un grand soutien sur ce dossier. Alger estime qu’elle doit continuer à acheter des armes russes, se sentant de plus en plus menacée par la situation au Sahara occidental et la normalisation des relations entre le Maroc et Israël.
D’une certaine façon, la guerre en Ukraine a servi les intérêts de l’Algérie. Les dilemmes énergétiques européens soulevés après le 24 février ont accru l’importance stratégique de l’Algérie vis-à-vis de l’Occident, à mesure que les membres de l’UE s’efforçaient de se sevrer des hydrocarbures russes.
Cette année, les exportations de gaz naturel algérien vers l’Italie ont augmenté de 20 %. Plus tôt ce mois-ci, le géant de l’énergie italien ENI a annoncé qu’il s’attendait à un doublement des importations italiennes de gaz algérien d’ici 2024, et à une augmentation de 50 % des exportations de l’Algérie vers la France.
La Slovénie s’est elle aussi tournée vers l’Algérie pour qu’elle l’aide à se tenir au chaud cet hiver. La ministre des Affaires étrangères Tanja Fajon et le ministre de l’Équipement Bojan Kumer se sont rendus en Algérie plus tôt dans le mois, afin de conclure un accord entre la Sonatrach (compagnie pétrolière nationale de l’Algérie) et Geoplin (plus grand distributeur slovène de gaz naturel), en vertu duquel l’Algérie couvrira un tiers des besoins de ce pays d’Europe centrale pendant les trois années à venir et ce, dès le 1er janvier 2023.
Pourtant, cela n’a pas fragilisé les relations entre l’Algérie et la Russie. « Cela a été applaudi comme jamais par les capitales européennes, malgré le renforcement des liens avec Moscou », a déclaré Porter. « L’Algérie a profité de ce conflit sans avoir à compromettre ses principes de politique étrangère. »
Le refus de l’Algérie de s’aligner sur l’Occident contre la Russie a toutefois amené certains responsables américains à demander des sanctions. En septembre, des législateurs républicains, avec à leur tête la Républicaine Lisa McClain (représentante du Michigan) ont exigé que les États-Unis punissent l’Algérie, en vertu du Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act [loi du Congrès qui renforce les sanctions déjà existantes contre l’Iran, la Corée du Nord et la Russie et qui doit également s’appliquer aux entreprises européennes, NdT, source : Wikipédia]. McClain a accusé Alger de « soutien politique au régime tyrannique de Poutine ». Bien que la raison officiellement invoquée porte sur les importantes acquisitions d’armes russes par l’Algérie, les responsables américains sont également mécontents du soutien d’Alger en faveur de la réhabilitation du gouvernement syrien, ainsi que de son opposition aux accords d’Abraham.
Cela étant, l’administration Biden est peu susceptible de prendre des mesures contre l’Algérie, dans la mesure où elle coopère avec Washington dans sa lutte contre le terrorisme et d’autres domaines.
« Il existe une distinction entre les législateurs de Washington et les professionnels de la politique étrangère », a expliqué Porter. « Ces derniers connaissent mieux les particularités des engagements de la politique étrangère algérienne. Ils situent la politique étrangère de l’Algérie dans un cadre géographique et historique plus large, et sont moins susceptibles de réagir à des développements ponctuels. Quant aux législateurs, ils sont plus enclins à tenter de rapidement marquer des points politiques plutôt que de nouer des liens durables faisant progresser les intérêts de la politique étrangère américaine. Pour cette raison, une fois qu’elles atteindront le département d’État du président Biden, leurs exhortations à sanctionner l’Algérie tomberont dans l’oreille d’un sourd.
Lawrence a déclaré que le seul cas où ces sanctions pourraient s’accentuer serait « si l’Algérie [venait] soutenir matériellement la guerre russe en Ukraine, ce qu’elle ne fera pas ».
De plus, il est peu probable que les sanctions américaines modifient les relations que l’Algérie entretient avec la Russie. Au contraire, elle pourraient alimenter la méfiance grandissante d’Alger vis-à-vis des États-Unis et l’inquiétude croissante que suscite la présence de groupes d’influence marocains à Washington. « Alger restera proche de Moscou », a déclaré Dalia Ghanem, chercheuse résidente au Carnegie Middle East Center de Beyrouth, à Responsible Statecraft. « Les sanctions [imposées] par les États-Unis, si elles sont validées, ne changeront rien. Au contraire, elles attireront davantage l’hostilité de l’Algerie, et cela n’augurera de rien de bon pour les États-Unis, dans la mesure où ils ont encore besoin [de l’Algérie comme alliée] au Sahel et pour tout ce qui touche au contre-terrorisme. »
Néanmoins, la Russie ne peut pas considérer comme acquis le refus de l’Algérie de dégrader ses relations avec Moscou, ni même de la voir critiquer le gouvernement de Poutine, particulièrement si la Russie décide de faire usage de l’arme nucléaire en Ukraine. Les tests nucléaires par la France en Algérie entre 1960 et 1966, entraînant une contamination irréversible de la région, ont eu un impact négatif encore présent au sein de la population algérienne, qui explique la position antinucléaire irréductible de l’Algérie.
L’utilisation d’armes nucléaires ne serait pas nécessairement ce qui ferait changer l’Algérie de posture dans la guerre en Ukraine. Si le conflit se poursuivait et que les Russes continuaient de frapper des infrastructures civiles et des Ukrainiens innocents, la perspective algérienne sur le conflit pourrait éventuellement évoluer. Il s’agit là d’une contradiction inhérente entre la doctrine de gouvernance souverainiste de l’Algérie, qui repose sur le principe d’une défense des droits souverains des États-nations, et son refus de condamner l’invasion russe et l’appropriation de terres ukrainiennes.
Dans ce contexte, une sympathie grandissante pour les Ukrainiens (et en particulier pour la minorité musulmane du pays) pourrait susciter quelque sensibilité chez les Algériens, qui pourrait plus tard se manifester, de façon officielle ou officieuse, sous la forme de positions plus favorables à Kiev. En tant que pays arabe le plus impliqué dans l’ONU comme institution internationale, un recensement plus exhaustif des atrocités commises par les Russes en Ukraine pourrait inciter les responsables algériens à pointer du doigt la Russie pour son comportement de voyou.
Lawrence a souligné l’histoire du positionnement de l’Algérie lors de la guerre civile ayant fait rage entre 1992 et 1995 en Bosnie (autre conflit européen ayant secoué les sensibilités islamiques en Algérie), estimant qu’elle pourrait servir d’indicateur quant à la possible évolution de la posture algérienne au sujet de la guerre en Ukraine.
En définitive, l’Algérie se réjouirait de la paix en Ukraine mais, jusqu’ici, Alger s’est abstenue de tout commentaire contre Moscou. Pourtant, à mesure que le nombre de pertes civiles ukrainiennes continue d’augmenter, faisant craindre que ce conflit se propage dans d’autres pays européens, la possibilité n’est pas exclue de voir l’Algérie se mettre à condamner publiquement l’agression russe. Jusqu’ici, toutefois, l’Algérie s’est concentrée sur les façons d’accroître son importance géo-économique vis-à-vis de l’Occident sans se mettre la Russie à dos, estimant qu’un non-alignement soutenu sert ses intérêts nationaux.
L’historien Marc André vient de publier une enquête passionnante sur la prison de Montluc (Lyon 3e), dans laquelle il montre comment différents chapitres de notre histoire peuvent se lier et se retrouver dans un « récit commun ». Une approche brillante et utile alors que la prison, où Jean Moulin fut enfermé et torturé par Klaus Barbie, devenue Mémorial national de la Seconde Guerre mondiale en 2010, est l’objet de discordes. L’exposition permanente doit, en effet, être repensée pour inclure l’ensemble de l’histoire du lieu, dont la période de la guerre d’Algérie. Mais certains redoutent une « dilution » de la mémoire.
Vous nous avez donné rendez-vous dans un restaurant algérien à la Guillotière. Pourquoi avoir choisi ce lieu ? Marc André : « Pour plusieurs raisons évidentes à mes yeux. J’ai vécu rue d’Aguesseau (Lyon 7e) et j’affectionne particulièrement ce quartier, son caractère cosmopolite. C’est aussi ici que tout est né : mon projet de thèse sur les femmes algériennes et l’idée d’un livre sur la prison de Montluc. Tout est parti de là, de mes rencontres avec les témoins. Et puis, j’ai aussi choisi ce restaurant car ça me faisait tout simplement plaisir de manger un couscous !
Comment est née l’idée d’un livre sur Montluc ? Au début des années 2010, alors que j’étais prof au lycée international de Lyon et doctorant, je travaillais sur un champ très large : Lyon et l’Afrique du Nord. Pour trouver un sujet plus précis, j’ai décidé de faire du terrain, de rencontrer des gens. En allant manger un couscous à Vaulx-en-Velin, dans une réunion organisée pour les 50 ans du massacre du 17 octobre 1961 (répression par la police française d’une manifestation d’Algériens indépendantistes à Paris, NDLR) j’ai rencontré une dame algérienne dans la voiture sur le chemin du retour. C’était pur hasard. Elle m’a parlé d’elle, de sa vie qui était “un roman” : elle était arrivée en France en 1949, avait connu la guerre… J’ai cherché à la revoir pour échanger plus longuement mais à chaque fois elle a annulé le rendez-vous. Après notre troisième rencontre manquée, je suis allé, un peu par dépit, dans un café de chibanis. Et elle était là… Je lui ai dit “c’est mektoub !” (“c’était écrit !”, NDLR).
Et elle a accepté de témoigner ? Oui ! De là est né mon sujet sur les femmes algériennes venues en France, à Lyon, avant l’indépendance. Il se trouve que la deuxième femme que j’ai interrogée avait été raflée et enfermée dans le fort de Montluc (actuel hôtel de police, distinct de la prison, NDLR). Assez rapidement, je découvre donc Montluc. La prison, fermée en 2009, venait tout juste de se transformer en mémorial. J’ai alors poursuivi ma thèse sur les femmes algériennes et j’ai enclenché, en parallèle, un autre projet sur Montluc. J’ai notamment interrogé une femme française, Jeannine Belhadj-Merzoug, qui a découvert, fin 1957, que trois criminels de guerre nazis y étaient enfermés à côté de son mari algérien indépendantiste. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose de fort à comprendre à Montluc.
Comme quoi ? Les interconnexions du temps. Habituellement, les historiens séparent les événements : la Seconde Guerre mondiale, la guerre d’Algérie… De la même façon, en tant que prof dans le secondaire, j’avais le choix entre enseigner telle période ou telle autre. Mais, ce qui m’intéressait et qui a déclenché cette grande enquête, c’est l’idée de travailler sur les “nœuds de mémoire”, les interconnexions temporelles, sur la façon dont ces différentes périodes peuvent entrer en résonance.
Par quoi se traduisent ces nœuds ? Des exemples, il y en a plein comme quand, après 1944, des responsables nazis sont emprisonnés à côté d’anciens résistants hostiles à la colonisation ou quand un militant communiste est enfermé pour sa critique de la guerre d’Indochine dans la cellule même où il était détenu sous Vichy… Au-delà du concret et du matériel, au-delà des gens qui sont ensemble dans la même prison, il y a des analogies et des symboles, des mots.
Le terme « rafle », par exemple ? Oui. Quand on parle de rafle d’Algériens dans le quartier de la Guillotière (durant la guerre d’indépendance algérienne, NDLR) cela réactive les souvenirs des rafles de la Seconde Guerre mondiale, même si ce n’est pas la même chose. L’idée d’une “prison pour mémoire” c’est ça : Montluc réactive tout le temps des mémoires du passé.
Votre livre explique aussi que ces « collisions temporelles forgent des solidarités imprévues entre les victimes de différentes répressions ». Comment s’expriment ces solidarités ? Ce sont des choses très importantes mais souvent très discrètes qu’on ne voit pas beaucoup dans les archives. Un exemple : après la libération de la prison en 1944 (elle a été occupée et dirigée par les nazis entre février 1943 et août 1944, NDLR), d’anciens prisonniers ayant souffert dans ces lieux vont écrire à des condamnés pour l’indépendance de l’Indochine ou de l’Algérie afin de leur témoigner leur soutien.
« Il existe une manière de croiser les mémoires, qui permet de rendre justice à tout le monde sans négliger personne »
La parution de votre ouvrage arrive à un moment particulier : le projet de refonte du mémorial national suscite un vif débat. L’exposition permanente aujourd’hui axée sur l’époque de la Seconde Guerre mondiale devrait s’étoffer pour embrasser l’ensemble de l’histoire de la prison. Et cela ne plaît pas à tout le monde ! C’est vrai que l’année a été ponctuée de controverses. Aujourd’hui, une fenêtre s’ouvre pour faire autre chose, une nouvelle exposition, une nouvelle scénographie. J’espère que ce livre pourra être une source d’inspiration. Il existe une manière de croiser les mémoires, qui permet de rendre justice à tout le monde sans négliger personne. Pour moi, Montluc, c’est un microcosme pour comprendre l’Histoire de France et ses violences de 1921 à aujourd’hui. C’est à la fois l’histoire des violences de guerre, de la prison, de l’antimilitarisme, des conflits mémoriels… C’est un prisme incroyable pour comprendre bon nombre d’enjeux.
L’association des rescapés de Montluc redoute pourtant une dilution du message. Qu’en pensez-vous ? C’est un problème qui n’a même pas lieu d’être ! Qu’est-ce que cela veut dire “diluer” l’Histoire ? L’Histoire n’est pas soluble ! Il n’y a pas de mélange, pas de dilution : il y a un processus historique dont on doit tenir compte avec des étapes fortes et des interconnexions temporelles. Une histoire n’en chasse pas une autre. Dire qu’il y a des places comptées dans le mémorial et qu’à chaque fois qu’on cite un Algérien, on enlève un résistant, c’est vraiment inapproprié.
Le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez (LR) a lui-même déploré « un grand méli-mélo de la mémoire »… Il a fait beaucoup de mal en prenant ainsi parti. Je pense qu’il ne connaît, ni de près ni de loin, le sujet. Je ne sais même pas s’il a visité Montluc ! Ce sont des sujets graves : doit-on vraiment faire de la récupération politique avec des propos à l’emporte-pièce ?
Au final, si on devait retenir un message de votre livre, quel serait-il ? Je pense que ce serait le suivant : la société française est plurielle. Montluc n’est pas simplement un lieu lyonnais, c’est un concentré de l’Histoire de France. Il y a eu le criminel nazi Klaus Barbie (il dirigea la prison sous l’occupation avant d’y être lui-même enfermé, NDLR), le résistant Jean Moulin, l’historien Marc Bloch, les enfants d’Izieu, la guillotine pour les Algériens… Ce livre montre aussi qu’il est nécessaire de retrouver le message porté par les détenus de la Gestapo : un message de solidarité, d’entraide entre les victimes de répression et non d’opposition ou de concurrence. Regardons la France d’aujourd’hui : dans les salles de classe, il y a des Français — avec peut-être des descendants de résistants ou de collaborateurs — mais aussi des Algériens, des Tunisiens, des Marocains, des Chinois, des Vietnamiens, etc. Avec Montluc, on peut parler à tout le monde. Et tout le monde peut se dire : j’ai ma part d’histoire ici. »
Mon déjeuner avec Marc André
Il a fait le déplacement rien que pour nous. Enseignant en histoire contemporaine à l’université de Rouen, Marc André vit à Paris mais garde un lien chaleureux avec Lyon, où il a été prof et où sont nées toutes ses interrogations. Bien entendu, il a profité de son petit voyage pour aller fouiller dans les archives départementales du Rhône ce matin et, après notre rencontre, il prendra la direction de Givors pour épauler une étudiante dans une enquête orale. « Quand j’ai reçu votre invitation à déjeuner, j’ai dit “oui” tout de suite, raconte l’historien. D’abord parce que vous avez l’air sympa, même par texto. Ensuite parce que, bien que je m’exprime rarement sur mon travail dans les médias, je me suis rendu compte que j’adore parler de ce livre. L’histoire de la prison de Montluc est tragique mais, en même temps, si on regarde bien, on peut y voir quelque chose de beau. »
572 pages et 930 g. Autour d’un couscous, Marc André s’exprime, le verbe facile, comme entraîné par les rythmes algériens diffusés en fond sonore. Il nous raconte avec une passion touchante ses années d’enquête dans le passé de la prison située rue Jeanne-Hachette dans le 3e arrondissement. « Je suis vraiment dans une démarche de recherche : je veux comprendre Montluc et je me laisse habiter par le lieu, s’enthousiasme notre invité. Je ne fais pas une histoire de Montluc, je fais une histoire dans Montluc. C’est comme les ethnologues : ils ne font pas une histoire du village, ils posent des questions à partir du lieu. Je me laisse donc habiter par Montluc et je laisse les questions qui se posent guider ma recherche. Et à partir de là, je les suis. » En se plongeant dans les archives et recueillant des témoignages pendant des années, Marc André estime avoir mené une étude qui oblige à « recadrer » l’actuelle controverse autour du projet de rénovation du mémorial. « Avec des faits, des documents, une histoire, on ne peut plus faire des polémiques hors-sol, lance-t-il. Il y a une histoire de 572 pages, un livre de 930 grammes. Et cela oblige à repositionner le débat. »
Romain DESGRAND - 26 décembre 2022mis à jour le 27 décembre 2022
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